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Chantier de l’hôpital de Ourossogui : Les travaux arrêtés par les ouvriers pour cause de non paiement de deux mois de salaire

Alors que son ouverture était prévue en juin prochain, le nouvel hôpital de Ourossogui est à l’arrêt depuis deux jours. Les ouvriers, recrutés comme journaliers, réclament leur salaire des mois de janvier et de février. Ils ont tenu une manifestation, hier, devant le chantier pour protester contre cette situation qui ne cesse de perdurer.


Rédigé par leral.net le Vendredi 10 Mars 2023 à 10:11 | | 0 commentaire(s)|

Plus de 200 ouvriers, travaillant dans le chantier du nouvel hôpital de Ourossogui, manifestent depuis trois jours pour réclamer leur salaire. Selon eux, depuis deux mois, aucun d’entre eux n’a reçu un seul franc de leur dû du mois de janvier et février.

‘’Nous sommes plus de 200 ouvriers à travailler comme journaliers dans ce chantier de l’hôpital. Depuis deux mois, nous courrons derrière nos salaires. Les responsables, des Chinois, ne nous disent rien de clair. Pour protester contre cette situation, nous avons fermé le chantier pour réclamer nos salaires’’, a dit Goumbo Sy, un ouvrier.

D’après lui, les responsables sont tous partis à Dakar laissant les employés dans l’incertitude.

‘’Le chantier est presque à l’arrêt depuis deux jours. Personne ne travaille sur le site parce que nous avons bloqué les entrées. Un des représentants des Chinois nous a promis que la situation va être décantée, ce vendredi, mais nous n’espérons rien d’eux, car ils nous répètent la même chose depuis plusieurs semaines’’, a ajouté le jeune homme.

Cette situation a failli dégénérer, il y a quelques semaines, à la fin du mois de janvier. En effet, ces ouvriers s’étaient déplacés pour aller devant l’agence de la Banque nationale de développement économique (BNDE) d’Ourossogui où leurs salaires sont domiciliés pour espérer percevoir leur argent. Ce qui n’a pas pu se faire, créant ainsi un énorme attroupement devant l’agence.

Selon une source, cette situation s’explique parle fait que plusieurs d’entre eux, au moment de s’inscrire pour le recrutement, avaient remis de fausses pièces d’identité. Ce qui complique depuis lors les choses.
Le Témoin