Les faits remontent au 1er juillet 2018. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Fimela recevaient peu après 22 heures une information anonyme portant sur un probable cas d’infanticide sur l’île de Niodior, dans le département de Foundiougne.
L’informateur leur révélait la disparition suspecte de la grossesse de la nommée Khady Sarr que personne n’a vu porter un enfant. L’enquête ouverte révélait que la mise en cause, divorcée et mère de six enfants, a contracté une grossesse des œuvres d’un certain Pape Lo, un boucher qui a séjourné à leur domicile pendant trois mois avant de partir à Dakar et depuis lors, elle était sans nouvelles de lui.
Interrogée, Khady Sarr expliquait avoir eu une idylle avec Pape Lo et a eu à entretenir avec lui des relations intimes non protégées à quatre reprises. Elle ajoutait avoir su plus tard qu’elle était tombée enceinte et elle avait décidé de ne rien dire à sa famille.
Poursuivant, elle indiquait qu’au terme de sa grossesse, elle accouchait seule d’un enfant vivant de sexe féminin, le 22 juin 2018 vers 17 heures, avant de l’étrangler et de l’enterrer dans la cuisine, justifiant ainsi son acte par les moqueries et injures de son entourage.
Le transport sur les lieux avait permis aux gendarmes de déterrer le corps du nouveau-né qui était déjà en état de décomposition. Le certificat de genre de mort dressé par la suite par le Docteur Saint Charles Nabab Kouka, médecin légiste à l’hôpital départemental de Mbour, indiquait que « le nouveau-né de sexe féminin a respiré. Le genre de mort le plus probable serait par conséquent un infanticide
Attendu qu’il résulte des déclarations constantes de l’inculpée Khady Sarr qu’elle était tombée enceinte des œuvres d’un nommé Pape Lo qui avait séjourné à leur domicile ; qu’au soir du 22 juin 2018, elle a accouché seule d’un enfant vivant de sexe féminin dans la chambre de sa mère avant de lui briser le cou et de l’enterrer dans la cuisine à l’insu de sa famille ;
que ses aveux circonstanciés à l’enquête et à l’instruction sont corroborés par le certificat de genre de mort produit après l’autopsie sur le corps de l’enfant indiquant que « le nouveauné a respiré. Le genre de mort le plus probable est l’infanticide »,
attendu que son refus de faire des visites prénatales afin de mieux dissimuler sa grossesse révèle suffisamment qu’elle avait l’intention manifeste de mettre fin à la vie de son enfant dès la naissance ;
La jeune maman de 24 ans a été jugée coupable et condamnée à cinq ans de prison ferme.
L’informateur leur révélait la disparition suspecte de la grossesse de la nommée Khady Sarr que personne n’a vu porter un enfant. L’enquête ouverte révélait que la mise en cause, divorcée et mère de six enfants, a contracté une grossesse des œuvres d’un certain Pape Lo, un boucher qui a séjourné à leur domicile pendant trois mois avant de partir à Dakar et depuis lors, elle était sans nouvelles de lui.
Interrogée, Khady Sarr expliquait avoir eu une idylle avec Pape Lo et a eu à entretenir avec lui des relations intimes non protégées à quatre reprises. Elle ajoutait avoir su plus tard qu’elle était tombée enceinte et elle avait décidé de ne rien dire à sa famille.
Poursuivant, elle indiquait qu’au terme de sa grossesse, elle accouchait seule d’un enfant vivant de sexe féminin, le 22 juin 2018 vers 17 heures, avant de l’étrangler et de l’enterrer dans la cuisine, justifiant ainsi son acte par les moqueries et injures de son entourage.
Le transport sur les lieux avait permis aux gendarmes de déterrer le corps du nouveau-né qui était déjà en état de décomposition. Le certificat de genre de mort dressé par la suite par le Docteur Saint Charles Nabab Kouka, médecin légiste à l’hôpital départemental de Mbour, indiquait que « le nouveau-né de sexe féminin a respiré. Le genre de mort le plus probable serait par conséquent un infanticide
Attendu qu’il résulte des déclarations constantes de l’inculpée Khady Sarr qu’elle était tombée enceinte des œuvres d’un nommé Pape Lo qui avait séjourné à leur domicile ; qu’au soir du 22 juin 2018, elle a accouché seule d’un enfant vivant de sexe féminin dans la chambre de sa mère avant de lui briser le cou et de l’enterrer dans la cuisine à l’insu de sa famille ;
que ses aveux circonstanciés à l’enquête et à l’instruction sont corroborés par le certificat de genre de mort produit après l’autopsie sur le corps de l’enfant indiquant que « le nouveauné a respiré. Le genre de mort le plus probable est l’infanticide »,
attendu que son refus de faire des visites prénatales afin de mieux dissimuler sa grossesse révèle suffisamment qu’elle avait l’intention manifeste de mettre fin à la vie de son enfant dès la naissance ;
La jeune maman de 24 ans a été jugée coupable et condamnée à cinq ans de prison ferme.