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Cheikh Mouhamadou Lamine Bara : Fervent artisan dela paix et de la concorde

Ce qui aujourd’hui est marquant et que l’histoire a retenu une fois pourtoute, est que la Mouridiyyah n’est pas un feu follet encore moins unphénomène de société.Un adage ne dit-il pas que le temps est meilleur juge ? Oui ! Le tempsconfirme le vrai mais également il met à nu le faux.En 1927 le rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba avait été ressenticomme un séisme. Les disciples et doyens d’âge ne pouvaient concevoirune existence sans leur vénéré guide qui les a éduqués et qui a été le girondans lequel ils ont apprivoisé leur âme et ont accédé à Dieu. L’unité des mourides derrière le Khalif La tâche fut donc très dure pour Serigne Mouhamadou Moustapha, filsaîné de Cheikh Ahmadou Bamba pour redonner espoir et envie de vivre àces fervents disciples. Ce fut un travail difficile et de longue haleine.Cependant, il fut tellement bien réussi qu’aujourd’hui le séisme produitpar le retour à Dieu du dernier fils de Serigne Touba a été contenu.Serigne Moussa Ka dans un poème dédié à Serigne MouhamadouMoustapha écrit :Depuis lors (le rappel à Dieu de Serigne Touba) nous étions étourdis, maisnous en sommes revenus depuis que ton soleil brille ; redresse toi donc etmarcheLes régions du Cadjor, du Baol, celles du Saloum, du Fouta et du Djolof tesont désormais soumises, assurément tu es le Représentant de Moustapha(le Prophète)


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Juillet 2010 à 15:19 | | 0 commentaire(s)|

Cheikh Mouhamadou Lamine Bara : Fervent artisan dela paix et de la concorde

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2 Adultes et jeunes, peuls, maures, wolofs et laobés tous te sont soumisassurément tu es notre espoir ici bas et dans l’au-delà, O Moustapha !Serigne Moustapha rend une grâce infinie à DIEU car tu es le meilleur. Iln’y a plus de polémiques et de désunion à propos de MoustaphaSois donc apaisé O Moustapha, tout le monde est soumis. Il n’y a pluspersonne qui s’oppose à toi, tout le monde est soumisCheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké a, dès les premières heures durappel à Dieu de Serigne Saliou Mbacké, eu la reconnaissance de tous. Iln’y a eu ni hésitation, ni tergiversation. Dans la nuit même de l’inhumationles autorités religieuses ont commencé à prêter allégeance.Dans les manchettes des journaux on ne trouvait que des titres aussipessimistes les uns, les autres qui donnent des sueurs froides aux nonavertis : « y aura-t-il une transition en douceur ? », le nouveau khaliferéussira t-il à faire régner l’ordre autour de lui ? », «Le Mouridisme estassis sur une poudrière», «une bataille de positionnement dans la nouvellegalaxie de Touba».Le temps, meilleur juge a tranché. Les mourides sont unanimes derrièreSerigne Bara. Les fidèles et autorités religieuses n’ont récité qu’une leçonsue. Tous les mourides, disciple ou autorités religieuses quel que soit leurnotoriété reconnaissent en Cheikh Mouhammadou Lamine Bara Mbacké,le Khalife général de mourides. Personne ne se croit indispensable et toutle monde est derrière lui.Le nouveau Khalife avec un calme olympien est resté au-dessus de lamêlée démontrant que le khalifat au sein du Mouridisme va tout de go etn’a pas besoin de publicité.La maison du Khalife est assaillie de jour comme de nuit par des discipleset des visiteurs venant de toutes les régions du Sénégal et de l’étranger.Exécutant le programme de Serigne de Touba à l’instar de ceux qui l’ontprécédé, il vole de chantier en chantier : c’est le développement tousazimuts de la ville de Touba.
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3 La très grande ouverture du Khalife Au-delà de tous ces chantiers, le Khalife s’illustre par le soin particulierqu’il accorde aux disciples. Pour lui, le disciple est au centre de tout. Il estdisponible et se déplace beaucoup auprès des disciples. Il ne cesse dedemander aux autorités religieusesde leur accorder davantage debienveillance et de considération.Sa récente visite à Dakar du 19 au 21 juillet 2008 offre une grille delecture très intéressante. Quarante huit heures durant, Dakar a battu aupouls du Mouridisme. Tous les mourides, sans aucune restriction :hommes, femmes et enfants, étaient à l’accueil. Dakar n’a jamais reçu unhôte avec autant de ferveur, de jovialité débordante et de don de soi. LaRépublique a bien joué sa partition et certainement d’autres diront cettefois que la ‘’République s’est affalée’’.A Kébémer, Kaolack, Rufisque, Diourbel, Porokhane, tous les notables deces localités ont été aux côtés des disciples pour réserver au Khalife unaccueil digne de son rang et à la dimension de l’affection et de l’espoirqu’ils ont pour lui.Malgré les charges importantes du Khalifat, Serigne Mouhamadou LamineBara Mbacké a maintenu son calendrier de visite auprès des lieux de Ziarraet des disciples où qu’ils se trouvent dans le pays.Le Khalife à trois jours du Magal de Porokhane s’est rendu au mausolée deson illustre arrière grand mère, pour sa traditionnelle Ziarra. Sur le chemindu retour il a fait escale à Djamal pour raffermir ses rapports amitié et decordialité avec la famille ….Il s’est également rendu à Nawel dans le Saloum pour se recueillir auprèsde Sokhna Asta Wallo la mère de Sokhna Diarra.Serigne Bara a été à Ndiassane et Médina Baye pour présenter descondoléances. Il ne s’est pas contenté d’envoyer des délégations. N’est-cepas là un homme qui œuvre au renforcement de la fraternité musulmane ?
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4 Fervent artisan de la paix et de la concorde, il fait partie de ses objectifsd’éteindre les foyers de tension et d’annihiler toutes les dissensions entrecompatriotes. Une œuvre discrète mais efficace au service de sacommunauté et de son pays. L’ère de la continuité et du développement Point il n’est besoin de démontrer que le Khalife Général des Mourides estle fondement de l’équilibre et de la paix sociale. Si le Sénégal estaujourd’hui gouvernable, nous le lui devons bien car tous les mourides ontmis entre ses mains leur volonté et Dieu seul sait qu’ils sont dégourdis,ingénieux mais par delà tout, très disciplinés.La fonction de Khalife du Mouridisme est aujourd’hui au menu dans tousles laboratoires d’études et d’analyses géostratégiques du Sénégal et del’extérieur et, le résultat est terrible pour ceux qui croyaient pouvoir sejouer du Mouridisme ou les spécialistes de la géostratégie. Tous lespronostics de sociologues, quand bien même leur rôle n’est pasd’interroger l’avenir mais d’étudier le présent, tombent à l’eau. Tousconstatent que les problématiques les plus savamment posées sedésarticulent et manquent subitement de pertinence à la suite d’un acteposé ou un mot prononcé par le Khalife.La nouvelle ère, est donc celle de la continuité et du développement tousazimuts du Mouridisme et de l’unité autour de l’autorité.Au sein du Mouridisme, toutes les grandes familles se sentent des obligésdu Khalife ; tellement il leur accorde attention et les honore de sa présencechaque fois qu’elles ont un évènement important.Il ne se passe un Magal sans que le Khalife ne se déplace. De ToubaMbella à Mbacké Bary, de Darou Mouhty à Mbacké Diourbel, le Khalifes’est lui-même déplacé. Quelle disponibilité ! Et quel sens aigu derassembleur !Serigne Bara a honoré de sa présence les Magals de Serigne MassambaMbacké, Serigne Abdoul Ahad Mbacké, Serigne Souhibou Mbacké,Serigne Abdou Samad Mbacké, et tant d’autres.
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5 Le Khalife consolide tous les liens qu’il avait avant son accession à sanouvelle charge en rendant visite à des familles religieuses mais aussi à desimples disciples.A cette liste il faut ajouter à la famille de Serigne Omar Diop à MbackéBaol ? Ne s’est il pas rendu également à Diourbel auprès de la famille deSerigne Bassirou pour y scruter le croissant lunaire comme il le faisaitdepuis plus d’une quarantaine d’années ?Sidy Ndiaye de Kaolack, Modou Camara au quartier Alieu à Touba, Elhadji Mbacké Samb à Touba, Pape Saer Gueye à Kébémer tous assurémentont eu le privilège d’accueillir le Khalife qui s’est déplacé lui-mêmejusqu’à eux.Au complexe Hizbut-Tarqiyyah, récemment le Khalife n’a-t-il pas montréqu’il est témoin pour tous ses contemporains devant Serigne Touba ?Au moment où la crise de valeurs va s’accentuant, on constate que lesmourides font un bloc monolithique avec en référence incontestableCheikh Ahmadou Bamba et comme monument identitaire toute une ville :Touba avec sa grande mosquée qui se dresse majestueusement.Au Palais de la République le Khalife a été l’avocat du peuple pour plusd’attention à leurs préoccupations en cette période de crise mais a aussiappelé à l’éduction et à l’enseignement de la jeunesse.L’enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba dans les lycées et collègesainsi qu’à l’université à coup sûr serait le levain qui amorcerait unepériode faste aussi bien sur le plan culturel, social, moral et économique.La vie de Cheikh Ahmadou Bamba à tout point de vue est exemplaire. Il aformé des musulmans honnêtes et travailleurs toujours soucieux du droitdes hommes et Dieu sur leur propre personne. Il a éduqué ses disciplesdans le culte du travail.Cheikh Ahmadou Bamba dans son ouvrage intitulé ‘’Fathul Mannan’’ dit :« c’est une obligation pour le croyant de rechercher des biens licites » et il
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6 appuie cela par cette sentence prophétique «La recherche du licite est uneforme de Jihad».Le travail qui permet à l’individu de subvenir à ses besoins mais de gagnerégalement l’au delà. Un travail qui n’avilit pas l’homme mais qui devientune forme d’adoration de Dieu.Une nation a besoin de référence. Si ses dirigeants ne lui en trouvent pas,elle saisira à la volée tout ce qui lui parvient. S’ils ne lui en trouvent pasune à capable de lui permettre d’exprimer correctement son existence etd’être compétitif sur le marché du donner et du recevoir, c’est ladébandade et la dislocation.Serigne Mouhamadou Lamine fait la fierté de tous les mourides et toussont unis derrière lui pour pacifier les rapports entre concitoyens etdévelopper la cité bénite de Touba et tout le Sénégal.

Article paru dans le 4 ème Numéro de ‘’l’Abreuvoir des Assoiffés’’

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