Christophe Maé fait partie des artistes préférés des français. S’il connait le succès grâce à la comédie musicale Le Roi Soleil, il avait commencé à chanter bien avant ça. Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien, Christophe Maé revient sur ses années de chanteur saisonnier. « A 18 ans, j'ai eu mon CAP de pâtissier. Et j'ai alors dit à mes parents que je n'avais pas envie de travailler comme eux. J'étais convaincu que j'étais fait pour la musique. J'ai fait ce qu'on appelle les saisons, se souvient-il. Je jouais l'hiver à Courchevel et l'été à Saint-Tropez. » Une seule passion anime Christophe Maé, c’est chanté. Au fur et à mesure des années, il fait des rencontres qui l’aideront ou non. Il se rappelle en particulier d’un milliardaire italien. « On avait ainsi trois plans par jour. Et on s'est retrouvés dans des super-soirées où l'on jouait du Ben Harper, du Bob Marley. Je me rappelle notamment d'un milliardaire italien qui me demandait de chanter Talking 'bout a Revolution de Tracy Chapman, qu'il adorait. Et à chaque fois, il mettait un billet de 500 F (environ 76 €) dans un seau à champagne. »
« Patrick Bruel m’avait laissé sa carte »
Dans les soirées que Christophe Maé fait, il rencontre des personnes travaillant dans la musique. Notamment, un certain Jean-Claude Camus. « Pour la petite histoire, j'ai bercé pendant des soirées entières au Tremplin -- un célèbre resto de Courchevel -- un certain Jean-Claude Camus, qui est devenu par la suite mon producteur de concerts. Mais à l'époque, on ne s'est pas parlé et je n'ai jamais osé l'aborder. C'était le producteur de Johnny Hallyday, quand même ! En revanche, j'avais eu un contact avec Patrick Bruel. Il m'avait laissé sa carte et m'avait dit : J'aimerais t'entendre chanter en français. Mais il n'y a pas eu de suite. » Au bout de dix ans, il arrête les saisons et essaye de vraiment se construire. Il avait notamment écrit ses deux premiers gros tubes en solo « On S’attache » et « Ça fait mal ». « J'ai arrêté les saisons et je me suis installé dans un 11 m2 à Paris, porte Dauphine, au 5e étage sans ascenseur et avec les toilettes sur le palier. C'était la galère. Mais j'étais convaincu que j'y arriverais. »
2002, l’année de la chance
« Un soir, je jouais au restaurant la Caravelle à Bonifacio. Il y avait un musicien, Olivier Schulteis, que j'avais déjà rencontré à Saint-Tropez. Il était avec Dove. Il me l'a présenté, et Dove a commencé à me parler d'un nouveau spectacle qu'il était en train de préparer sur le Roi-Soleil. Il m'a proposé de faire un essai. » Christophe Maé réussi avec succès et intègre la troupe. Il incarne le frère du roi interprété par Emmanuel Moire. « Ce n'était pas du tout mon genre de musique. J'ai pris un an et demi de cours de théâtre. Je ne me mélangeais pas beaucoup à la troupe au début. Je doutais. » Heureusement, il retrouve rapidement la scène et comprend qu’il a eu raison de participer à l’aventure « Pour moi, c'est vraiment là que tout a basculé, pendant les quinze premiers jours de spectacle. Chaque soir à l'applaudimètre, c'est moi qui l'emportais, alors qu'au départ j'avais plutôt un second rôle. » Après 400 représentations, il se lance en solo. La maison de disques lui propose un contrat, il peut chanter ses chansons. Aujourd’hui, il n’oublie pas ses années de galère. « Aujourd'hui, j'adore les grandes salles de concerts, les grosses tournées. Mais je sais que j'ai appris à capter les gens pendant deux heures, à conserver la même énergie du début à la fin, pendant ces années où je jouais dans les bars. » Une success-story dont beaucoup de monde rêve !
Par hinde
« Patrick Bruel m’avait laissé sa carte »
Dans les soirées que Christophe Maé fait, il rencontre des personnes travaillant dans la musique. Notamment, un certain Jean-Claude Camus. « Pour la petite histoire, j'ai bercé pendant des soirées entières au Tremplin -- un célèbre resto de Courchevel -- un certain Jean-Claude Camus, qui est devenu par la suite mon producteur de concerts. Mais à l'époque, on ne s'est pas parlé et je n'ai jamais osé l'aborder. C'était le producteur de Johnny Hallyday, quand même ! En revanche, j'avais eu un contact avec Patrick Bruel. Il m'avait laissé sa carte et m'avait dit : J'aimerais t'entendre chanter en français. Mais il n'y a pas eu de suite. » Au bout de dix ans, il arrête les saisons et essaye de vraiment se construire. Il avait notamment écrit ses deux premiers gros tubes en solo « On S’attache » et « Ça fait mal ». « J'ai arrêté les saisons et je me suis installé dans un 11 m2 à Paris, porte Dauphine, au 5e étage sans ascenseur et avec les toilettes sur le palier. C'était la galère. Mais j'étais convaincu que j'y arriverais. »
2002, l’année de la chance
« Un soir, je jouais au restaurant la Caravelle à Bonifacio. Il y avait un musicien, Olivier Schulteis, que j'avais déjà rencontré à Saint-Tropez. Il était avec Dove. Il me l'a présenté, et Dove a commencé à me parler d'un nouveau spectacle qu'il était en train de préparer sur le Roi-Soleil. Il m'a proposé de faire un essai. » Christophe Maé réussi avec succès et intègre la troupe. Il incarne le frère du roi interprété par Emmanuel Moire. « Ce n'était pas du tout mon genre de musique. J'ai pris un an et demi de cours de théâtre. Je ne me mélangeais pas beaucoup à la troupe au début. Je doutais. » Heureusement, il retrouve rapidement la scène et comprend qu’il a eu raison de participer à l’aventure « Pour moi, c'est vraiment là que tout a basculé, pendant les quinze premiers jours de spectacle. Chaque soir à l'applaudimètre, c'est moi qui l'emportais, alors qu'au départ j'avais plutôt un second rôle. » Après 400 représentations, il se lance en solo. La maison de disques lui propose un contrat, il peut chanter ses chansons. Aujourd’hui, il n’oublie pas ses années de galère. « Aujourd'hui, j'adore les grandes salles de concerts, les grosses tournées. Mais je sais que j'ai appris à capter les gens pendant deux heures, à conserver la même énergie du début à la fin, pendant ces années où je jouais dans les bars. » Une success-story dont beaucoup de monde rêve !
Par hinde