Libération a parcouru le contenu des procès-verbaux de l’affaire Cheikh Yérim Seck-Aïssata Tall. Que s’est-il passé le jour des faits ? Selon nos confrères, le journaliste récuse le viol et affirme que la victime était consentante, mais elle a paniqué une fois arrivée chez elle. D’ailleurs, Cheikh Yérim Seck est prêt à prendre en charge ses frais d’études et à l’épouser comme troisième femme pour éviter tout malentendu. Mais Aïssata Tall a donné une autre version des faits. Selon elle Cheikh Yérim l’avait convié à déjeuner, comme elle devait voyager. Une fois à la résidence « Madamel », on lui a demandé de monter. Quand elle est arrivée à la chambre numéro 9, elle dit l’avoir vu torse nu, en train de s’affairer devant un ordinateur portable. D’après toujours sa déposition, le journaliste a commencé à la caresser et ils ont flirté. Avant qu’elle ne comprenne ce qui se passait, elle ajoute, selon toujours Libération, qu’il a enlevé son slip pour la pénétrer si violemment qu’elle a hurlé, sauté du lit avant de se réfugier dans les toilettes. Selon le journal, trois employés auditionnés comme témoins par les enquêteurs de la résidence ont confirmé la version de la fille.
Serigne Seck
Serigne Seck