La jurisprudence Barthélémy Dias sur l’affaire Ndiaga Diouf qui a occasionné la révocation de Dias-fils de la mairie de Dakar inspire Serigne Mboup et ses partisans. Ces derniers veulent que les nouvelles autorités usent des décisions de la Cour suprême, «annulant les élections de la Chambre de commerce» pour constater «l’illégalité» de Abdoulaye Sow à la tête de la Chambre de Commerce de Dakar. «Barth a été enlevé par une décision de justice. La même démarche doit être utilisée à la Chambre de Commerce», a déclaré l’opérateur économique Mor Seck, en conférence de presse, hier.
De son côté, Serigne Mboup estime que l’Etat doit régler ce problème pour qu’il puisse pousser le secteur informel à se formaliser et pour élargir en même temps l’assiette fiscale. Surtout, poursuit-il, que le problème est resté intact depuis 15 ans.
D’après Walfadjri, le Président du Conseil national des dirigeants d’entreprises du Sénégal (Cndes), Birane Yaya Wane rappelle que ce contentieux est le plus vieux des tribunaux. C’est pourquoi il affirme que l’Etat doit définitivement le régler. «Il y a du faux à l’élection de 2010 avec de fausses procurations. J’avais porté plainte et ce que je disais s’est avéré dans les enquêtes. Et on a fait annuler trois sous sections. Mais le président Macky Sall avait décidé de mettre le dossier sous le coude», martèle M. Wane. Qui par la même occasion, a indiqué avoir écrit au nouveau ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop mais aucune réponse, malgré le JubJubal Jubanti prôné par les nouvelles autorités.
Outré, Mor Seck, souligne que ce qui se passe dans les Chambres de Commerce ne se passerait jamais sur la scène politique. Selon lui, le secteur privé doit prendre le relais pour participer au développement du pays. Malheureusement, regrette-t-il, les organisations patronales ne veulent pas que les Chambres de Commerce se développent.
Un contentieux vieux de 15 ans
« C’est un combat national. On doit organiser une élection pour qu’on ait un homme reconnu par tous. Car, ces gens qui ne sont pas élus et n’ont pas de légitimité pour gérer tous les fonds des opérateurs économiques. C’est une affaire de démocratie économique après la démocratie politique. Si on laisse les choses continuer, ce sera comme les partis politiques et la presse que l’on cherche à assainir», peste Mor Seck invitant à recentrer l’économie du Sénégal autour des Chambres de Commerce.
Selon lui, l’Etat a une posture, une signature mais pas de solutions. Car, à l’en croire, beaucoup de réalisations en matière d’infrastructures l’ont été par offres spontanées. «Il nous faut prendre une nouvelle dynamique purement ancrée dans l’économie», renchérit Babacar Guèye, opérateur économique. «Nous avons écrit au président de la Chambre de commerce pour l’écouter mais sans succès. Nous avons prévu en tant que citoyen de tenir un sit-in devant l’institution consulaire, comme nous l’avons fait pour les accords de pêche ou encore le départ des bases militaires françaises», indique pour sa part Mourtalla Seck du collectif Nio Lank.
En tout état de cause, Serigne Mboup appelle à revenir à la légalité au niveau de la Chambre de Commerce de Dakar. Parce que, dit-il, l’Etat met plus de 200 milliards de F Cfa dans les agences d’accompagnement du secteur privé alors que le travail peut être fait dans les Chambres de Commerce.
En outre, M. Mboup et ses amis ont fustigé l’octroi par le Conseil Sénégalais des Chargeurs de subventions de 100 millions de francs Cfa aux quatre organisations patronales que sont le Conseil national du patronat (Cnp), la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), le Groupe économique solidaire (Ges) et l’Unacois que «le nouveau directeur a justement bloqué». «L’Etat parle de changement systémique, il doit s’attaquer à ce problème par priorité. C’est une affaire juridique», estime Serigne Mboup.
De son côté, Serigne Mboup estime que l’Etat doit régler ce problème pour qu’il puisse pousser le secteur informel à se formaliser et pour élargir en même temps l’assiette fiscale. Surtout, poursuit-il, que le problème est resté intact depuis 15 ans.
D’après Walfadjri, le Président du Conseil national des dirigeants d’entreprises du Sénégal (Cndes), Birane Yaya Wane rappelle que ce contentieux est le plus vieux des tribunaux. C’est pourquoi il affirme que l’Etat doit définitivement le régler. «Il y a du faux à l’élection de 2010 avec de fausses procurations. J’avais porté plainte et ce que je disais s’est avéré dans les enquêtes. Et on a fait annuler trois sous sections. Mais le président Macky Sall avait décidé de mettre le dossier sous le coude», martèle M. Wane. Qui par la même occasion, a indiqué avoir écrit au nouveau ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop mais aucune réponse, malgré le JubJubal Jubanti prôné par les nouvelles autorités.
Outré, Mor Seck, souligne que ce qui se passe dans les Chambres de Commerce ne se passerait jamais sur la scène politique. Selon lui, le secteur privé doit prendre le relais pour participer au développement du pays. Malheureusement, regrette-t-il, les organisations patronales ne veulent pas que les Chambres de Commerce se développent.
Un contentieux vieux de 15 ans
« C’est un combat national. On doit organiser une élection pour qu’on ait un homme reconnu par tous. Car, ces gens qui ne sont pas élus et n’ont pas de légitimité pour gérer tous les fonds des opérateurs économiques. C’est une affaire de démocratie économique après la démocratie politique. Si on laisse les choses continuer, ce sera comme les partis politiques et la presse que l’on cherche à assainir», peste Mor Seck invitant à recentrer l’économie du Sénégal autour des Chambres de Commerce.
Selon lui, l’Etat a une posture, une signature mais pas de solutions. Car, à l’en croire, beaucoup de réalisations en matière d’infrastructures l’ont été par offres spontanées. «Il nous faut prendre une nouvelle dynamique purement ancrée dans l’économie», renchérit Babacar Guèye, opérateur économique. «Nous avons écrit au président de la Chambre de commerce pour l’écouter mais sans succès. Nous avons prévu en tant que citoyen de tenir un sit-in devant l’institution consulaire, comme nous l’avons fait pour les accords de pêche ou encore le départ des bases militaires françaises», indique pour sa part Mourtalla Seck du collectif Nio Lank.
En tout état de cause, Serigne Mboup appelle à revenir à la légalité au niveau de la Chambre de Commerce de Dakar. Parce que, dit-il, l’Etat met plus de 200 milliards de F Cfa dans les agences d’accompagnement du secteur privé alors que le travail peut être fait dans les Chambres de Commerce.
En outre, M. Mboup et ses amis ont fustigé l’octroi par le Conseil Sénégalais des Chargeurs de subventions de 100 millions de francs Cfa aux quatre organisations patronales que sont le Conseil national du patronat (Cnp), la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), le Groupe économique solidaire (Ges) et l’Unacois que «le nouveau directeur a justement bloqué». «L’Etat parle de changement systémique, il doit s’attaquer à ce problème par priorité. C’est une affaire juridique», estime Serigne Mboup.