Cette République à quoi nous tenons et continuons de tenir. La République doit tenir sinon elle sera vouée à la mort. La patrie ou la mort pourrait on ne plus clair être le titre de cette chronique qui me cheville le corps et entrave ma respiration. La Patrie avant la famille ! La patrie avant le clan ! C’est cela le but de toute démocratie. Décidément, nous, africains, avons un problème récurrent avec la démocratie et de surcroît avec le pouvoir. Démocratie, ce mot cher aux intellectuels africains ne serait qu’un leurre. La démocratie est un modèle de société dans lequel le citoyen lambda gouverne par lui-même et pour lui-même mais en parfaite symbiose avec ses semblables. L’intérêt du groupe prime sur celui de l’individu. L’on se serve et serve sa famille au détriment des autres, est-ce normal ? L’on nous ressasse cette belle tirade citée en haut de page bien pondue n’est que contre-vérité.
Nonobstant les efforts de Macky Sall qui veut déployer et faire acte de bravoure, nous avons une vague impression de dire que ce dernier est tenaillé dans un système où il lui est impossible de faire un pas sans se faire remarquer ou se faire fusiller du regard. Il lui est difficile de franchir le Rubicon. Il est dur de le confirmer mais la vérité crue blesse. L’on nous parle du conglomérat de partis qui ont porté le président Macky Sall, qu’Abdoulaye Wade, dans sa belle retraite dorée versaillaise, traitait de marxistes-trotskistes. Mais à quoi joue le pyromane ambulant de Versailles, sauf qu’à mettre de l’huile sur le feu. Macky Sall, à coup sûr, n’écoutera pas les paroles de son ex-mentor distillant les bons points à ceux-ci et les mauvais points à ceux-là des leaders de Benno Bokk Yakkar. Quel jeu de mots ! De cette phrase du premier homme de ce parti, on ne peut que retenir cela de nos jours, à l’heure grave où je couche ma plume acerbe et fielleuse sur le papier, où le peuple subit les caprices de dame nature. Nous ne voyons que l’envers du décor. Un décor bien planté où une idée taraude l’esprit du peuple sénégalais.
Cette idée est comme un film de cowboys où on voit le chef du gang qui après s’être servi, dit à ses ouailles de se servir. Se servir et non servir son peuple est le mode de gouvernance de beaucoup de pays africains. Le formatage de l’esprit africain a bien suivi et ressemble à un tonneau des Danaïdes. Ce système perdure au Sénégal même si le principal intéressé, en l’occurrence Macky Sall se bat et se consume en énergie, fait des remontrances et met au gnouf celles et ceux qui ont pillé les deniers publics. Ici et vu la gravité de tels actes, ne faisons pas fi de ce qui se trame dans ce pays et à tous niveaux de l’étage gouvernemental. Ce que Wade faisait, Macky, en bon élève, est en train de faire la même chose.
Une vraie répétition générale. Mettre ma famille politique, mon clan, ma tribu à l’abri de toute secousse politique. Les militants de l’APR à tous les niveaux. Les caser toutes et tous ! L’Afrique, dans la tête de bon nombre de gens qui nous dirigent, pourris jusqu’au trognon, réfléchissent et procèdent ainsi. La pensée est actée. C’est malheureux et cela peut ramener le peuple au suicide collectif. L’Afrique, dans la tête de beaucoup de membres de l’entourage de Macky, n’a jamais été une terre sûre. Le vent politique change très vite de direction. L’APR-Yaakaar en plein dans le mille ! Servons-nous avant que ça ne tarisse ! La famille APR Yaakaar avant la Patrie est un condensé de subterfuges qui puise son essor contrairement à la fameuse phrase de Thomas Sankara, la mort ou la Patrie et à qui je rends un hommage vibrant. Il n’y a jamais de fumée sans feu.
Le leader de l’APR, Macky Sall, même s’il est animé de bonnes intentions, a du mal à faire bouger les lignes dans ses propres rangs. Il est reporté que dans les PCA, dans les représentations diplomatiques, on ne voit que la couleur de l’APR. Le militantisme APR bat pavillon floqué de son cheval sur le Sénégal. Hélas, Macky fait du Wade et cela est grave pour le Sénégal et cela, nous ne lui pardonnerons jamais. Que l’on nous dise que ce pays est dominé sous le magistère de Macky par les ethnies toucouleur et sérère, cela n’est qu’un tantinet de la contre-vérité. Qui se ressemble s’assemble n’est que vérité aussi. Le Sénégal, j’avoue, aura du mal à nouer avec les vieux démons de l’ethnicité. C’est un pays à part de par son histoire et est traversé par beaucoup de pensées empreintes de piété et de dévotion, voire un vrai laboratoire de cohésion sociale et ethnique. Tout n’est que consanguinité au bon sens du terme et nous nous réjouissons de cela. Macky, du haut de son piédestal, disait à qui veut l’entendre que se servir c’est d’abord servir la Patrie. Hélas, ses propres militants lui en ont voulu. Il se susurrait déjà qu’il fallait faire comme l’ancien régime, racler les caisses. Aléa jacta est ! Macky Sall a une obligation et cette obligation est de sortir le pays dans la situation dans laquelle il est empêtré.
L’obligation de réussite est une question de vie ou de mort sinon le réveil serait douloureux et cruel. Servir et non se servir est ce dont l’école sénégalaise, voire africaine doit s’imprégner. Joli cantique qui doit servir de mémorandum et de récital dans les écoles primaires. Un viatique au développement ou le Yonou Yokouté de l’APR transformé en fiasco judiciaire dans un avenir proche auquel le peuple mû en spectateur, regardera tristement. Encore un tonneau troué que le peuple essaiera de remplir et qui ne se remplira jamais. Le mal est en train d’être fait. L’avenir d’une nation dépend de la volonté de ses femmes et de ses hommes. Les impliquer toutes et tous est chose normale.
L’Apérisation (APR) rampante à tous les niveaux de l’Etat n’atteindra pas le sommet parce que le peuple veille sur le temple et que l’œil de ce dernier ne ferme jamais même s’il cligne. « Mon mandat s’inscrit sous le sceau de la bonne gouvernance.» Dixit Macky Sall. Bonne gouvernance oui avec ce slogan ‘’Deuk bi dafa Macky’’, la rigueur mackysienne, certes plus comme avant se sent durement. Oui pour une très bonne gouvernance mais pas en faire un programme échelonné sur cinq ans, oups il reste à Macky Sall quatre belles années ! Ce serait trop long pour les sénégalais qui n’attendent plus monts et merveilles de ce régime même si Macky est très volontaire. Précisons-le, Macky Sall veut bien travailler mais il y a un hic à tout cela.
Gouverner est difficile et surtout quand on a les yeux bandés et qu’on a un prédécesseur comme Abdoulaye Wade, grand visionnaire et destructeur de conscience. Et la dernière trouvaille de Macky est de bombarder, de source officieuse, Ahmet Suzanne Camara, un proche parmi les caciques du parti, à la tête d’une de nos prestigieuses banques. Un banquier compétent comme Abdoul Mbaye à la tête des PCA de banques ne se court plus dans tous les coins de rue. Mais quelle mouche tsé-tsé a encore piqué Macky Sall ? Eh ma foi, la gouvernance bamboula ! Que Dieu sauve le Sénégal et la République! Que les Hommes passent et que la République demeure !
POUYE Ibra
Nonobstant les efforts de Macky Sall qui veut déployer et faire acte de bravoure, nous avons une vague impression de dire que ce dernier est tenaillé dans un système où il lui est impossible de faire un pas sans se faire remarquer ou se faire fusiller du regard. Il lui est difficile de franchir le Rubicon. Il est dur de le confirmer mais la vérité crue blesse. L’on nous parle du conglomérat de partis qui ont porté le président Macky Sall, qu’Abdoulaye Wade, dans sa belle retraite dorée versaillaise, traitait de marxistes-trotskistes. Mais à quoi joue le pyromane ambulant de Versailles, sauf qu’à mettre de l’huile sur le feu. Macky Sall, à coup sûr, n’écoutera pas les paroles de son ex-mentor distillant les bons points à ceux-ci et les mauvais points à ceux-là des leaders de Benno Bokk Yakkar. Quel jeu de mots ! De cette phrase du premier homme de ce parti, on ne peut que retenir cela de nos jours, à l’heure grave où je couche ma plume acerbe et fielleuse sur le papier, où le peuple subit les caprices de dame nature. Nous ne voyons que l’envers du décor. Un décor bien planté où une idée taraude l’esprit du peuple sénégalais.
Cette idée est comme un film de cowboys où on voit le chef du gang qui après s’être servi, dit à ses ouailles de se servir. Se servir et non servir son peuple est le mode de gouvernance de beaucoup de pays africains. Le formatage de l’esprit africain a bien suivi et ressemble à un tonneau des Danaïdes. Ce système perdure au Sénégal même si le principal intéressé, en l’occurrence Macky Sall se bat et se consume en énergie, fait des remontrances et met au gnouf celles et ceux qui ont pillé les deniers publics. Ici et vu la gravité de tels actes, ne faisons pas fi de ce qui se trame dans ce pays et à tous niveaux de l’étage gouvernemental. Ce que Wade faisait, Macky, en bon élève, est en train de faire la même chose.
Une vraie répétition générale. Mettre ma famille politique, mon clan, ma tribu à l’abri de toute secousse politique. Les militants de l’APR à tous les niveaux. Les caser toutes et tous ! L’Afrique, dans la tête de bon nombre de gens qui nous dirigent, pourris jusqu’au trognon, réfléchissent et procèdent ainsi. La pensée est actée. C’est malheureux et cela peut ramener le peuple au suicide collectif. L’Afrique, dans la tête de beaucoup de membres de l’entourage de Macky, n’a jamais été une terre sûre. Le vent politique change très vite de direction. L’APR-Yaakaar en plein dans le mille ! Servons-nous avant que ça ne tarisse ! La famille APR Yaakaar avant la Patrie est un condensé de subterfuges qui puise son essor contrairement à la fameuse phrase de Thomas Sankara, la mort ou la Patrie et à qui je rends un hommage vibrant. Il n’y a jamais de fumée sans feu.
Le leader de l’APR, Macky Sall, même s’il est animé de bonnes intentions, a du mal à faire bouger les lignes dans ses propres rangs. Il est reporté que dans les PCA, dans les représentations diplomatiques, on ne voit que la couleur de l’APR. Le militantisme APR bat pavillon floqué de son cheval sur le Sénégal. Hélas, Macky fait du Wade et cela est grave pour le Sénégal et cela, nous ne lui pardonnerons jamais. Que l’on nous dise que ce pays est dominé sous le magistère de Macky par les ethnies toucouleur et sérère, cela n’est qu’un tantinet de la contre-vérité. Qui se ressemble s’assemble n’est que vérité aussi. Le Sénégal, j’avoue, aura du mal à nouer avec les vieux démons de l’ethnicité. C’est un pays à part de par son histoire et est traversé par beaucoup de pensées empreintes de piété et de dévotion, voire un vrai laboratoire de cohésion sociale et ethnique. Tout n’est que consanguinité au bon sens du terme et nous nous réjouissons de cela. Macky, du haut de son piédestal, disait à qui veut l’entendre que se servir c’est d’abord servir la Patrie. Hélas, ses propres militants lui en ont voulu. Il se susurrait déjà qu’il fallait faire comme l’ancien régime, racler les caisses. Aléa jacta est ! Macky Sall a une obligation et cette obligation est de sortir le pays dans la situation dans laquelle il est empêtré.
L’obligation de réussite est une question de vie ou de mort sinon le réveil serait douloureux et cruel. Servir et non se servir est ce dont l’école sénégalaise, voire africaine doit s’imprégner. Joli cantique qui doit servir de mémorandum et de récital dans les écoles primaires. Un viatique au développement ou le Yonou Yokouté de l’APR transformé en fiasco judiciaire dans un avenir proche auquel le peuple mû en spectateur, regardera tristement. Encore un tonneau troué que le peuple essaiera de remplir et qui ne se remplira jamais. Le mal est en train d’être fait. L’avenir d’une nation dépend de la volonté de ses femmes et de ses hommes. Les impliquer toutes et tous est chose normale.
L’Apérisation (APR) rampante à tous les niveaux de l’Etat n’atteindra pas le sommet parce que le peuple veille sur le temple et que l’œil de ce dernier ne ferme jamais même s’il cligne. « Mon mandat s’inscrit sous le sceau de la bonne gouvernance.» Dixit Macky Sall. Bonne gouvernance oui avec ce slogan ‘’Deuk bi dafa Macky’’, la rigueur mackysienne, certes plus comme avant se sent durement. Oui pour une très bonne gouvernance mais pas en faire un programme échelonné sur cinq ans, oups il reste à Macky Sall quatre belles années ! Ce serait trop long pour les sénégalais qui n’attendent plus monts et merveilles de ce régime même si Macky est très volontaire. Précisons-le, Macky Sall veut bien travailler mais il y a un hic à tout cela.
Gouverner est difficile et surtout quand on a les yeux bandés et qu’on a un prédécesseur comme Abdoulaye Wade, grand visionnaire et destructeur de conscience. Et la dernière trouvaille de Macky est de bombarder, de source officieuse, Ahmet Suzanne Camara, un proche parmi les caciques du parti, à la tête d’une de nos prestigieuses banques. Un banquier compétent comme Abdoul Mbaye à la tête des PCA de banques ne se court plus dans tous les coins de rue. Mais quelle mouche tsé-tsé a encore piqué Macky Sall ? Eh ma foi, la gouvernance bamboula ! Que Dieu sauve le Sénégal et la République! Que les Hommes passent et que la République demeure !
POUYE Ibra