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Cheikh Meïssa Ndiaye, sénateur et ancien compagnon du chef de l’Etat «Il y a des membres de l’opposition qui vont voter pour Me Wade en 2 012»

A la veille de l’investiture de Me Wade comme candidat de la majorité présidentielle en 2 012, le sénateur, Cheikh Meïssa Ndiaye, l’un des responsables les plus fidèles et les plus engagés auprès du chef de l’Etat, ne peut s’empêcher de regarder dans le rétroviseur. Ce, pour revenir sur le parcours du combattant du Secrétaire Général National du Parti Démocratique Sénégalais (Pds).


Rédigé par leral.net le Mercredi 21 Décembre 2011 à 02:48 | | 0 commentaire(s)|

Cheikh Meïssa Ndiaye, sénateur et ancien compagnon du chef de l’Etat «Il y a des membres de l’opposition qui vont voter pour Me Wade en 2 012»
Un parcours qui est particulièrement marqué par le courage et l’abnégation de l’homme qui, malgré le fait qu’il ait toujours eu de quoi subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, n’a pas cessé de se battre pour que ses concitoyens aient de meilleures conditions de vie. Le sénateur est aussi revenu sur l’opposition dont il est l’un des bourreaux pour les multiples ralliements dont il est à l’origine. Une opposition qui sera laminée par la majorité au soir du 26 février 2 012 et dont certains des membres vont favoriser la victoire de la mouvance présidentielle.

Le congrès d’investiture de Me Wade, qui se déroule les 22 et 23 décembre courant, réveille bien des souvenirs chez l’un des plus anciens compagnons du Président de la République, en l’occurrence, Cheikh Meïssa Ndiaye. Le sénateur ne manque pas, en effet, de se remémorer les moments de galère que le chef de l’Etat a vécus avec un régime socialiste intolérant à souhait. Ce qui n’a jamais découragé ce dernier dans son combat pour un meilleur devenir du Sénégal et de l’Afrique. « Le Pds a été le fruit de la volonté de Me Wade qui l’a créé en 1 974. Il a été le seul à mettre sur pied cette formation politique, les règlements intérieurs, les statuts, un programme libéral qui est appliqué jusqu’à présent, un projet de société axé sur le libéralisme. Il avait, entre 1 976 et 1 977, acheté 100 voitures de sa propre poche, du matériel sono, etc. Il a souffert, il s’est sacrifié pour le parti au risque de sa vie. En 26 ans d’opposition, il a vécu toutes sortes de brimades. A maintes reprises, il a été victime de tentatives d’assassinat, de privation de ses droits et de sa liberté. Pourtant, il était milliardaire avant d’arriver au pouvoir en sa qualité d’avocat et de consultant international. Mais, c’est parce qu’il a de l’ambition pour le Sénégal et pour l’Afrique qu’il s’est toujours battu » a-t-il indiqué.

« Des membres de l’opposition voteront pour Me Wade »

Le débat sur la candidature de Me Wade n’est ni plus ni moins qu’un faux débat. C’est, du moins, la conviction du sénateur. Selon lui, au-delà du Pds, cette candidature est souhaitée et voulue par toutes les populations. « Non seulement le Pds, mais tous les Sénégalais, toutes couches confondues, soutiennent cette candidature. Et cela, pas parce qu’ils sont des libéraux mais, parce qu’ils sont soucieux de l’intérêt supérieur du pays et parce qu’ils souhaitent que Me Wade termine les importants chantiers qu’il a initiés. C’est une candidature voulue par la majorité des Sénégalais et valable selon la Constitution » dira-t-il. D’ailleurs, à l’en croire, « il y a des membres de l’opposition qui vont voter pour Wade ». Pour la bonne raison qu’ils ont compris que l’opposition n’a pas d’argument encore moins d’électeurs. Parce qu’ils savent que l’opposition sera battue par Me Wade à plate couture. Et M. Ndiaye de prédire un pourcentage de vote de 80 % dans le monde rural où le chef de l’Etat avait enregistré 70 % lors de la dernière élection présidentielle. Une conviction qu’il argument par les nombreuses défections que l’on constate au niveau des partis de l’opposition au profit de la mouvance présidentielle.

« Depuis quelques semaines, des partis de l’opposition comme l’Afp de Moustapha Niasse, la Ld d’Abdoulaye Bathily et le Ps d’Ousmane Tanor Dieng, sont délestés de certains de leurs militants qui sont en train de rejoindre le Pds. Il en est de même pour l’Apr de Macky Sall et Rewmi d’Idrissa Seck dont les militants, qui avaient été emportés par l’euphorie des premiers moments, sont en train de voir les choses à leur juste proportion et reviennent par vagues successives » informera le sénateur. Qui souligne, par ailleurs, que le Pds est la formation la plus crédible par rapport à toutes ces autres qui « font de la désinformation », et la seule apte à remporter les prochaines élections. Aussi, estime-t-il que le Pape du Sopi peut même se permettre de ne pas battre campagne. « Les femmes, avec la campagne « Ma carte, ma caution », ont montré la voie. En attendant les jeunes. Wade peut même se passer de campagne électorale. Son bilan et ses réalisations constituent sa propre campagne » a-t-il laissé entendre. Apportant la réplique aux étrangers qui s’immiscent dans les affaires intérieures du pays, en s’invitant, notamment, dans le débat sur la candidature de Me Wade, M. Ndiaye leur fera savoir que la démocratie est belle et bien une réalité dans notre pays. « Le Sénégal est un modèle de démocratie, aussi bien en Afrique que dans le monde.

En matière de démocratie, le Sénégal n’a de leçon à recevoir de personne » a-t-il martelé. La même position est adoptée pour ce qui est de l’âge du chef de l’Etat que certains convoquent pour l’écarter des prochaines joutes électorales. Et le sénateur de donner les exemples des vieux Boucounta Ndiaye et Abdoulaye Guèye « Teus Teus ». Des anciens compagnons de Me Wade qui ont, respectivement, 114 ans et 101 ans. Ce qui ne les empêche pas, comme en témoignent les images qu’on a montrées d’eux à la télévision, lors de la rencontre entre le chef de l’Etat et ses anciens compagnons, d’avoir toutes leurs aptitudes et la plénitude de leurs moyens. Pour dire que l’âge de Me Wade est loin de constituer un handicap pour cet homme qui ne veut qu’une seule chose : terminer ses chantiers. Des chantiers qui, souligne M. Ndiaye, ne sont ni pour Me Wade ni pour ses enfants mais, pour le Sénégal et ses générations futures. « C’est un homme multidimensionnel qui aime profondément son pays et qui veut laisser quelque chose de grand à ce pays qui l’a vu naître. Et il récoltera les fruits de ce labeur car, comme disait Cheikh Ibra Fall, Dieu ne récompense pas la parole au détriment des actes » conclut-il.

Thiané NDIAYE

Mercredi 21 Décembre 2011
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