Si le Président Sall avait de la reconnaissance pour le peuple sénégalais qui n'a ménagé aucun effort, et surtout, du respect pour la mémoire de Mamadou Diop et tous les autres martyrs qui se sont sacrifiés pour qu'il accède à la magistrature suprême, il n'aurait même pas dû laisser ses partisans agiter une telle éventualité. À moins que ce ne soit lui qui tire les ficelles.
Pourtant, il avait lui-même reconnu que «nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs», et qu'après sa réélection en 2019, il en aura terminé. Mais aujourd'hui, il semble vouloir faire machine arrière, en entretenant un flou artistique sur sa candidature.
Alors que la polémique concernant son frangin Aliou Sall (décidément lui), qui sollicitait des prières pour un 3e mandat ne s'est pas encore estompée, voilà Cheikh Omar Hanne, un de ses plus que proches, qui vient valider le 3e mandat. Selon lui, le Président Macky Sall en est à son premier mandat, et s'il se présente en 2024, ce serait pour un second mandat.
«Du point de vue de la Constitution, je dis que c'est un deuxième mandat et non un troisième mandat. Si Macky est candidat en 2024, ce sera un deuxième mandat, du point de vue de la Constitution actuelle», a soutenu Cheikh Oumar Hanne lors du "Grand jury" de la Rfm.
La politique, c'est le respect de la parole donnée
Aujourd'hui, les constitutionnalistes ont l'impérieux devoir d'expliquer aux populations : dans quel registre ou rubrique le premier mandat de 7 ans consommé par le Président Sall, doit-il être rangé ?
De quoi ce premier mandat est-il le nom ? Était-ce un hors d'œuvre ? Une prise de contact ? Un échauffement ? Une mise en forme ? Ou un entraînement ?
Parce qu'on ne parvient toujours pas à comprendre, qu'après avoir été élu en 2012 et dirigé le Sénégal 7 ans durant, qu'on veuille dire aux populations que ce mandat n'est pas pris en compte, car n'en n'étant pas un.
Franchement, c'est à ne rien y comprendre ; et si ce n'est pas manquer de respect à son peuple, c'est tout comme. Et ce qui était attendu aujourd'hui du Président Sall, est qu'il fasse son second et dernier mandat et qu'il passe la main.
Parce que s'il a été élu en 2012, c'est justement à cause du troisième mandat que Wade voulait faire. Aussi, avait il promis - s'il était élu - de régler définitivement ce problème. Et pour commencer, il avait même promis de réduire le mandat de 7 à 5 ans et de se l'appliquer.
Aujourd'hui, non seulement il a violé son engagement, mais il est en embuscade pour dépasser les deux doses prescrites par la Constitution.
Et l'éthique dont parlait Macky Sall dans tout ça ?
Lui qui disait «nous pouvons faire de la politique en étant éthiques, en vivant des valeurs de dignité et en respectant sa parole. Parce que, pourquoi voulez vous que la politique soit un milieu où il n’y aurait pas d'éthique, on dit, on se dédit. Finalement, comment voulez-vous qu'on vous fasse confiance ?», avait demandé le Président Sall, avant de tonner : «La politique, c'est le respect de la parole donnée, sinon ce n'est pas la peine », dixit. Donc, à bon entendeur….!!!
Tribune
Pourtant, il avait lui-même reconnu que «nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs», et qu'après sa réélection en 2019, il en aura terminé. Mais aujourd'hui, il semble vouloir faire machine arrière, en entretenant un flou artistique sur sa candidature.
Alors que la polémique concernant son frangin Aliou Sall (décidément lui), qui sollicitait des prières pour un 3e mandat ne s'est pas encore estompée, voilà Cheikh Omar Hanne, un de ses plus que proches, qui vient valider le 3e mandat. Selon lui, le Président Macky Sall en est à son premier mandat, et s'il se présente en 2024, ce serait pour un second mandat.
«Du point de vue de la Constitution, je dis que c'est un deuxième mandat et non un troisième mandat. Si Macky est candidat en 2024, ce sera un deuxième mandat, du point de vue de la Constitution actuelle», a soutenu Cheikh Oumar Hanne lors du "Grand jury" de la Rfm.
La politique, c'est le respect de la parole donnée
Aujourd'hui, les constitutionnalistes ont l'impérieux devoir d'expliquer aux populations : dans quel registre ou rubrique le premier mandat de 7 ans consommé par le Président Sall, doit-il être rangé ?
De quoi ce premier mandat est-il le nom ? Était-ce un hors d'œuvre ? Une prise de contact ? Un échauffement ? Une mise en forme ? Ou un entraînement ?
Parce qu'on ne parvient toujours pas à comprendre, qu'après avoir été élu en 2012 et dirigé le Sénégal 7 ans durant, qu'on veuille dire aux populations que ce mandat n'est pas pris en compte, car n'en n'étant pas un.
Franchement, c'est à ne rien y comprendre ; et si ce n'est pas manquer de respect à son peuple, c'est tout comme. Et ce qui était attendu aujourd'hui du Président Sall, est qu'il fasse son second et dernier mandat et qu'il passe la main.
Parce que s'il a été élu en 2012, c'est justement à cause du troisième mandat que Wade voulait faire. Aussi, avait il promis - s'il était élu - de régler définitivement ce problème. Et pour commencer, il avait même promis de réduire le mandat de 7 à 5 ans et de se l'appliquer.
Aujourd'hui, non seulement il a violé son engagement, mais il est en embuscade pour dépasser les deux doses prescrites par la Constitution.
Et l'éthique dont parlait Macky Sall dans tout ça ?
Lui qui disait «nous pouvons faire de la politique en étant éthiques, en vivant des valeurs de dignité et en respectant sa parole. Parce que, pourquoi voulez vous que la politique soit un milieu où il n’y aurait pas d'éthique, on dit, on se dédit. Finalement, comment voulez-vous qu'on vous fasse confiance ?», avait demandé le Président Sall, avant de tonner : «La politique, c'est le respect de la parole donnée, sinon ce n'est pas la peine », dixit. Donc, à bon entendeur….!!!
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