L’ex-gendarme, devenue chancelière, après avoir réussi au concours de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), sur autorisation de sa hiérarchie, est aujourd’hui considérée comme « militaire manquant à l’appel ». Autrement dit, une déserteuse ! Une arrestation qui a fait sortir l’Amicale des chanceliers des Affaires étrangères du Sénégal et l’Union des conseillers des Affaires étrangères du Sénégal, de leurs gonds
Les deux amicales, qui s’indignent du traitement «dégradant » réservé à leur collègue, régulièrement en service au département depuis le 6 juillet 2023, sont revenues sur les détails de cette rocambolesque affaire, dans un communiqué conjoint.
« Madame Sène, alors Maréchal des Logis-chef de la Gendarmerie nationale, a été autorisée par la hiérarchie militaire, à se présenter au concours professionnel du cycle B de l’ENA, session 2018, qu’elle a brillamment réussi », rappellent les chanceliers dans leur communiqué.
Poursuivant, ils confient qu’à l’issue de la formation, « le Directeur général de l’ENA n’a pas pris les dispositions nécessaires, pour permettre à Madame Sène de rejoindre le corps des chanceliers ». L’affaire a atterri sur la table du juge. Ainsi, informent-ils, la Cour suprême, par arrêté numéro 53 du 10 novembre 2022, a tranché en faveur de l’ancienne MDL-Chef. Sur la base de cette décision de justice, le Premier ministre et le ministre de la Fonction Publique, ont subséquemment autorisé Madame Sène à prendre service.
Faisant fi de l’arrêt de la Cour Suprême (une juridiction dont décidément les décisions ne valent pas tripette !) et des actes administratifs subséquents en faveur de l’intéressée, selon les chanceliers, la Gendarmerie a néanmoins procédé à l’arrestation de Marie Diagne Sène, qu’elle continue de considérer comme « déserteur ».
Outrées par cet acte « inélégant » envers leur collègue, les deux Amicales exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue. Dans ce bras de fer, les chanceliers se « réservent le droit d’user de tout moyen légal pour faire rétablir leur collègue dans ses droits ». D’ici à ce que le Général Moussa Fall fasse jeter tous les chanceliers des Affaires étrangères au gnouf !
Le Témoin
Les deux amicales, qui s’indignent du traitement «dégradant » réservé à leur collègue, régulièrement en service au département depuis le 6 juillet 2023, sont revenues sur les détails de cette rocambolesque affaire, dans un communiqué conjoint.
« Madame Sène, alors Maréchal des Logis-chef de la Gendarmerie nationale, a été autorisée par la hiérarchie militaire, à se présenter au concours professionnel du cycle B de l’ENA, session 2018, qu’elle a brillamment réussi », rappellent les chanceliers dans leur communiqué.
Poursuivant, ils confient qu’à l’issue de la formation, « le Directeur général de l’ENA n’a pas pris les dispositions nécessaires, pour permettre à Madame Sène de rejoindre le corps des chanceliers ». L’affaire a atterri sur la table du juge. Ainsi, informent-ils, la Cour suprême, par arrêté numéro 53 du 10 novembre 2022, a tranché en faveur de l’ancienne MDL-Chef. Sur la base de cette décision de justice, le Premier ministre et le ministre de la Fonction Publique, ont subséquemment autorisé Madame Sène à prendre service.
Faisant fi de l’arrêt de la Cour Suprême (une juridiction dont décidément les décisions ne valent pas tripette !) et des actes administratifs subséquents en faveur de l’intéressée, selon les chanceliers, la Gendarmerie a néanmoins procédé à l’arrestation de Marie Diagne Sène, qu’elle continue de considérer comme « déserteur ».
Outrées par cet acte « inélégant » envers leur collègue, les deux Amicales exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue. Dans ce bras de fer, les chanceliers se « réservent le droit d’user de tout moyen légal pour faire rétablir leur collègue dans ses droits ». D’ici à ce que le Général Moussa Fall fasse jeter tous les chanceliers des Affaires étrangères au gnouf !
Le Témoin