Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Chefs d’établissements d’enseignement supérieur,
Mesdames, Messieurs les partenaires techniques et financiers,
Mesdames, Messieurs les partenaires sociaux,
Mesdames, Messieurs les enseignants-chercheurs,
Mesdames, Messieurs les membres des personnels administratif, technique et de service,
Chers étudiantes et étudiants,
Chers invités,
Je suis très ravi d’être parmi vous ce matin, pour procéder à la réception d’équipements pour 130 laboratoires pédagogiques et de recherche de nos Établissements d’Enseignement supérieur, d’une valeur de près de 52 milliards FCfa.
Ce programme prioritaire me tenait beaucoup à cœur, parce qu’il matérialise l’ambition que j’ai pour un Enseignement supérieur scientifique de qualité, qui répond aux exigences pédagogiques de son temps.
La science, c’est certes l’énoncé conceptuel, c’est la théorie et le postulat. Mais la science, c’est aussi et surtout, la théorie confrontée à l’épreuve de la pratique ; c’est le test, c’est la démonstration, la vérification et la preuve. Voilà pourquoi il faut être équipé pour passer de la théorie à la pratique.
Au demeurant, la réception de ces équipements scientifiques n’est pas un acte spontané, pour parer au plus pressé.
C’est le fruit d’une vision déclinée dans notre feuille de route pour le développement de la recherche et de l’innovation dans l’enseignement supérieur.
Je rappelle que parmi les onze décisions issues des Concertations nationales sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la première consistait à réorienter les formations vers les Sciences, les Technologies, les Sciences de l’Ingénieur et les Mathématiques, ainsi que les filières courtes, techniques et professionnelles.
Or, former dans ces domaines, requiert un plateau technique de haut niveau pour l’application pratique des enseignements théoriques.
C’est là que se trouve l’ambition du projet de construction et d’équipements de 100 nouveaux laboratoires de travaux pratiques dotés d’équipements de pointe.
Dans le même esprit, la 8e décision issue des Concertations, porte sur le nouvel élan à donner à la recherche et à l’Innovation, par la mise en place de plateformes mutualisées, avec des équipements scientifiques lourds, à la Cité du Savoir de Diamniadio. La mise en place d’un Centre national de Microscopies électroniques de dernière génération et des équipements pour le Laboratoire national de biotechnologie et de génétique moléculaire s’inscrit dans ce cadre.
Ce que nous visons avec ces différentes plateformes, c’est de faciliter à nos enseignants-chercheurs, à nos chercheurs et à nos étudiants, l’accès aux technologies modernes, en leur évitant en même temps de fréquents et coûteux déplacements à l’étranger.
Sur la même lancée, nous avons installé à la Cité du Savoir, un supercalculateur d’une puissance exceptionnelle de 537,6 téraflops, et dont la gouvernance vient d’être formalisée.
Et plus récemment, j’ai mis en place l’Agence sénégalaise d’études spatiales dont la vocation est de réunir une masse critique d’expertise capable de porter nos ambitions pour la conquête de nouveaux horizons scientifiques et techniques.
En remettant ces équipements de dernière génération, je souhaite consolider ce nouvel état d’esprit qui doit animer notre système d’enseignement-apprentissage pour le hisser à la hauteur de nos objectifs d’émergence.
Ainsi, ces équipements seront répartis entre nos 8 Universités publiques, nos 6 Instituts supérieurs d’Enseignement Professionnel l’Ecole Polytechnique de Thiès, l’Ecole supérieure Polytechnique de Dakar et les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
En plus de l’équité entre établissements, nous avons aussi voulu une répartition équitable entre les disciplines cibles, puisque les équipements sont prévus pour des filières aussi variées que l’informatique, l’électricité, la biotechnologie, la biologie, la chimie, la physique, la mécanique, le génie civil, la médecine, l’agriculture et l’agroalimentaire et les sports, entre autres.
La maîtrise du savoir et du savoir-faire dans chacun de ces domaines, exige en effet le recours aux meilleurs outils de travail pour atteindre des niveaux de performance élevés.
C’est pourquoi je suis déterminé à renforcer le nouvel élan scientifique et technique que nous voulons impulser à notre système éducatif ; parce que c’est la voie de l’émergence et du développement. Du reste, nos excellents résultats au récent concours d’Agrégation du CAMES, ainsi que la distinction qui sera remise aujourd’hui, en Italie, par le Centre international de physique théorique à notre compatriote Mouhamed Moustapha Fall, lauréat du prestigieux Prix Ramanujan des jeunes chercheurs en mathématiques, montrent ce que notre système éducatif peut produire de meilleur.
Je n’oublie pas les brillantes performances des jeunes Ahmet Babou et Rahmatoulaye Kane, tous deux élèves en classe de 3erespectivement au Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis et à l’Institut Marguerite Ndiaye de la même ville, consacrés Roi et Reine des Olympiades nationales de mathématiques. Je les félicite chaleureusement.
Voilà les bons exemples à suivre pour rappeler à tous que l’école et l’Université doivent rester des pôles d’excellence, où l’on doit rivaliser non dans la violence physique ou verbale, mais dans la quête des meilleurs résultats, pour préparer son avenir, être utile à soi, à sa famille et à son pays.
Je voudrais particulièrement insister ici sur la nécessité d’assurer un entretien régulier et rigoureux des équipements. C’est la meilleure façon d’assurer leur bon fonctionnement, leur durabilité et la rentabilité des énormes investissements que nous avons consentis pour leur acquisition.
Enfin, je félicite le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, ses équipes et nos partenaires, pour la diligence mise dans l’exécution de ce projet et l’organisation de cette belle cérémonie.
Je vous remercie de votre attention.
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Chefs d’établissements d’enseignement supérieur,
Mesdames, Messieurs les partenaires techniques et financiers,
Mesdames, Messieurs les partenaires sociaux,
Mesdames, Messieurs les enseignants-chercheurs,
Mesdames, Messieurs les membres des personnels administratif, technique et de service,
Chers étudiantes et étudiants,
Chers invités,
Je suis très ravi d’être parmi vous ce matin, pour procéder à la réception d’équipements pour 130 laboratoires pédagogiques et de recherche de nos Établissements d’Enseignement supérieur, d’une valeur de près de 52 milliards FCfa.
Ce programme prioritaire me tenait beaucoup à cœur, parce qu’il matérialise l’ambition que j’ai pour un Enseignement supérieur scientifique de qualité, qui répond aux exigences pédagogiques de son temps.
La science, c’est certes l’énoncé conceptuel, c’est la théorie et le postulat. Mais la science, c’est aussi et surtout, la théorie confrontée à l’épreuve de la pratique ; c’est le test, c’est la démonstration, la vérification et la preuve. Voilà pourquoi il faut être équipé pour passer de la théorie à la pratique.
Au demeurant, la réception de ces équipements scientifiques n’est pas un acte spontané, pour parer au plus pressé.
C’est le fruit d’une vision déclinée dans notre feuille de route pour le développement de la recherche et de l’innovation dans l’enseignement supérieur.
Je rappelle que parmi les onze décisions issues des Concertations nationales sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la première consistait à réorienter les formations vers les Sciences, les Technologies, les Sciences de l’Ingénieur et les Mathématiques, ainsi que les filières courtes, techniques et professionnelles.
Or, former dans ces domaines, requiert un plateau technique de haut niveau pour l’application pratique des enseignements théoriques.
C’est là que se trouve l’ambition du projet de construction et d’équipements de 100 nouveaux laboratoires de travaux pratiques dotés d’équipements de pointe.
Dans le même esprit, la 8e décision issue des Concertations, porte sur le nouvel élan à donner à la recherche et à l’Innovation, par la mise en place de plateformes mutualisées, avec des équipements scientifiques lourds, à la Cité du Savoir de Diamniadio. La mise en place d’un Centre national de Microscopies électroniques de dernière génération et des équipements pour le Laboratoire national de biotechnologie et de génétique moléculaire s’inscrit dans ce cadre.
Ce que nous visons avec ces différentes plateformes, c’est de faciliter à nos enseignants-chercheurs, à nos chercheurs et à nos étudiants, l’accès aux technologies modernes, en leur évitant en même temps de fréquents et coûteux déplacements à l’étranger.
Sur la même lancée, nous avons installé à la Cité du Savoir, un supercalculateur d’une puissance exceptionnelle de 537,6 téraflops, et dont la gouvernance vient d’être formalisée.
Et plus récemment, j’ai mis en place l’Agence sénégalaise d’études spatiales dont la vocation est de réunir une masse critique d’expertise capable de porter nos ambitions pour la conquête de nouveaux horizons scientifiques et techniques.
En remettant ces équipements de dernière génération, je souhaite consolider ce nouvel état d’esprit qui doit animer notre système d’enseignement-apprentissage pour le hisser à la hauteur de nos objectifs d’émergence.
Ainsi, ces équipements seront répartis entre nos 8 Universités publiques, nos 6 Instituts supérieurs d’Enseignement Professionnel l’Ecole Polytechnique de Thiès, l’Ecole supérieure Polytechnique de Dakar et les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
En plus de l’équité entre établissements, nous avons aussi voulu une répartition équitable entre les disciplines cibles, puisque les équipements sont prévus pour des filières aussi variées que l’informatique, l’électricité, la biotechnologie, la biologie, la chimie, la physique, la mécanique, le génie civil, la médecine, l’agriculture et l’agroalimentaire et les sports, entre autres.
La maîtrise du savoir et du savoir-faire dans chacun de ces domaines, exige en effet le recours aux meilleurs outils de travail pour atteindre des niveaux de performance élevés.
C’est pourquoi je suis déterminé à renforcer le nouvel élan scientifique et technique que nous voulons impulser à notre système éducatif ; parce que c’est la voie de l’émergence et du développement. Du reste, nos excellents résultats au récent concours d’Agrégation du CAMES, ainsi que la distinction qui sera remise aujourd’hui, en Italie, par le Centre international de physique théorique à notre compatriote Mouhamed Moustapha Fall, lauréat du prestigieux Prix Ramanujan des jeunes chercheurs en mathématiques, montrent ce que notre système éducatif peut produire de meilleur.
Je n’oublie pas les brillantes performances des jeunes Ahmet Babou et Rahmatoulaye Kane, tous deux élèves en classe de 3erespectivement au Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis et à l’Institut Marguerite Ndiaye de la même ville, consacrés Roi et Reine des Olympiades nationales de mathématiques. Je les félicite chaleureusement.
Voilà les bons exemples à suivre pour rappeler à tous que l’école et l’Université doivent rester des pôles d’excellence, où l’on doit rivaliser non dans la violence physique ou verbale, mais dans la quête des meilleurs résultats, pour préparer son avenir, être utile à soi, à sa famille et à son pays.
Je voudrais particulièrement insister ici sur la nécessité d’assurer un entretien régulier et rigoureux des équipements. C’est la meilleure façon d’assurer leur bon fonctionnement, leur durabilité et la rentabilité des énormes investissements que nous avons consentis pour leur acquisition.
Enfin, je félicite le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, ses équipes et nos partenaires, pour la diligence mise dans l’exécution de ce projet et l’organisation de cette belle cérémonie.
Je vous remercie de votre attention.