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Cesti- Attaques contre la Directrice: le SUDES/SR s’indigne des agissements contraires à la tradition universitaire de collégialité et, à la simple décence humaine

Depuis un certain temps, sont distillées dans la presse, à propos du CESTI et de sa directrice, un certain nombre de contre-vérités qui sont de nature, non seulement à porter atteinte à l’honorabilité de Madame la Directrice du CESTI mais également, à nuire à la réputation de l’Institution à laquelle, appartiennent pourtant ceux qui distillent ces contre-vérités. La section Sudes/Esr du CESTI s’indigne de ces agissements contraires à la tradition universitaire de collégialité et, à la simple décence humaine.


Rédigé par leral.net le Lundi 5 Août 2019 à 18:35 | | 0 commentaire(s)|

Quand on en arrive au point où, dans un communiqué de presse, on parle de « gestion boîteuse » pour qualifier le travail d’une collègue, dont on sait que le handicap s’est aggravé au cours d’une mission universitaire, l’on n’est plus dans le désaccord professionnel. Mais, dans la haine aveugle et déraisonnable. Le Sudes/ESR s’étonne, à travers un communiqué parvenu à Leral, que les autorités rectorales de l’UCAD ne prennent pas les mesures qui s’imposent, pour mettre fin à ce harcèlement public qui vise l’une des deux seules femmes Directrices d’un Établissement de notre Université.

Au lieu de cela, elles se montrent d’une surprenante tolérance face à des agissements qui ternissent l’image de notre alma mater. La section Sudes/Esr du CESTI tient, quant à elle, à manifester son soutien à la Directrice du CESTI. Les dernières calomnies dirigées contre le CESTI, affirment que la Directrice aurait, en catimini, confectionné des attestations qu’elle aurait livrées à l’État béninois.

Sur cette question, la section Sudes/Esr du CESTI tient à rétablir les vérités suivantes aux yeux de l’opinion.
1. La formation qui est sanctionnée par ces attestations, a débuté antérieurement à la prise de fonction de la directrice actuelle. Elle avait été interrompue en novembre 2015, suite à un désaccord entre l’ancienne direction du CESTI et l’État béninois.

2. Après son élection en juin 2017, la directrice actuelle a entrepris, avec le chef du projet et le coordonnateur local, des démarches qui ont permis d’une part, d’acter le principe d’une reprise de la formation et d’autre part, le versement de la somme de 39 884 891 FCfa au CESTI.

3. Contrairement aux allégations parues dans la presse, Mme la directrice du CESTI a informé le comité pédagogique, en sa séance du 10 mai 2019, de toutes les démarches entreprises, des modules à terminer et de la situation financière relative à cette formation.

4. Concernant le sérieux de la formation, dix-huit modules d’enseignement ont été dispensés par 29 enseignants du Bénin et du Sénégal. Au total, 1280 heures de formation ont été dispensées, dont 980 consacrées aux matières professionnelles.
Tous les modules ont bien évidemment été évalués par les différents intervenants.

5. A la fin de l’enseignement du module « anglais des médias » le lundi 22 juillet, un comité ad hoc, composé de la directrice du CESTI Mme Cousson Traoré Sall, du directeur des études M. Mamadou Ndiaye, du chef du projet M. Mamadou Koumé et du coordonnateur local M. Philippe Hado, directeur de journal et ancien étudiant du CESTI, a délibéré le mardi 23 juillet 2019, sur les critères retenus, pour la délivrance des attestations de réussite.

Après publication de la liste des auditeurs admis, cinquante-deux (52) attestations ont été co-signées par Mme la directrice du CESTI et par Mme le Ministre de l’Economie numérique et de la Communication, attestations qui sanctionnent une formation continue à laquelle, ont participé des enseignants, professionnels et techniciens du Sénégal et des professionnels du Bénin.

Au vu de ces informations, accuser Mme la Directrice du CESTI de « gestion solitaire » ou de « manque de transparence », relève d’une volonté manifeste de tromper l’opinion et de déstabiliser une dame, dont la seule faute semble être de ne pas préserver les prébendes, dont certains bénéficiaient antérieurement à sa prise de fonction.

Il est par ailleurs pour le moins irresponsable que, pour une vendetta personnelle, l’on se retrouve à discréditer aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale, l’un des établissements les plus prestigieux de l’Université Cheikh Anta Diop. Etablissement qui a formé des centaines de professionnels qui exercent actuellement partout dans le monde, en exhibant les valeurs d’intégrité qui sont le propre du CESTI.

La section Sudes/Esr du CESTI appelle les collègues à " se ressaisir et à penser à l’intérêt de l’Institution qui les emploie et que nous avons le devoir de préserver au-delà de nos éphémères carrières"".




Leral

Ousmane Wade