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Centenaire du retour à Touba de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké : Serigne Mouhamadou Moustapha, son digne héritier, au cœur de l'événement

C'est ce vendredi, à Touba, que toute la communauté mouride va célébrer le Magal de Darou Khoudoss, qui coïncide cette année avec le centenaire du retour à Touba de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, qui reste un événement inédit dans les célébrations de la communauté mouride. Une belle occasion pour tous les mourides, de rendre hommage à Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké, qui a accompli dans la dignité, l'abnégation et le courage, toutes les recommandations de son vénéré père Khadimou Rassoul, après son rappel à dieu, en 1927, à Diourbel.


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Juillet 2024 à 11:23 | | 0 commentaire(s)|

Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké, ce digne héritier de Serigne Touba, qui est venu remettre sur les rails, l'islam et le comportement de certains musulmans, a obtenu une parfaite formation et une connaissance spirituelle de haute facture, en subissant toutes les épreuves aux côtés de son vénéré père, en déportation en Mauritanie.

Ce qui lui a permis d'être, en tant que digne fils de son père, à la hauteur des principales missions que son illustre et vénéré père Khadimou Rassoul lui avaient confiées, dont celle le ramener à Touba, dans la paix, son dernier vœu auquel il tenait.

Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké s'est acquitté de cette noble mission. Et sans tarder, il a lancé les travaux des fondements de l'édifice actuel qu'est la sainte mosquée de Touba, achevée en 1963 par El Hadji Mouhamadou Fadel Mbacké dit Galass, son successeur au Khalifat en 1945, à son rappel à Dieu.

Remplacer dignement Khadimou Rassoul n'était pas chose aisée. Mais Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké n'avait aucune crainte par rapport à cela, vu que le saint père Borom Touba, fondateur de la confrérie mouride, l'y avait déjà préparé, pour toutes ces épreuves qu’il connaît à sa disparition en juillet 1927.

L'endurance dans les épreuves, la foi inébranlable et sereine et la plénitude au travail, sans cesse, lui avaient été invoqués pour toutes forces. Il ne mangeait que très peu, ne dormait pas beaucoup et travaillait tout le temps à l'édification des fondements de la grande mosquée, son œuvre monumentale sur terre, à la pose des rails et aux champs.

Pour être cet homme de DIEU, de sa dimension, Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké a traversé la difficulté de l'époque. La deuxième guerre mondiale était en cours jusqu'à son rappel à dieu. Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké est incontestablement un bon guide spirituel de grande facture, pour avoir su intelligemment résister au colon blanc et qu'il a finalement enrôlé, pour en même temps, poser le mouridisme sur son socle. Il a su, en bon père, couver la famille de Serigne Touba pendant son absence, en suppléant à son père et maître, Mame Thierno Birahim Ibra Faty. Il a réorganisé la confrérie dans un contexte où il n'était pas évident, ni facile d'œuvrer à cela, sous la colonisation française. Mais, en bon gardien averti, Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké a su mettre en œuvre ce qui était nécessaire pour que la confrérie mouride ne souffre d'aucun obstacle, pour son épanouissement et son rayonnement dans un élan de solidarité et de développement à travers le monde.







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