Yékini mord à nouveau la poussière de Demba Diop. Une deuxième défaite d’affilée qui précipite une retraite chancelante déjà au lendemain de sa déconvenue contre Balla Gaye 2, en avril 2012. Trois choses sont susceptibles d’expliquer son revers.
Le premier est lié à cet être enveloppé de drap blanc supposé être une femme présent dans son vestiaire ou Cumikaay. Une première dans une séance de lutte avec frappe. Cela a fait désordre chez les puristes. Parce que, dit-on, l’enfant de Joal-Bassoul a transgressé des règles sociales voire magico-religieuses qui excluent toute femme à y légiférer en public.
Certes, on peut s’attacher les services d’un marabout-femme. Mais ce dernier ne s’active qu’au sein de son laboratoire. Loin des yeux indiscrets. Pour prodiguer ses dernières prières. Mieux, il est souvent interdit à un lutteur de fricoter avec les femmes (copine, ou épouse, c’est selon) en plein préparatifs d’un combat.
L’autre aspect qui a fait perdre Yékin est à chercher dans la stratégie mise en place par Lac. L’ex-Roi des arènes a vu toutes ses tentatives de diriger le combat annihilées. A chaque fois, Lac brisait son élan avec des déplacements latéraux ou avec quelques pas en arrière.
Enfin, Yékini a été battu dans son domaine de prédilection: le corps à corps. Certes contre Balla Gaye 2, il avait pris l’initiative de déséquilibrer en vain son adversaire qui a effectué une rotation, avant de le projeter au sol. Ce dimanche, Lac qui avait habitué aux amateurs à exploiter la moindre faille de son adversaire est revenu avec une autre trouvaille, le plaquage. Pourtant, une spécificité de son adversaire.
Au total, Lac, avec cette victoire historique, se replace au cœur des systèmes. Avec une nouvelle cotation qui impose le respect. Aujourd’hui, il est désormais le chef de file des Vip. Même s’il y a un vainqueur dans la confrontation de ce 31 juillet entre Modou Lô et Gri-Bordeaux, cela ne changera rien au tableau d’affichage.
Senego
Le premier est lié à cet être enveloppé de drap blanc supposé être une femme présent dans son vestiaire ou Cumikaay. Une première dans une séance de lutte avec frappe. Cela a fait désordre chez les puristes. Parce que, dit-on, l’enfant de Joal-Bassoul a transgressé des règles sociales voire magico-religieuses qui excluent toute femme à y légiférer en public.
Certes, on peut s’attacher les services d’un marabout-femme. Mais ce dernier ne s’active qu’au sein de son laboratoire. Loin des yeux indiscrets. Pour prodiguer ses dernières prières. Mieux, il est souvent interdit à un lutteur de fricoter avec les femmes (copine, ou épouse, c’est selon) en plein préparatifs d’un combat.
L’autre aspect qui a fait perdre Yékin est à chercher dans la stratégie mise en place par Lac. L’ex-Roi des arènes a vu toutes ses tentatives de diriger le combat annihilées. A chaque fois, Lac brisait son élan avec des déplacements latéraux ou avec quelques pas en arrière.
Enfin, Yékini a été battu dans son domaine de prédilection: le corps à corps. Certes contre Balla Gaye 2, il avait pris l’initiative de déséquilibrer en vain son adversaire qui a effectué une rotation, avant de le projeter au sol. Ce dimanche, Lac qui avait habitué aux amateurs à exploiter la moindre faille de son adversaire est revenu avec une autre trouvaille, le plaquage. Pourtant, une spécificité de son adversaire.
Au total, Lac, avec cette victoire historique, se replace au cœur des systèmes. Avec une nouvelle cotation qui impose le respect. Aujourd’hui, il est désormais le chef de file des Vip. Même s’il y a un vainqueur dans la confrontation de ce 31 juillet entre Modou Lô et Gri-Bordeaux, cela ne changera rien au tableau d’affichage.
Senego