«Je ne me sens pas en sécurité, je veux quitter la Chine». Jeudi, le militant des droits civiques Chen Guangcheng, qui s'était réfugié pendant six jours à l'ambassade américaine à Pékin, a lancé un appel à l'aide. Après avoir assuré qu'il voulait rester dans son pays natal pour mener son combat pour les libertés, le dissident a déclaré qu'il souhaitait désormais s'exiler aux États-Unis.
«J'aimerais dire au président Obama: je vous en prie, faites tout ce que vous pouvez pour que notre famille puisse partir», a déclaré le dissident aveugle dans un entretien à la chaîne d'informations télévisées américaine CNN. Jeudi, un responsable américain, qui a requis l'anonymat, a assuré que les États-Unis feront «tout leur possible pour l'aider à arriver à ses fins», sans lui assurer l'asile politique. Le militant craint, en effet, pour sa vie et celle de ses proches s'il reste dans son pays malgré les garanties d'être «traité comme un citoyen normal» que lui ont fournies les autorités chinoises.
Des sbires du régime communiste à son domicile
Mercredi, Chen Guangcheng a quitté la représentation diplomatique des États-Unis après un accord négocié entre Washington et Pékin pour son départ. Quelques heures seulement après sa sortie de l'ambassade, le dissident, qui n'avait pas évoqué précédemment le souhait de quitter la Chine, s'est ravisé en retrouvant sa femme à Pékin. Son épouse lui aurait confié que des sbires du régime communiste l'attendaient à son domicile de la province du Shandong, armes à la main. Chen Guangcheng a également expliqué à la presse qu'il était prévu que des caméras soient installées à l'intérieur de sa maison afin de surveiller tous ses gestes.
Jeudi, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a appelé la Chine à respecter les «aspirations» à la «dignité» de ses citoyens, à l'ouverture du dialogue stratégique et économique sino-américain à Pékin, sans toutefois mentionner le nom du dissident. La veille, la Chine avait demandé, de son côté, aux États-Unis de cesser d'«induire en erreur l'opinion publique» sur l'affaire Chen Guangcheng et exigé des «excuses» de l'administration Obama. Pékin considère que la gestion de cette affaire par les États-Unis est «une ingérence dans les affaires intérieures chinoises».
«J'aimerais dire au président Obama: je vous en prie, faites tout ce que vous pouvez pour que notre famille puisse partir», a déclaré le dissident aveugle dans un entretien à la chaîne d'informations télévisées américaine CNN. Jeudi, un responsable américain, qui a requis l'anonymat, a assuré que les États-Unis feront «tout leur possible pour l'aider à arriver à ses fins», sans lui assurer l'asile politique. Le militant craint, en effet, pour sa vie et celle de ses proches s'il reste dans son pays malgré les garanties d'être «traité comme un citoyen normal» que lui ont fournies les autorités chinoises.
Des sbires du régime communiste à son domicile
Mercredi, Chen Guangcheng a quitté la représentation diplomatique des États-Unis après un accord négocié entre Washington et Pékin pour son départ. Quelques heures seulement après sa sortie de l'ambassade, le dissident, qui n'avait pas évoqué précédemment le souhait de quitter la Chine, s'est ravisé en retrouvant sa femme à Pékin. Son épouse lui aurait confié que des sbires du régime communiste l'attendaient à son domicile de la province du Shandong, armes à la main. Chen Guangcheng a également expliqué à la presse qu'il était prévu que des caméras soient installées à l'intérieur de sa maison afin de surveiller tous ses gestes.
Jeudi, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a appelé la Chine à respecter les «aspirations» à la «dignité» de ses citoyens, à l'ouverture du dialogue stratégique et économique sino-américain à Pékin, sans toutefois mentionner le nom du dissident. La veille, la Chine avait demandé, de son côté, aux États-Unis de cesser d'«induire en erreur l'opinion publique» sur l'affaire Chen Guangcheng et exigé des «excuses» de l'administration Obama. Pékin considère que la gestion de cette affaire par les États-Unis est «une ingérence dans les affaires intérieures chinoises».