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Censé surveiller la Banque Atlantique Cash : Le vigile orchestre un cambriolage qui tombe finalement à l’eau

Placé sous mandat de dépôt depuis le 14 août 2023, Alseyni Bangoura a finalement fait face, vendredi, aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est poursuivi pour tentative de vol avec violence, coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme blanche. Vigile de son état, il a voulu vider les caisses de la banque dont il était censé assurer la sécurité des biens et des personnes. N’eût été la caissière, il allait parvenir à ses fins.


Rédigé par leral.net le Lundi 11 Septembre 2023 à 10:51 | | 0 commentaire(s)|

La dame Kaba Ndiaye a frôlé la mort. Pour faire face avec détermination au vigile Alseyni Bangoura, qui voulait à tout prix s’emparer de l’argent des caisses de la banque où ils travaillent, elle s’est retrouvée avec des blessures. Celles-ci lui ont valu une incapacité temporaire de travail de 10 jours.

Durant tout le temps qu’elle cohabitait avec Alsyeni Bangoura, elle était loin de se douter que celui-ci envisageait de cambrioler l’agence Atlatique Cash. Ayant mûri son plan depuis qu’il a commencé à y travailler, Bangoura ne cessait de poser à la caissière des questions relatives aux fonds des caisses. Mieux, il lui mettait toujours la pression pour que les caisses soient remplies.

Patient dans sa démarche, c’est le 10 août qu’il a eu l’occasion de passer à l’acte. Ce jour-là, il élabore un plan subtil qui consiste à faire croire à la caissière, qu’il y a un problème de connexion à Internet. Pour rétablir le réseau, celle-ci, ne se doutant de rien, se rend à son bureau.

Derrière elle, le vigile la suivait, un couteau à la main. Remarquant que la caissière avait peur, Alseyni a décidé de profiter de cet avantage pour s’emparer de l’argent qui se trouvait dans la caisse. Mais tout son plan a foiré, car Kaba Ndiaye s’est farouchement battue avec lui.

Face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, Alseyni Bangoura a contesté les faits de tentative de vol avec violence, de détention d’arme illégale et de coups et blessures volontaires qui lui sont reprochés.

’Je ne l'ai en aucun moment touchée. Je ne suis ni un voleur, encore moins un agresseur’’, s'est-il défendu. Alseyni de poursuivre : ‘’Mon rôle dans l'entreprise est de la protéger. Je serai incapable de lui nuire’’.

Malgré ses dénégations, le maître des poursuites a déclaré que sa culpabilité ne souffre d’aucune contestation. À cet effet, il a requis deux ans de prison, dont six mois ferme.

Finalement, il a écopé d’une peine de prison de deux ans, dont un mois ferme, après avoir été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés
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