Ceux qui ne vivent pas dans ce pays et ceux qui y vivent à l’abri du besoin ne peuvent guère comprendre l’affligeante situation sociale dans laquelle se meuvent laborieusement les Sénégalais.
Tout périclite : l’économie arachidière est au bord du gouffre, l’Ecole sénégalaise est dans une catastrophique situation, l’Energie décline et les honteux délestages créent des dégâts dans les entreprises comme dans les ménages, le niveau de vie sociale décroît et le panier de la ménagère est toujours alourdi par l’inflation, Dakar patauge et aucune solution définitive n’est apportée aux inondations, la Mal Gouvernance règne et les finances publiques sont dans une inédite opacité, la République est meurtrie et des institutions inutiles sont non seulement imposées mais elles coûtent cher aux citoyens et ne leur apportent rien, des milliards sont dépensées pour satisfaire la folie de grandeur d’un Vieil homme qui n’a que faire de la vie sociale des citoyens et de l’opinion publique etc.
Alors est-ce une malédiction qui s’abat sur le Sénégal ? Sont-ce les conséquences d’une Autorité d’Etat incompétente ? Est-ce le triomphe du je-m’en-foutisme et de l’arrogance ? Dieu Seul sait. Mais cette situation exige un dialogue ouvert pour séparer le bon grain de l’ivraie afin de sauver le Sénégal du péril.
Mais pour que le dialogue réussisse, il doit être conçu comme une concertation entre patriotes responsables et sincères et non comme un face à face entre ennemis. Malheureusement, c’est à ce spectacle ridicule qu’assistent les Sénégalais. Aussi bien le pouvoir que l’Opposition, on assiste ça et là à des surenchères et à un radicalisme zélés et arrogants. L’opposition a, à raison, mis sur table les conclusions des Assises nationales intitulées Charte de Bonne Gouvernance. L’idée a été soutenue à l’applaudimètre.
Mais elle en rajoute et exige la dissolution de l’Assemblée nationale, la dissolution du Sénat et la dissolution de Conseil Economique et Social. Certes ces Institutions, en dépit du respect républicain qu’on leur doit, ne sont d’aucune utilité. Jamais d’ailleurs des Institutions républicaines n’ont été aussi décriées par le peuple qui ne se retrouve en aucune d’elles. Mais pour qui connaît Wade et ses faucons zélés, les nouvelles exigences de l’Opposition ne passeront pas. Ce serait pour eux un deuxième échec après celui du 22 mars 2009.
De même l’arrogance du Premier Souleymane Ndéné Ndiaye envers les Assises nationales et contre les crédibles personnalités qui l’animent ainsi que son radicalisme qui le démasque comme un homme à l’esprit fermé constitue un obstacle absolu contre la tenue d’un Dialogue politique. Ce Premier ministre par défaut est nerveux, condescendant et impulsif. Il parle au pied levé, casse la baraque et remarque sa propre bêtise. Il s’y ajoute que Wade même joue.
Son Appel ne semble pas sérieux. On ne peut vouloir dialoguer avec une opposition politique et lui envoyer des personnalités dédaigneuses, suffisantes et hautaines pour poser les jalons de la rencontre. Mon œil ! N’est-ce pas là l’expression d’un jeu politicien de ping pong mal parti parce que tôt démasqué ? L’action politique de Wade est un permanent jeu politicien. L’homme ne sait rien faire si ce n’est de la politique politicienne.
Depuis une décennie, il ne fait que ça au moyen d’un culte atavique de personnalité. Il ainsi mis le Sénégal dans l’impasse. C’est pourquoi, il aurait pu engager le dialogue en se situant lui-même aux premières loges pour pouvoir mobiliser toutes les intelligences et toutes les sagesses. De la même manière, l’Opposition ne doit pas mener un certain jeu de surenchère.
Elle doit éviter les excès pour se mettre à l’abri du discrédit. Le pouvoir de Wade est arrogant. Il est libertaire. Il ne comprend pas les enjeux qui s’offrent à lui. Il ignore que les dérives, l’impunité et la gabegie pour satisfaire les moindres désires d’un roitelets révoltent les citoyens qui guettent partout un mouvement contestataire pour agir.
C’est pourquoi chaque acteur doit être conscients que les raisons d’un dialogue sont visibles et lisibles. Pour l’intérêt national, le pouvoir et l’opposition doivent faire des concession et accepter plus de sacrifices que de satisfaction. C’est une simple question de sagesse et de patriotisme.
Tout périclite : l’économie arachidière est au bord du gouffre, l’Ecole sénégalaise est dans une catastrophique situation, l’Energie décline et les honteux délestages créent des dégâts dans les entreprises comme dans les ménages, le niveau de vie sociale décroît et le panier de la ménagère est toujours alourdi par l’inflation, Dakar patauge et aucune solution définitive n’est apportée aux inondations, la Mal Gouvernance règne et les finances publiques sont dans une inédite opacité, la République est meurtrie et des institutions inutiles sont non seulement imposées mais elles coûtent cher aux citoyens et ne leur apportent rien, des milliards sont dépensées pour satisfaire la folie de grandeur d’un Vieil homme qui n’a que faire de la vie sociale des citoyens et de l’opinion publique etc.
Alors est-ce une malédiction qui s’abat sur le Sénégal ? Sont-ce les conséquences d’une Autorité d’Etat incompétente ? Est-ce le triomphe du je-m’en-foutisme et de l’arrogance ? Dieu Seul sait. Mais cette situation exige un dialogue ouvert pour séparer le bon grain de l’ivraie afin de sauver le Sénégal du péril.
Mais pour que le dialogue réussisse, il doit être conçu comme une concertation entre patriotes responsables et sincères et non comme un face à face entre ennemis. Malheureusement, c’est à ce spectacle ridicule qu’assistent les Sénégalais. Aussi bien le pouvoir que l’Opposition, on assiste ça et là à des surenchères et à un radicalisme zélés et arrogants. L’opposition a, à raison, mis sur table les conclusions des Assises nationales intitulées Charte de Bonne Gouvernance. L’idée a été soutenue à l’applaudimètre.
Mais elle en rajoute et exige la dissolution de l’Assemblée nationale, la dissolution du Sénat et la dissolution de Conseil Economique et Social. Certes ces Institutions, en dépit du respect républicain qu’on leur doit, ne sont d’aucune utilité. Jamais d’ailleurs des Institutions républicaines n’ont été aussi décriées par le peuple qui ne se retrouve en aucune d’elles. Mais pour qui connaît Wade et ses faucons zélés, les nouvelles exigences de l’Opposition ne passeront pas. Ce serait pour eux un deuxième échec après celui du 22 mars 2009.
De même l’arrogance du Premier Souleymane Ndéné Ndiaye envers les Assises nationales et contre les crédibles personnalités qui l’animent ainsi que son radicalisme qui le démasque comme un homme à l’esprit fermé constitue un obstacle absolu contre la tenue d’un Dialogue politique. Ce Premier ministre par défaut est nerveux, condescendant et impulsif. Il parle au pied levé, casse la baraque et remarque sa propre bêtise. Il s’y ajoute que Wade même joue.
Son Appel ne semble pas sérieux. On ne peut vouloir dialoguer avec une opposition politique et lui envoyer des personnalités dédaigneuses, suffisantes et hautaines pour poser les jalons de la rencontre. Mon œil ! N’est-ce pas là l’expression d’un jeu politicien de ping pong mal parti parce que tôt démasqué ? L’action politique de Wade est un permanent jeu politicien. L’homme ne sait rien faire si ce n’est de la politique politicienne.
Depuis une décennie, il ne fait que ça au moyen d’un culte atavique de personnalité. Il ainsi mis le Sénégal dans l’impasse. C’est pourquoi, il aurait pu engager le dialogue en se situant lui-même aux premières loges pour pouvoir mobiliser toutes les intelligences et toutes les sagesses. De la même manière, l’Opposition ne doit pas mener un certain jeu de surenchère.
Elle doit éviter les excès pour se mettre à l’abri du discrédit. Le pouvoir de Wade est arrogant. Il est libertaire. Il ne comprend pas les enjeux qui s’offrent à lui. Il ignore que les dérives, l’impunité et la gabegie pour satisfaire les moindres désires d’un roitelets révoltent les citoyens qui guettent partout un mouvement contestataire pour agir.
C’est pourquoi chaque acteur doit être conscients que les raisons d’un dialogue sont visibles et lisibles. Pour l’intérêt national, le pouvoir et l’opposition doivent faire des concession et accepter plus de sacrifices que de satisfaction. C’est une simple question de sagesse et de patriotisme.