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Cheikh Abdoul Khadre Cissokho : « Abdou Diouf était le gardien de la séparation des pouvoirs »

L’ancien président de l’Assemblée Nationale, Cheikh Abdoul Khadre Cissokho sur les ondes de Sud Fm, se dit « mal à l’aise de voir l’institution qu’il dirigeait gérée de la sorte ». Allusion faite aux retouches de la constitution pour faire débarquer Macky Sall et réduire la durée de l’exercice à un an. « Avec le recul, je suis mal à l’aise de voir les choses se passer ainsi. Des modifications constitutionnelles pour faire débarquer un président de l’Assemblée Nationale et de réduire son mandat à un an », se désole-t-il. Et de s’en convaincre que « avec un an d’exercice, le président de l’Assemblée nationale ne peut tien faire. Il reste es bras croisés ».


Rédigé par leral.net le Samedi 24 Avril 2010 à 14:34 | | 1 commentaire(s)|

Cheikh Abdoul Khadre Cissokho : « Abdou Diouf était le gardien de la séparation des pouvoirs »

Dans son argumentation, il laisse entendre que quelque chose manque dans la formation libérale. A savoir, la gestion d’un pays.

« Il faut distinguer le Ps des autres partis politiques. Cette formation a obtenu l’indépendance après une lutte âpre de beaucoup d’intellectuels qui avaient pour mission de fonder un Etat. Il fallait donc mettre l’accent sur la formation des ressources humaines », a fait remarquer M. Cissokho. Et l’ancien président de l’Assemblée nationale de révéler que « avant toute nomination, des enquêtes secrètes étaient menées ». « Il y avait une telle confiance entre Diouf et moi qu’il était impossible de se dresser l’un contre l’autre, malgré les multiples pressions qui s’exerçaient sur moi », ajoute-t-il. « C’est parce que, soutient-il, Abdou Diouf était le gardien de la séparation des pouvoirs ».

Abordant la politique agricole du régime de l’alternance, Cheikh Abdoul Khadre Cissokho se dit gêné de voir que « les libéraux ont des réactions très juvéniles ». D’ailleurs, ils les invitera à « respecter les Sénégalais pour ne pas avancer des chiffres inexacts ». Pour lui, la politique agricole de Wade est un « couper à tout irréfléchi ».

« Au début, le Ps procédait à la formation des hommes et la création des Gie. Cela a permis, au moins, aux agriculteurs de se sentir citoyens d’un pays, au plan professionnel. Ensuite, nous avions organisé des filières, mené des études pédologiques plus fines, mis en place la recherche fondamentale et la recherche appliquée pour développer les variétés etc. »

Contrairement à la nouvelle orientation agricole du régime libéral, l’ancien ministre du Développement rural, semble catégorique en disant « que le Sénégal ne peut jamais se débarrasser de la filière arachidière ; l’arachide constitue une source de revenus pour les paysans ». C’est ainsi qu’il prône l’organisation du monde rural en suivant les traces du Ps et non en tournant le dos à ce secteur, la diversification. Et en faisant attention aux tracteurs, parce qu’inadaptés aux sols « joor », en développant des plans cadastraux, village par village, pour se mettre dans le cadre de l’autosuffisance alimentaire.

Abdou TIMERA

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1.Posté par skniper le 25/04/2010 15:06 | Alerter
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