L’installation des députés de la douzième législature a permis de savoir comment Touba a apaisé la forte tension entre le leader de l’Alliance pour la République, par ailleurs Président de la République, Macky Sall et le député Moustapha Cissé Lô. C’est ce dernier qui a levé un coin du voile, en racontant comment le Khalife général des Mourides, Serigne Sidy Makhtar Mbacké, l’a ramené dans les rangs et calmé son ardeur. Le député de Touba, qui a eu toutes les peines du monde à masquer sa gêne d’avoir capitulé devant le secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse, devenu président de l’Assemblée nationale par la force de la volonté du Chef de l’Etat, a expliqué qu’il a fallu deux à trois audiences avec le guide religieux de la capitale du Mouridisme. «Le Khalife général, Serigne Sidy Makhtar Mbacké, dans sa sagesse, m’a reçu à deux ou trois reprises pour me donner des conseils, des orientations, parce que ce mandat de député est celui de Touba. Je suis donc dans l’obligation d’écouter mes mandants de Touba. C’est ainsi que le Khalife m’a dit : "Moustapha ne demande rien du tout, ne demande aucun privilège. Fais ce que Macky te dira". C’est pourquoi personne ne m’entendra partager des postes ou en demander».
C’est en ces termes que le nouveau deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, a expliqué son revirement à 180° pour laisser libre voie vers le perchoir au leader de l’AFP, Moustapha Niasse.
«Je suis prêt à être le planton»
Prenant les orientations du Khalife général des mourides comme un Ndigël (consigne non discutable), non seulement Moustapha Cissé Lô, qui était entré en rébellion au sein de sa formation politique pour le fromage du perchoir, s’est contenté hier de la deuxième vice-présidence, mais il affiche toute sa disponibilité à travailler à tous les postes électifs ou de nomination que le chef de l’Etat, et patron de l’APR, voudrait bien lui confier. «Personne ne peut détériorer mes relations avec le Président Macky Sall, personne ne peut me mettre en mal avec Macky Sall. Je vais soutenir toutes ses actions, sa politique et ses orientations. C’est un engagement personnel que je prends devant la nation. Même en tant que planton… je suis prêt à être le planton», a déclaré Moustapha Cissé Lô, rappelant les circonstances dans lesquelles il a été poussé à la sortie à l’Assemblée nationale sous la onzième législature.
Toujours égal à lui-même, le député de Touba a toutefois tenu à préciser qu’il ne ménagera aucun effort pour porter le combat de la défense des intérêts de ses mandants et du peuple sénégalais dans l’attente d’un mieux-être.
ABDOUL AZIZ SECK (Le Pays au Quotidien)
C’est en ces termes que le nouveau deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, a expliqué son revirement à 180° pour laisser libre voie vers le perchoir au leader de l’AFP, Moustapha Niasse.
«Je suis prêt à être le planton»
Prenant les orientations du Khalife général des mourides comme un Ndigël (consigne non discutable), non seulement Moustapha Cissé Lô, qui était entré en rébellion au sein de sa formation politique pour le fromage du perchoir, s’est contenté hier de la deuxième vice-présidence, mais il affiche toute sa disponibilité à travailler à tous les postes électifs ou de nomination que le chef de l’Etat, et patron de l’APR, voudrait bien lui confier. «Personne ne peut détériorer mes relations avec le Président Macky Sall, personne ne peut me mettre en mal avec Macky Sall. Je vais soutenir toutes ses actions, sa politique et ses orientations. C’est un engagement personnel que je prends devant la nation. Même en tant que planton… je suis prêt à être le planton», a déclaré Moustapha Cissé Lô, rappelant les circonstances dans lesquelles il a été poussé à la sortie à l’Assemblée nationale sous la onzième législature.
Toujours égal à lui-même, le député de Touba a toutefois tenu à préciser qu’il ne ménagera aucun effort pour porter le combat de la défense des intérêts de ses mandants et du peuple sénégalais dans l’attente d’un mieux-être.
ABDOUL AZIZ SECK (Le Pays au Quotidien)