« Que tous les maçons viennent, je prendrai leurs dons. Moi, étant musulman, guide religieux, chargé de promouvoir et d’apporter la paix dans ce monde, si je retrouve sur mon chemin quelqu’un qui n’est pas de ma religion mais qui me propose cette paix en décidant d’y apporter tout ce qu’il faut, je ne peux que lui tendre la main», a avancé le président du comité.
Le guide religieux semble ne pas accorder de l’importance à ce qui se dit. L’essentiel est que le monde les écoute, du moins que les messages qui sont véhiculés à travers ce sommet par les différents intervenants, n’entrent pas dans l’oreille d’un sourd.
« Je ne fuirai pas, je me mettrai en face d’eux. Ce qu’ils font de bon me réconforte dans ma position de talibé de Cheikhoul Khadim. Dans la vie, il faut faire son autocritique au lieu de critiquer le sommet », ajoute-t-il.
«Tous les francs-maçons du monde peuvent se retrouver, s’ils me donnent, je prends pour le mettre au service de Dieu. L’essentiel, c’est que je ne manquerai jamais à mes devoirs de musulman tant que j’ai ma tête et mon esprit sur moi », s’explique- t-il.
Faisant allusion aux retombées économiques dudit sommet, Cheikh Mansour Diouf déclare qu'« aujourd’hui, il y a 1200 personnes qui sont invitées à Dakar, qui occupent tous les hôtels de la place, pleins pendant des jours. C’est le tourisme religieux et étatique qui a été prôné à Dakar ».
Avant d’évoquer la coopération que la FPU veut établir avec l’Etat du Sénégal. « Ils m’ont demandé de trouver un immeuble pour abriter leur siège surplace et essayer de voir comment ils peuvent coopérer avec le Sénégal », dit-il.
Ce sommet de deux jours (18-19 janvier) se tient au centre de conférence international Abdou Diouf, sous la présidence du Président Macky Sall. Et pour M. Diouf, le Sénégal a été honoré grâce à la ferveur religieuse des populations, au leadership de son Président et à l’amour que la fondatrice de la fondation porte à l’ile de Gorée.
Libération