«Ceux qui ne sont pas contents, peuvent s’en aller»

On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, ni à monter à un arbre. Cela, les libéraux qui ont suivi Me Abdoulaye Wade, hier lors de l’audience qu’il a accordée aux libéraux de Podor, s’en sont rendus compte. Le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS), outré sans doute par les récentes sorties de ses camarades qui contestent ses choix et lui demandent de se retirer, balance à l’intention de ses hôtes : «Ceux qui ne sont pas contents, peuvent s’en aller».

Une sentence sèche qui tombe comme un couperet pour mettre un terme à la récréation. Le pape du Sopi dit «assumer toutes les décisions qu’il a prises». Toutefois, l’ex-chef de l’Etat a pris la précaution de tempérer un peu les ardeurs. «Je ne veux pas que ma famille politique se disperse. Qu’on le comprenne ainsi», dira également Abdoulaye Wade. Cette volonté de maintenir la barque est tellement forte que le secrétaire général du PDS demande à ses adversaires politiques du dedans comme du dehors, de déchanter. «Je suis là. Je ne vais nulle part. Je ne veux rien». Sauf bien sûr l’unité de la maison bleue et la reconquête des localités perdues telles que Médina Ndiathbé, Guédiawaye…