Aujourd’hui, cinquante (50) ans après notre accession à la souveraineté internationale (souveraineté ?, on a raison de cligner des yeux !!!), le flambeau de l’espoir ne brille que d’une lumière plus que morne ! Ceux qu’on appelle les « Pères de nos Nations » ont été les premiers à comploter pour servir leurs instincts funestes. Pourchassé de la poulaille, le vautour blanc est revenu costumé du manteau de Mère – Poule pour nous piétiner encore. Il collabore avec ces manitous pour s’enrichir sur le dos des masses populaires. Il leur impose des idéologies qui peinent à nous refiler la clé pour le développement.
« L’Union fait la force » ; « l’Unité répond à la nécessité », nous savons bien les théoriser. L’O.U.A (Organisation de l’Unité Africaine) créée aux larmes des indépendances, aujourd’hui, suppléée par l’U.A (l’Union Africaine) n’a servi rien à la cause du Continent sinon, une simple agora d’un syndicat de Chefs d’Etat pour perpétuer l’héritage du dirigisme dans la manière de conduire nos destinées. Les quelques bourgeons de Démocratie qui s’apprêtaient à prendre racine suite à la pluie de la Baule se sont vite fanés. Le Plan OMEGA qui a accouché le NEPAD a fini, lui, par « napadié » nos économies (rendre poussives). Sacrée Afrique !
«L’Afrique Noire est mal partie », je récuse cette vision de René Dumont car, ce coin du Continent noir n’a franchi aucune marche de l’escalier qui mène au développement durable et viable. Il n’a jamais été donc sur la ligne de départ. Il est là attendre, presque tout, de l’Extérieur. Pourquoi donc cette frénésie autour de la célébration du cinquantenaire de nos indépendances ? La situation qui prévaut au jour d’aujourd’hui dans cette sous-région ne donne pas droit à cette prodigalité (1 Milliard 500 Millions de FCFA consacrés aux manifestations pour le seul cas du Sénégal). Dieu sait que dans la plupart de ces Etats le pouvoir est presque à bout du fusil, la crise économique a entraîné une paupérisation sans précédent des populations.
Cette célébration n’aura, ma foi, qu’un seul mérite : transformer ces « Respuliquettes sous perfusion » en des amas de riens, pour parler comme l’écrivain français Jean Cau.
Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste – Ecrivain
Tel : 77 728.40.52
Email : yboupenda@yahoo.fr
« L’Union fait la force » ; « l’Unité répond à la nécessité », nous savons bien les théoriser. L’O.U.A (Organisation de l’Unité Africaine) créée aux larmes des indépendances, aujourd’hui, suppléée par l’U.A (l’Union Africaine) n’a servi rien à la cause du Continent sinon, une simple agora d’un syndicat de Chefs d’Etat pour perpétuer l’héritage du dirigisme dans la manière de conduire nos destinées. Les quelques bourgeons de Démocratie qui s’apprêtaient à prendre racine suite à la pluie de la Baule se sont vite fanés. Le Plan OMEGA qui a accouché le NEPAD a fini, lui, par « napadié » nos économies (rendre poussives). Sacrée Afrique !
«L’Afrique Noire est mal partie », je récuse cette vision de René Dumont car, ce coin du Continent noir n’a franchi aucune marche de l’escalier qui mène au développement durable et viable. Il n’a jamais été donc sur la ligne de départ. Il est là attendre, presque tout, de l’Extérieur. Pourquoi donc cette frénésie autour de la célébration du cinquantenaire de nos indépendances ? La situation qui prévaut au jour d’aujourd’hui dans cette sous-région ne donne pas droit à cette prodigalité (1 Milliard 500 Millions de FCFA consacrés aux manifestations pour le seul cas du Sénégal). Dieu sait que dans la plupart de ces Etats le pouvoir est presque à bout du fusil, la crise économique a entraîné une paupérisation sans précédent des populations.
Cette célébration n’aura, ma foi, qu’un seul mérite : transformer ces « Respuliquettes sous perfusion » en des amas de riens, pour parler comme l’écrivain français Jean Cau.
Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste – Ecrivain
Tel : 77 728.40.52
Email : yboupenda@yahoo.fr