Il y a quinze jours, son arrêt — d’une seule main! — dans le temps additionnel (90e + 2) a préservé la qualification surprise (1-2) du Paris FC (N) à Toulouse (L 1) en 32es de finale. Cantonné dans l’ombre de Vincent Demarconnay, Cheikh Ndiaye (25 ans) égaie, grâce à la Coupe de France, une saison « compliquée à vivre ».
Prêté par Rennes (avec qui il est sous contrat jusqu’en juin 2012), l’international sénégalais aurait pourtant reçu certaines garanties de la part des dirigeants parisiens (mais pas du staff) en août. « C’est difficile pour moi de parler de ça, lâche Ndiaye. Je ne suis pas du style à polémiquer. Je suis là, je bosse et je ne lâche pas l’affaire. La coupe me permet de me montrer et de prouver ma valeur. »
Kamel Bousseliou, l’entraîneur des gardiens, souligne d’ailleurs « son état d’esprit remarquable ». « Il est arrivé en pensant trouver du temps de jeu, explique-t-il. Malgré tout, il ne fait pas la gueule sur le banc. Il est même le premier à encourager Vincent (Demarconnay) et continue à beaucoup bosser à l’entraînement. Il a une grosse force de caractère. »
Des chemins tortueux
Depuis qu’il a quitté le Sénégal, à 19 ans, Ndiaye n’a jamais renoncé malgré des chemins souvent tortueux. « Au départ, je suis venu en France pour réussir ma vie, pas forcément dans le foot, explique-t-il. A l’époque, comme tous les gardiens africains, j’avais des lacunes. » Régis Roch (ex-entraîneur des gardiens du Racing, aujourd’hui à Sedan) et Kamel Bouallak, qui l’a dirigé à Noisy-le-Sec, ont contribué à façonner ce gardien aux grosses qualités physiques. Lors de sa seule saison à Noisy en 2004-2005, Nasser Sandjak l’a même fait jouer attaquant lors d’un match de CFA… Mais c’est bien en tant que gardien qu’il avait attiré de nombreux clubs pros (PSG, Lille, Sedan, Metz…). « J’avais choisi Rennes pour son savoir-faire en matière de formation », explique Ndiaye, qui « n’a jamais eu trop sa chance » en Bretagne (un seul match en L 1). En 2008-2009, il avait d’ailleurs déjà été prêté à Créteil (N). « Malgré les galères, j’ai la conviction au fond de moi que je jouerai un jour en L 1. Je me bats tous les jours pour ça. » Son retour en sélection nationale en décembre, aux côtés des Niang, Diawara ou Sow, a aussi constitué pour lui un « rayon de soleil ». « C’est la preuve qu’on ne m’oublie pas, même si je traverse une période difficile. »
Demain (20h45) à Sochaux, il s’apprête à vivre « un moment important ». « On ne va pas là-bas pour jouer les beaux gosses à la télé (Eurosport retransmettra la rencontre). Je vais essayer d’aborder ce match comme celui de Toulouse, relâché et concentré. Avec des attaquants comme Maïga, Ideye ou Boudebouz, il faudra rester toujours vigilant. »
Un nouvel exploit est à ce prix.
Le Parisien
Prêté par Rennes (avec qui il est sous contrat jusqu’en juin 2012), l’international sénégalais aurait pourtant reçu certaines garanties de la part des dirigeants parisiens (mais pas du staff) en août. « C’est difficile pour moi de parler de ça, lâche Ndiaye. Je ne suis pas du style à polémiquer. Je suis là, je bosse et je ne lâche pas l’affaire. La coupe me permet de me montrer et de prouver ma valeur. »
Kamel Bousseliou, l’entraîneur des gardiens, souligne d’ailleurs « son état d’esprit remarquable ». « Il est arrivé en pensant trouver du temps de jeu, explique-t-il. Malgré tout, il ne fait pas la gueule sur le banc. Il est même le premier à encourager Vincent (Demarconnay) et continue à beaucoup bosser à l’entraînement. Il a une grosse force de caractère. »
Des chemins tortueux
Depuis qu’il a quitté le Sénégal, à 19 ans, Ndiaye n’a jamais renoncé malgré des chemins souvent tortueux. « Au départ, je suis venu en France pour réussir ma vie, pas forcément dans le foot, explique-t-il. A l’époque, comme tous les gardiens africains, j’avais des lacunes. » Régis Roch (ex-entraîneur des gardiens du Racing, aujourd’hui à Sedan) et Kamel Bouallak, qui l’a dirigé à Noisy-le-Sec, ont contribué à façonner ce gardien aux grosses qualités physiques. Lors de sa seule saison à Noisy en 2004-2005, Nasser Sandjak l’a même fait jouer attaquant lors d’un match de CFA… Mais c’est bien en tant que gardien qu’il avait attiré de nombreux clubs pros (PSG, Lille, Sedan, Metz…). « J’avais choisi Rennes pour son savoir-faire en matière de formation », explique Ndiaye, qui « n’a jamais eu trop sa chance » en Bretagne (un seul match en L 1). En 2008-2009, il avait d’ailleurs déjà été prêté à Créteil (N). « Malgré les galères, j’ai la conviction au fond de moi que je jouerai un jour en L 1. Je me bats tous les jours pour ça. » Son retour en sélection nationale en décembre, aux côtés des Niang, Diawara ou Sow, a aussi constitué pour lui un « rayon de soleil ». « C’est la preuve qu’on ne m’oublie pas, même si je traverse une période difficile. »
Demain (20h45) à Sochaux, il s’apprête à vivre « un moment important ». « On ne va pas là-bas pour jouer les beaux gosses à la télé (Eurosport retransmettra la rencontre). Je vais essayer d’aborder ce match comme celui de Toulouse, relâché et concentré. Avec des attaquants comme Maïga, Ideye ou Boudebouz, il faudra rester toujours vigilant. »
Un nouvel exploit est à ce prix.
Le Parisien