De l’avis de l’auteur de « L’Aventure ambiguë », il est temps pour le Chef de l’Etat de quitter le pouvoir pour ne pas anéantir sa carrière politique. Selon lui, Me Wade, candidat à un troisième mandat à 86 ans, doit renoncer à sa candidature.
« J’ai deux ans de moins que loin mais à sa place, je n’aurais pas cherché à poursuivre cette responsabilité. Il y a lieu de craindre qu’il détruise tout ce qu’il a fait », a déclaré le romancier.
Et de lancer cette invite au président : « je garde une grande estime pour lui, pour le travail qu’il a fait. J’espère que la sagesse va l’inspirer pour qu’il sauvegarde tout le bien qu’il a fait qu’il a faite ».
« Il faut savoir partir à temps en ne sollicitant pas un troisième mandat », a insisté le patriarche qui exhorte le président à avoir « de la pitié et de la considération envers la jeunesse ».
Très septique quant à l’avenir du Sénégal, Cheikh Hamidou Kane invite « à la sagesse des dirigeants pouvoir et opposition de la société, les religieux pour arrêter les dégâts assez considérables ». Car dit-il, « il vaut mieux trouver une solution à la crise parce que le pouvoir perdrait plus avec la violence et les innocents seront plus victimes ».
Sur sa lancée, il a déploré le fait que personne n’ait plus de respect pour le président Abdoulaye Wade. A ce propos, il impute la faute à l’attitude de celui-ci en faisant allusion au projet de dévolution monarchique du pouvoir et aux éloges faits très souvent par le président à l’endroit de son fils Karim Wade.
« Il a tort de porter ce jugement sur la jeunesse sénégalaise. J’aurais voulu que Wade s’inspire de Senghor qui n’a pas associé ses enfants de la gestion de l’Etat », a-t-il souligné.
Outre le fait d’associer son fils dans la gestion du pays, Cheikh Hamidou Kane, en veut également au Chef de l’Etat pour son manque de confiance aux ressources humaines sénégalaises. « C’est lui qui fait tout à la place des ministres, directeurs de services au point de démanteler l’administration », a-t-il souligné.
By Xalima
« J’ai deux ans de moins que loin mais à sa place, je n’aurais pas cherché à poursuivre cette responsabilité. Il y a lieu de craindre qu’il détruise tout ce qu’il a fait », a déclaré le romancier.
Et de lancer cette invite au président : « je garde une grande estime pour lui, pour le travail qu’il a fait. J’espère que la sagesse va l’inspirer pour qu’il sauvegarde tout le bien qu’il a fait qu’il a faite ».
« Il faut savoir partir à temps en ne sollicitant pas un troisième mandat », a insisté le patriarche qui exhorte le président à avoir « de la pitié et de la considération envers la jeunesse ».
Très septique quant à l’avenir du Sénégal, Cheikh Hamidou Kane invite « à la sagesse des dirigeants pouvoir et opposition de la société, les religieux pour arrêter les dégâts assez considérables ». Car dit-il, « il vaut mieux trouver une solution à la crise parce que le pouvoir perdrait plus avec la violence et les innocents seront plus victimes ».
Sur sa lancée, il a déploré le fait que personne n’ait plus de respect pour le président Abdoulaye Wade. A ce propos, il impute la faute à l’attitude de celui-ci en faisant allusion au projet de dévolution monarchique du pouvoir et aux éloges faits très souvent par le président à l’endroit de son fils Karim Wade.
« Il a tort de porter ce jugement sur la jeunesse sénégalaise. J’aurais voulu que Wade s’inspire de Senghor qui n’a pas associé ses enfants de la gestion de l’Etat », a-t-il souligné.
Outre le fait d’associer son fils dans la gestion du pays, Cheikh Hamidou Kane, en veut également au Chef de l’Etat pour son manque de confiance aux ressources humaines sénégalaises. « C’est lui qui fait tout à la place des ministres, directeurs de services au point de démanteler l’administration », a-t-il souligné.
By Xalima