Habillage de protection des pieds à la tête pour Sekou Aïdara avant d’entrer dans la zone rouge, comme les soignants appellent l’aile qui abrite les malades. L’infirmier fait partie des rares musulmans du service qui ne fêtent pas la Tabaski avec leurs proches cette année
« Je suis venu aujourd’hui m’occuper de mes malades, comme j’en ai l’habitude de le faire. Donc après le travail, on aura le temps de faire la fête. La plupart étaient choqués de me voir et pensaient que j’allais passer la fête en famille. Ils se posaient des questions. Je voulais réellement être avec la famille pour la fête mais comme on le dit souvent : le travail prime sur tout. »
Pour le moral des soignants, mais surtout des malades, un menu spécial a été concocté. « Le mouton est là, grillé avec tout ce qu’il faut, les crudités, les pommes de terre. Tabaski sans mouton, ce n’est pas la Tabaski. »
Pour l’infirmière en chef, Marie-Louise Diouf, il était important que les patients puissent fêter la Tabaski, même à l’isolement. « Les malades aussi doivent faire la fête, la vie continue. Ça aussi, ça fait partie de la prise en charge. L’état psychologique, c’est important. Et une fois que tu es cloué là, entre ces quatre murs, tu n’entends pas la famille, tu n’as rien, ça peut poser problème. Il faut qu’on leur dise qu’ils ont le droit de fêter bien qu’ils soient à l’hôpital. En toute convivialité, on veut aller vers eux faire la fête ensemble. »
Sur le pont depuis le mois de mars, une partie des soignants de confession musulmane ont pu rejoindre leurs familles pour la fête. Les catholiques eux, attendront l’Assomption, le 15 août.
RFI
« Je suis venu aujourd’hui m’occuper de mes malades, comme j’en ai l’habitude de le faire. Donc après le travail, on aura le temps de faire la fête. La plupart étaient choqués de me voir et pensaient que j’allais passer la fête en famille. Ils se posaient des questions. Je voulais réellement être avec la famille pour la fête mais comme on le dit souvent : le travail prime sur tout. »
Pour le moral des soignants, mais surtout des malades, un menu spécial a été concocté. « Le mouton est là, grillé avec tout ce qu’il faut, les crudités, les pommes de terre. Tabaski sans mouton, ce n’est pas la Tabaski. »
Pour l’infirmière en chef, Marie-Louise Diouf, il était important que les patients puissent fêter la Tabaski, même à l’isolement. « Les malades aussi doivent faire la fête, la vie continue. Ça aussi, ça fait partie de la prise en charge. L’état psychologique, c’est important. Et une fois que tu es cloué là, entre ces quatre murs, tu n’entends pas la famille, tu n’as rien, ça peut poser problème. Il faut qu’on leur dise qu’ils ont le droit de fêter bien qu’ils soient à l’hôpital. En toute convivialité, on veut aller vers eux faire la fête ensemble. »
Sur le pont depuis le mois de mars, une partie des soignants de confession musulmane ont pu rejoindre leurs familles pour la fête. Les catholiques eux, attendront l’Assomption, le 15 août.
RFI