"Je crois que Lô s'est fort trompé et de bonne foi. La CSS (ndlr : Compagnie sucrière sénégalaise), qui est une filière industrielle existante, employant en pleine saison 9 mille personnes, qui est le 2e employeur après l'Etat du Sénégal, qui verse au Trésor, sous forme de Tva, 700 millions de FCfa/mois et qui a créé la principale structure médicale de Richard Toll, est un exemple du développement agro-industriel", a dit Cheikh Sadibou Diop dans les colonnes de La Tribune. Il estime, selon nos confrères, qu'il est tout à fait faux d'avancer que le prix du sucre au Mali est de 400 FCfa. "Le prix du sucre cristallisé a toujours oscillé au Mali entre 650 et 580 FCfa. Et cela, de 2011 à 2014, coûtant plus cher qu'au Sénégal", a-t-il renseigné. Selon lui, "il est dangereux de jouer et d'abuser des Sénégalais par de la désinformation, enrobée dans un argumentaire économique (...)".
En ce qui concerne la supposée protection de la CSS par le biais de la taxe conjoncturelle à l'importation et de la valeur de référence, le leader du M23/Patriotique estime que Moubarack Lô démontre qu'il ne maîtrise rien de ces mécanismes qui concernent toutes les productions alimentaires stratégiques au sein de l'Uemoa. Aussi, conseille-t-il que le Sénégal a tout intérêt à protéger la filière industrielle existante comme la CSS, Suneor, les ICS, etc. Parce qu'au moment où M. Lô cherche à faire perdre à la CSS sa part de marché et à des pères de familles un emploi permanent, des pays comme la Mauritanie sont en train de revaloriser leur filière sucrière pour submerger le marché sénégalais ; le Maroc est en train de subventionner la mise en œuvre des terres, pour l'octroyer au secteur sucrier, pour produire beaucoup plus de sucre.
En ce qui concerne la supposée protection de la CSS par le biais de la taxe conjoncturelle à l'importation et de la valeur de référence, le leader du M23/Patriotique estime que Moubarack Lô démontre qu'il ne maîtrise rien de ces mécanismes qui concernent toutes les productions alimentaires stratégiques au sein de l'Uemoa. Aussi, conseille-t-il que le Sénégal a tout intérêt à protéger la filière industrielle existante comme la CSS, Suneor, les ICS, etc. Parce qu'au moment où M. Lô cherche à faire perdre à la CSS sa part de marché et à des pères de familles un emploi permanent, des pays comme la Mauritanie sont en train de revaloriser leur filière sucrière pour submerger le marché sénégalais ; le Maroc est en train de subventionner la mise en œuvre des terres, pour l'octroyer au secteur sucrier, pour produire beaucoup plus de sucre.