Au sujet de la recevabilité de la candidature, le Mouvement Tekki que dirige Mamadou Lamine Diallo n’est pas d’avis. Du moins si on s’en tient aux propos de Cheikh Talibouya Diop pour qui la candidature de Me Wade en 2012 est irrecevable tant du point de vue constitutionnel que moral. Et le combat selon M. Diop doit être mené à deux niveaux : la dimension politique et la dimension judiciaire.
Dans un premier temps, la sagesse que devrait avoir une autorité politique, de surcroit un Chef de l’Etat de l’âge de Me Wade l’aurait poussé à comprendre qu’en République, le fonctionnement des institutions repose sur le respect des normes qui régissent un Etat. Il est évident qu’on pouvait attendre le Conseil constitutionnel prononcer le droit et donner à la justice la possibilité d’annuler la candidature de Me Wade en 2012. Mais que les dés sont pipés croit savoir le Porte parole du Mouvement Tekki parce que le Chef de l’Etat en portant Cheikh Tidiane Diakhaté à la tète du Conseil constitutionnel ne rassure personne.
Cheikh Tidiane Diakhaté, l’homme est souillé pour avoir eu dans le passé des antécédents judiciaires graves avec la validation des listes des localités de Ndindi et de Ndoulo à l’occasion des locales de 2009. Suffisant pour faire douter Cheikh Talibouya Diop qui en est arrivé à conclure que le Conseil constitutionnel ne saurait faire preuve de sincérité encore moins de bonne foi en statuant sur ce qu’il convient d’appeler « le cas Wade », désignant la difficulté que pose la recevabilité de la candidature des libéraux s’il faut compter avec le chef de l’Etat comme candidat. Pour ce faire poursuit-il tous les citoyens doivent faire pression sur le Président de la République car le Sénégal n’a pas une carence de compétences pour laisser un vieillard comme Me Wade présider à sa destinée.
Mais le porte parole Du Mouvement se veut plus clair en précisant que Idrissa Seck même s’il dénonce aujourd’hui avec véhémence la candidature de Me Abdoulaye Wade, était favorable pour un compromis qui voudrait que le Président reste aux affaires jusqu’en 2014. La proposition du maire de Thiès n’a pas eu d’échos de la part de l’opposition. Ce n’est qu’après Carcassonne juriste spécialiste du droit constitutionnel l’a convaincu de l’irrecevabilité de la candidature de Me Abdoulaye à la présidentielle de 2012 qu’il évolue vers l’opposition et Benno Siggil Senegaal. Or bien avant ce tapage que fait Idrissa Seck, la clameur de s’opposer à la candidature du Chef de l’Etat avait déjà gagné Benno.
Idrissa Seck qui dit qu’il est l’actionnaire majoritaire politique, peut à un moment faire un jeu de yoyo. La conception qu’il de la politique fait qu’il opère d’une certaine manière qui ne cadre pas avec la démarche du Mouvement politique. Il est aujourd’hui important de comprendre que la nature présidentialiste de type colonial du régime demeure l’objectif fondamental du leader qui opère dans l’actionnariat politique. Le Président se dit : « Je suis le Chef, je m’autorise à acquérir toutes les ressources du pays et en faire ce que je veux. » Tout le monde est appelé à comprendre que ce type de conception du pouvoir est révolu et le combattre est la raison d’exister le Mouvement Tekki. Au 21ème siécle, est inimaginable pense Cheikh Talibouya Diop que le Président soit la projection orthogonale de Dieu sur terre. Et c’est dommage estime le porte parole de Tekki qu’au Pds que Wade soit le constant, or le vrai Constant est Dieu. Si non le reste est relatif.
Pour le Mouvement Tekki, le pouvoir est une mission limitée dans le temps et dans l’espace. Quand la mission est finie, on part pour relayer le flambeau. D’où le mandat d’un Président de la République ne doit pas dépasser au plus deux mandats dont la durée de chacun est de cinq ans. Et le pouvoir doit être protégé en ce sens que les décisions doivent être discutées et amandées par tous les citoyens là où ils se trouvent dans le pays. C’est la raison qui explique que Mamadou Lamine Diallo, le leader du Mouvement Tekki, à l’occasion de la présidentielle dernière, mettait l’accent sur le mode de gestion du pouvoir qui passe par les Assises citoyennes, s’il était élu Président de la République. Et le Mouvement Tekki au sein de la coalition politique Benno Siggil Senegaal se bat pour la candidature unique de l’opposition pour un mandat de mission, c’est-à-dire mettre en œuvre dans une transition et dans une durée les conclusions des Assises nationales et la carte de bonne gouvernance.
Bakary NDIAYE
Dans un premier temps, la sagesse que devrait avoir une autorité politique, de surcroit un Chef de l’Etat de l’âge de Me Wade l’aurait poussé à comprendre qu’en République, le fonctionnement des institutions repose sur le respect des normes qui régissent un Etat. Il est évident qu’on pouvait attendre le Conseil constitutionnel prononcer le droit et donner à la justice la possibilité d’annuler la candidature de Me Wade en 2012. Mais que les dés sont pipés croit savoir le Porte parole du Mouvement Tekki parce que le Chef de l’Etat en portant Cheikh Tidiane Diakhaté à la tète du Conseil constitutionnel ne rassure personne.
Cheikh Tidiane Diakhaté, l’homme est souillé pour avoir eu dans le passé des antécédents judiciaires graves avec la validation des listes des localités de Ndindi et de Ndoulo à l’occasion des locales de 2009. Suffisant pour faire douter Cheikh Talibouya Diop qui en est arrivé à conclure que le Conseil constitutionnel ne saurait faire preuve de sincérité encore moins de bonne foi en statuant sur ce qu’il convient d’appeler « le cas Wade », désignant la difficulté que pose la recevabilité de la candidature des libéraux s’il faut compter avec le chef de l’Etat comme candidat. Pour ce faire poursuit-il tous les citoyens doivent faire pression sur le Président de la République car le Sénégal n’a pas une carence de compétences pour laisser un vieillard comme Me Wade présider à sa destinée.
Mais le porte parole Du Mouvement se veut plus clair en précisant que Idrissa Seck même s’il dénonce aujourd’hui avec véhémence la candidature de Me Abdoulaye Wade, était favorable pour un compromis qui voudrait que le Président reste aux affaires jusqu’en 2014. La proposition du maire de Thiès n’a pas eu d’échos de la part de l’opposition. Ce n’est qu’après Carcassonne juriste spécialiste du droit constitutionnel l’a convaincu de l’irrecevabilité de la candidature de Me Abdoulaye à la présidentielle de 2012 qu’il évolue vers l’opposition et Benno Siggil Senegaal. Or bien avant ce tapage que fait Idrissa Seck, la clameur de s’opposer à la candidature du Chef de l’Etat avait déjà gagné Benno.
Idrissa Seck qui dit qu’il est l’actionnaire majoritaire politique, peut à un moment faire un jeu de yoyo. La conception qu’il de la politique fait qu’il opère d’une certaine manière qui ne cadre pas avec la démarche du Mouvement politique. Il est aujourd’hui important de comprendre que la nature présidentialiste de type colonial du régime demeure l’objectif fondamental du leader qui opère dans l’actionnariat politique. Le Président se dit : « Je suis le Chef, je m’autorise à acquérir toutes les ressources du pays et en faire ce que je veux. » Tout le monde est appelé à comprendre que ce type de conception du pouvoir est révolu et le combattre est la raison d’exister le Mouvement Tekki. Au 21ème siécle, est inimaginable pense Cheikh Talibouya Diop que le Président soit la projection orthogonale de Dieu sur terre. Et c’est dommage estime le porte parole de Tekki qu’au Pds que Wade soit le constant, or le vrai Constant est Dieu. Si non le reste est relatif.
Pour le Mouvement Tekki, le pouvoir est une mission limitée dans le temps et dans l’espace. Quand la mission est finie, on part pour relayer le flambeau. D’où le mandat d’un Président de la République ne doit pas dépasser au plus deux mandats dont la durée de chacun est de cinq ans. Et le pouvoir doit être protégé en ce sens que les décisions doivent être discutées et amandées par tous les citoyens là où ils se trouvent dans le pays. C’est la raison qui explique que Mamadou Lamine Diallo, le leader du Mouvement Tekki, à l’occasion de la présidentielle dernière, mettait l’accent sur le mode de gestion du pouvoir qui passe par les Assises citoyennes, s’il était élu Président de la République. Et le Mouvement Tekki au sein de la coalition politique Benno Siggil Senegaal se bat pour la candidature unique de l’opposition pour un mandat de mission, c’est-à-dire mettre en œuvre dans une transition et dans une durée les conclusions des Assises nationales et la carte de bonne gouvernance.
Bakary NDIAYE