Feace à la seconde vague de la pandémie, que préconisez-vous ?
Vous savez, dans cette phase très critique, nous avons besoin d’avoir un accompagnement en matériels sanitaires conséquents pour toutes les écoles. Vraiment, je réitère cette demande pour toutes les écoles. Et, en faisant le terrain, nous nous sommes rendus compte qu’il y a un déficit en matériels sanitaires.
Ceci n’est pas conforme à l’annonce du couvre-feu et à l’état d’urgence. Ceci n’est pas conforme à toutes ces mesures édictées par le premier des Sénégalais. Le matériel sanitaire conséquent et disponible dans toutes les écoles, c’est cela qui pourrait nous faire comprendre que nous avons finalement retenu que l’école pouvait être davantage protégée.
Nous pensons qu’il faut aussi avoir un dispositif de connexion de nos infrastructures du réseau scolaire de manière générale. La Covid-19, nous a rappelé évidemment que le maître-mot doit être l’hygiène.
Quand on parle d’hygiène, nous devons veiller à avoir des points d’eau dans toutes les écoles, avoir des blocs sanitaires qui sont fonctionnels. Nous n’avons pas vu d’actions concrètes dans les écoles qui vont dans le sens de corriger ou de mettre en place un dispositif d’assainissement et de corriger tout ce qui est lié au réseau scolaire.
Il faut également agir sur ces questions-là liées au réseau scolaire. Le troisième élément, c’est que nous devons juste comprendre que protéger l’école, protéger les enseignants, protéger les élèves, a un double bénéfice, car, ils ne seront pas des vecteurs de propagation du virus.
C’est un bénéfice, parce qu’ils font quatre millions. Ils font le quart de la population qui rentre dans leurs familles respectives. C’est le Sénégal en miniature que représente l’école. Ils peuvent être aussi des actions de conscientisation des familles.
Sur quoi faut-il travailler essentiellement ?
Nous pensons qu’il nous faut travailler à ce qu’il ait évidemment un dispositif participatif d’alerte. Si nous continuons à considérer le fonctionnement de l’école qui permet évidemment de pouvoir établir à temps les cas suspects et de pouvoir leur apporter des réponses assez urgentes.
Ce dispositif inclusif d’alerte, à travers des communautés de veille qui avaient été mises en place lors de la première vague, doivent être redynamisé pour devenir plus fonctionnels. Cela est aussi un élément qui est essentiel.
Il est essentiel qu’on puisse avoir une attention particulière pour les plus vulnérables, pour les plus démunis. Au niveau de la Cosydep, notre conviction n’est pas dans cette situation de dire mon enfant ou le vôtre qui nous intéresse, mais tout le monde.
Nous avons un minimum de moyens pour les accompagner. Mais, imaginez l’enfant qui est dans la profondeur du pays, qui a un parent qui préfèrerait mettre ses 100 francs Cfa pour l’achat d’une baguette de pain à la place du masque. Donc, cet enfant compte sur son premier papa qui est l’Etat du Sénégal. Il faudrait qu’on puisse orienter les ressources, les stratégies, tout ce qui est en tout cas dispositif d’accompagnement, vers les plus vulnérables. Nous savons que le gouvernement a eu à donner des vivres. Cette aide était évidemment pour les familles les plus modestes. Donc, aujourd’hui, nous devons avoir plus d’attention..
Que faire de manière concrète pour soutenir les enfants ?
Nous considérons aujourd’hui que les ressources financières, l’intelligence des Sénégalais devraient aussi être orientées vers les enfants les plus vulnérables. Mais malheureusement, nous savons que nous sommes dans un monde quelque part très individualiste.
Parler de la Covid-19 dans le secteur de l’éducation, c’est rappeler une leçon apprise lors de la première vague, qui était que le Sénégal devrait encore faire des efforts pour se rapprocher des normes standards en matière d’éducation.
Vous le savez, lors de la première vague, avec la reprise, il y a eu des résultats bien appréciés par rapport aux examens scolaires, même si nous considérons que nous devons faire encore mieux. Mais, ce sont de bons résultats comparés aux années antérieures. Nous savons que les causes sont évidemment dans les effectifs qui avaient été recrutés.
Donc aujourd’hui, il nous faut revoir nos priorités par rapport à l’éducation et faire en sorte qu’on n’ait plus d’enseignants pour avoir des effectifs moins pléthoriques.
Mais aussi, faire en sorte qu’on ait plus d’inspecteurs, pour qu’il y ait un dispositif approprié de suivi des enseignants.
Avec « Tribune »
Vous savez, dans cette phase très critique, nous avons besoin d’avoir un accompagnement en matériels sanitaires conséquents pour toutes les écoles. Vraiment, je réitère cette demande pour toutes les écoles. Et, en faisant le terrain, nous nous sommes rendus compte qu’il y a un déficit en matériels sanitaires.
Ceci n’est pas conforme à l’annonce du couvre-feu et à l’état d’urgence. Ceci n’est pas conforme à toutes ces mesures édictées par le premier des Sénégalais. Le matériel sanitaire conséquent et disponible dans toutes les écoles, c’est cela qui pourrait nous faire comprendre que nous avons finalement retenu que l’école pouvait être davantage protégée.
Nous pensons qu’il faut aussi avoir un dispositif de connexion de nos infrastructures du réseau scolaire de manière générale. La Covid-19, nous a rappelé évidemment que le maître-mot doit être l’hygiène.
Quand on parle d’hygiène, nous devons veiller à avoir des points d’eau dans toutes les écoles, avoir des blocs sanitaires qui sont fonctionnels. Nous n’avons pas vu d’actions concrètes dans les écoles qui vont dans le sens de corriger ou de mettre en place un dispositif d’assainissement et de corriger tout ce qui est lié au réseau scolaire.
Il faut également agir sur ces questions-là liées au réseau scolaire. Le troisième élément, c’est que nous devons juste comprendre que protéger l’école, protéger les enseignants, protéger les élèves, a un double bénéfice, car, ils ne seront pas des vecteurs de propagation du virus.
C’est un bénéfice, parce qu’ils font quatre millions. Ils font le quart de la population qui rentre dans leurs familles respectives. C’est le Sénégal en miniature que représente l’école. Ils peuvent être aussi des actions de conscientisation des familles.
Sur quoi faut-il travailler essentiellement ?
Nous pensons qu’il nous faut travailler à ce qu’il ait évidemment un dispositif participatif d’alerte. Si nous continuons à considérer le fonctionnement de l’école qui permet évidemment de pouvoir établir à temps les cas suspects et de pouvoir leur apporter des réponses assez urgentes.
Ce dispositif inclusif d’alerte, à travers des communautés de veille qui avaient été mises en place lors de la première vague, doivent être redynamisé pour devenir plus fonctionnels. Cela est aussi un élément qui est essentiel.
Il est essentiel qu’on puisse avoir une attention particulière pour les plus vulnérables, pour les plus démunis. Au niveau de la Cosydep, notre conviction n’est pas dans cette situation de dire mon enfant ou le vôtre qui nous intéresse, mais tout le monde.
Nous avons un minimum de moyens pour les accompagner. Mais, imaginez l’enfant qui est dans la profondeur du pays, qui a un parent qui préfèrerait mettre ses 100 francs Cfa pour l’achat d’une baguette de pain à la place du masque. Donc, cet enfant compte sur son premier papa qui est l’Etat du Sénégal. Il faudrait qu’on puisse orienter les ressources, les stratégies, tout ce qui est en tout cas dispositif d’accompagnement, vers les plus vulnérables. Nous savons que le gouvernement a eu à donner des vivres. Cette aide était évidemment pour les familles les plus modestes. Donc, aujourd’hui, nous devons avoir plus d’attention..
Que faire de manière concrète pour soutenir les enfants ?
Nous considérons aujourd’hui que les ressources financières, l’intelligence des Sénégalais devraient aussi être orientées vers les enfants les plus vulnérables. Mais malheureusement, nous savons que nous sommes dans un monde quelque part très individualiste.
Parler de la Covid-19 dans le secteur de l’éducation, c’est rappeler une leçon apprise lors de la première vague, qui était que le Sénégal devrait encore faire des efforts pour se rapprocher des normes standards en matière d’éducation.
Vous le savez, lors de la première vague, avec la reprise, il y a eu des résultats bien appréciés par rapport aux examens scolaires, même si nous considérons que nous devons faire encore mieux. Mais, ce sont de bons résultats comparés aux années antérieures. Nous savons que les causes sont évidemment dans les effectifs qui avaient été recrutés.
Donc aujourd’hui, il nous faut revoir nos priorités par rapport à l’éducation et faire en sorte qu’on n’ait plus d’enseignants pour avoir des effectifs moins pléthoriques.
Mais aussi, faire en sorte qu’on ait plus d’inspecteurs, pour qu’il y ait un dispositif approprié de suivi des enseignants.
Avec « Tribune »