Pour en venir au sujet, je ne connais pas Cheikh Yérim SECK : on s’est jamais vu, on ne s’est jamais parlé – même au téléphone. Aussi, on n’a jamais signé dans le même journal.
Mieux ou pire, en tant qu’ancien conseiller du Président WADE, il faisait partie des sujets sénégalais qui nous ont le plus causés du souci par leur écrit, leur parole ou leur supposé influent réseau anti-WADE. En tant qu’ancien membre de la cellule de communication de l’ancien chef de l’Etat, en charge de la veille presse et riposte, j’ai, à plusieurs fois, travaillé à des stratégies pour annihiler « les menées subversives plumitives» de cet enquiquineur ! Notamment, dans du dossier Idrissa SECK et des fameux chantiers de Thiès. Je faisais même partie des collaborateurs du Président WADE qui croyait à « la collusion » entre les deux « Séckènes ».
Mais, aussi bien par raisonnement a contrario – si Idy peut convaincre le journaliste SECK par des moyens sonnants et trébuchants ou par des arguments matériels de toute sorte, WADE n’en disposait-il pas plus pour le retourner ? – que par les faits, certifiés par des éclaireurs rompus à la tâche, il m’est certain que Yérim est insensible à la corruption.
D’ailleurs, « l’arrogance », qu’on lui prête, « sa suffisance » voire « sa vanité » de « Sénégalais parti de rien pour atteindre le sommet », lui viendraient de sa fierté, de son orgueil et de sa jubilation interne et parfois même externe, permanente et inaltérable de fils de « baadolo bu tekki ».
Dans cette douloureuse affaire qui oppose Cheikh Yérim SECK aux parents de la jeune fille Aïssatou TALL, il me semble que le procès est plus de l’ordre de la Morale que du Droit ; de l’ordre de la Responsabilité et non de la Culpabilité.
- Oui, Cheikh Yérim SECK a commis une faute morale, en s’entichant d’une jeune fille, à peine sortie de l’adolescence, « au sortir d’un débat télévisé portant sur les questions relatives aux étudiants », justement ! On pourrait nous rétorquer que, d’après un article du site dakaractu.com, propriété du prévenu, « c’est la fille qui a fait le premier pas ». Qu’importe ! Que ne serait-il pas plus inspiré, correct et responsable de la part du journaliste de raisonner, de freiner ou même de réprimander sévèrement et fermement une « teenager » qui s’amourache de quelqu’un qui peut avoir l’âge de son papa, de son tonton ou de son oncle ?
- Oui, Cheikh Yérim SECK a commis une faute morale, en entretenant des relations intimes avec une jeune pucelle – fusse-t-elle majeure – alors que son rôle de père, d’éducateur et d’objecteur de conscience lui aurait dicté d’agir autrement.
- Oui, Cheikh yérim SECK a commis une erreur monumentale, en invitant une jeune et prometteuse étudiante « innocente » dans une auberge, pour ne pas dire maison de passe, alors que, si tant est que leur idylle est sincère, leur rencontre devrait avoir pour cadre le domicile de « sa dulcinée » ou en tout cas un lieu public et ce, sous le sceau de l’abstinence pour ne pas dire la chasteté.
- Oui, Cheikh Yérim SECK a brisé l’espoir de parents modèles qui se sont évertués à élever leur enfant dans la droiture pour sa réussite sociale et son accomplissement moral et spirituel. A ce propos, la réaction du papa, rapportée par la presse, suffit, à elle-seule, pour exprimer la détresse d’un père, lorsqu’il apprend que sa fille de 20 ans, qu’il a, jusque-là, préservée des tentations malsaines, a été déflorée par un adulte, de surcroît, un homme public réputé et respecté. « Je l’aurais tué, s’il m’était à portée de main », aurait dit le magistrat, sous le coup de la colère. Et à juste titre !!!
En un mot comme en mille, et au vu de tout ce qui précède, la seule relation moralement – et non légalement – acceptable entre Yérim et Aïssatou ne devrait pas dépasser le cadre de la sympathie dans toute sa sincérité et la candeur de la jeunesse de la fille. Tout au plus, le journaliste aurait pu demander sa main, comme 3ème épouse, si tant est que leur relation était sérieuse.
Malheureusement, la défaillance morale du sage et l’innocence de la pucelle les ont conduits à une situation dramatique pour eux-mêmes et surtout pour leurs parents et proches. Mais, également, pour toute la société bien pensante sénégalaise.
Devrait-on en tirer comme conséquence que Yérim a violé Aïssatou ?
Ou encore, faudrait-il, alors, condamner pénalement le pécheur pour ses fautes morales ?
Seul le juge, dans son intime conviction, assise sur des faits matériels à l’imputabilité avérée, pourra dire le Droit.
Pour ma part, je ne crois pas à la culpabilité de Cheikh Yérim SECK. Et, ça n’engage que moi.
Pour le reste, « Aleyssallahu bi Ahkamil Haakimiina ». Oui, « Dieu est le plus Juste des juges ».
Ainsi, soit-il…
Yaya SAKHO
Journaliste, Ancien conseiller du Président Abdoulaye WADE
Mieux ou pire, en tant qu’ancien conseiller du Président WADE, il faisait partie des sujets sénégalais qui nous ont le plus causés du souci par leur écrit, leur parole ou leur supposé influent réseau anti-WADE. En tant qu’ancien membre de la cellule de communication de l’ancien chef de l’Etat, en charge de la veille presse et riposte, j’ai, à plusieurs fois, travaillé à des stratégies pour annihiler « les menées subversives plumitives» de cet enquiquineur ! Notamment, dans du dossier Idrissa SECK et des fameux chantiers de Thiès. Je faisais même partie des collaborateurs du Président WADE qui croyait à « la collusion » entre les deux « Séckènes ».
Mais, aussi bien par raisonnement a contrario – si Idy peut convaincre le journaliste SECK par des moyens sonnants et trébuchants ou par des arguments matériels de toute sorte, WADE n’en disposait-il pas plus pour le retourner ? – que par les faits, certifiés par des éclaireurs rompus à la tâche, il m’est certain que Yérim est insensible à la corruption.
D’ailleurs, « l’arrogance », qu’on lui prête, « sa suffisance » voire « sa vanité » de « Sénégalais parti de rien pour atteindre le sommet », lui viendraient de sa fierté, de son orgueil et de sa jubilation interne et parfois même externe, permanente et inaltérable de fils de « baadolo bu tekki ».
Dans cette douloureuse affaire qui oppose Cheikh Yérim SECK aux parents de la jeune fille Aïssatou TALL, il me semble que le procès est plus de l’ordre de la Morale que du Droit ; de l’ordre de la Responsabilité et non de la Culpabilité.
- Oui, Cheikh Yérim SECK a commis une faute morale, en s’entichant d’une jeune fille, à peine sortie de l’adolescence, « au sortir d’un débat télévisé portant sur les questions relatives aux étudiants », justement ! On pourrait nous rétorquer que, d’après un article du site dakaractu.com, propriété du prévenu, « c’est la fille qui a fait le premier pas ». Qu’importe ! Que ne serait-il pas plus inspiré, correct et responsable de la part du journaliste de raisonner, de freiner ou même de réprimander sévèrement et fermement une « teenager » qui s’amourache de quelqu’un qui peut avoir l’âge de son papa, de son tonton ou de son oncle ?
- Oui, Cheikh Yérim SECK a commis une faute morale, en entretenant des relations intimes avec une jeune pucelle – fusse-t-elle majeure – alors que son rôle de père, d’éducateur et d’objecteur de conscience lui aurait dicté d’agir autrement.
- Oui, Cheikh yérim SECK a commis une erreur monumentale, en invitant une jeune et prometteuse étudiante « innocente » dans une auberge, pour ne pas dire maison de passe, alors que, si tant est que leur idylle est sincère, leur rencontre devrait avoir pour cadre le domicile de « sa dulcinée » ou en tout cas un lieu public et ce, sous le sceau de l’abstinence pour ne pas dire la chasteté.
- Oui, Cheikh Yérim SECK a brisé l’espoir de parents modèles qui se sont évertués à élever leur enfant dans la droiture pour sa réussite sociale et son accomplissement moral et spirituel. A ce propos, la réaction du papa, rapportée par la presse, suffit, à elle-seule, pour exprimer la détresse d’un père, lorsqu’il apprend que sa fille de 20 ans, qu’il a, jusque-là, préservée des tentations malsaines, a été déflorée par un adulte, de surcroît, un homme public réputé et respecté. « Je l’aurais tué, s’il m’était à portée de main », aurait dit le magistrat, sous le coup de la colère. Et à juste titre !!!
En un mot comme en mille, et au vu de tout ce qui précède, la seule relation moralement – et non légalement – acceptable entre Yérim et Aïssatou ne devrait pas dépasser le cadre de la sympathie dans toute sa sincérité et la candeur de la jeunesse de la fille. Tout au plus, le journaliste aurait pu demander sa main, comme 3ème épouse, si tant est que leur relation était sérieuse.
Malheureusement, la défaillance morale du sage et l’innocence de la pucelle les ont conduits à une situation dramatique pour eux-mêmes et surtout pour leurs parents et proches. Mais, également, pour toute la société bien pensante sénégalaise.
Devrait-on en tirer comme conséquence que Yérim a violé Aïssatou ?
Ou encore, faudrait-il, alors, condamner pénalement le pécheur pour ses fautes morales ?
Seul le juge, dans son intime conviction, assise sur des faits matériels à l’imputabilité avérée, pourra dire le Droit.
Pour ma part, je ne crois pas à la culpabilité de Cheikh Yérim SECK. Et, ça n’engage que moi.
Pour le reste, « Aleyssallahu bi Ahkamil Haakimiina ». Oui, « Dieu est le plus Juste des juges ».
Ainsi, soit-il…
Yaya SAKHO
Journaliste, Ancien conseiller du Président Abdoulaye WADE