Les quatre hommes étaient toujours dans les locaux de la gendarmerie dans la soirée, a précisé à l'AFP à Paris un responsable de l'état-major des armées françaises, ajoutant: "le problème est en cours de règlement, à ce stade, il n'y a pas d'inquiétude".
"L'équipe de protection rapprochée du général (Stéphane) Marchenoir, chef d'état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), composée de quatre militaires français, a été arrêtée cet après-midi à l'aéroport de Bangui" alors qu'ils escortaient le général qui devait s'envoler pour Paris, a indiqué l'ambassade dans un communiqué sur ses comptes Twitter et Facebook.
- Guerre d'influence franco-russe -
De nombreux comptes privés se répandaient alors sur les réseaux sociaux en accusations contre les militaires français affirmant notamment qu'ils avaient voulu "assassiner" le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, avec force photos de leur présumé véhicule et d'armements "saisis" lors de leur interpellation.
Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d'influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.
La France reproche à la Centrafrique d'être "complice" d’une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou notamment par d'innombrables trolls sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Et Moscou reproche à Paris d'accuser la compagnie de sécurité privée russe Wagner d'avoir fait main-basse sur le pouvoir et les ressources du pays.
"L'équipe de protection rapprochée du général (Stéphane) Marchenoir, chef d'état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), composée de quatre militaires français, a été arrêtée cet après-midi à l'aéroport de Bangui" alors qu'ils escortaient le général qui devait s'envoler pour Paris, a indiqué l'ambassade dans un communiqué sur ses comptes Twitter et Facebook.
- Guerre d'influence franco-russe -
De nombreux comptes privés se répandaient alors sur les réseaux sociaux en accusations contre les militaires français affirmant notamment qu'ils avaient voulu "assassiner" le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, avec force photos de leur présumé véhicule et d'armements "saisis" lors de leur interpellation.
Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d'influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.
La France reproche à la Centrafrique d'être "complice" d’une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou notamment par d'innombrables trolls sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Et Moscou reproche à Paris d'accuser la compagnie de sécurité privée russe Wagner d'avoir fait main-basse sur le pouvoir et les ressources du pays.