Le temps des salamalecs, Barthélémy Diaz est ressorti du temple de Témis entouré de ses laudateurs, pressés de saluer le héros du jour. Le nouveau David du PS qui fait face au Goliath de l’APR. Comme dans un cauchemar qui se renouvelle, tout le temps, le meurtrier a été vivement salué et soutenu par tout ce que la nouvelle l’opposition -en dehors du Pds- compte de ténors; tandis que la famille de Ndiaga Diouf s’est faite toute petite pour ne pas se faire huer. Avec Macky Sall à la présidence de la République, c’est comme ça que fonctionne la justice au Sénégal. Les zéros de la société peuvent toujours devenir des héros parce que celui qui instruit la justice politise tout est se découvre très mauvais stratège.
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Aussi, c’est regrettable de le dire, mais Macky Sall s’est fait entouré de conseillers nuls qui rendent compliqués des dossiers dont le règlement est tout simple. Cela a été vérifié avec le dossier Karim Wade, le fils du président Abdoulaye Wade qui s’est enrichi sur le dos du contribuable et s’est retrouvé héros de la détention arbitraire.
Aujourd’hui, le même schéma désastreux pour l’image de la justice sénégalaise est en train de se dessiner avec Barthélémy Dias. Cet homme qui a tué froidement un citoyen sénégalais, avoué son meurtre par voie de médias, est entrain de devenir le nouveau « champion » des Sénégalais. Le seul guerrier qui peut tenir tête au régime. Et pourquoi pas le voir dans des habits de futur président du Sénégal?
« Il est victime d’un règlement de comptes« , « Ses applaudisses d’hier sont devenus ses bourreaux d’aujourd’hui » ont écrit de nombreux journalistes outrés que Barth doivent être présenté devant un tribunal après avoir bénéficié de 5 ans de liberté provisoire et avoir eu, en lot de consécration, un mandat de député; donc l’immunité parlementaire. Comme s’ils sont devenus amnésiques, tout ceux qui rêvent de débarquer Macky Sall faire de ce meurtrier leur nouvelle idole. Le symbole de l’arbitraire.
La justice ne doit pas tomber dans le piège des politiques. Elle joue sa crédibilité et sa faillite peut précipiter ce pays dans des lendemains sombres où plus personne n’acceptera de laisser fondre sa souveraineté dans celle de la justice. Même s’il déclare avoir renoncé à son impunité parlementaire, juger Barthélémy Dias -sans avoir levé son immunité parlementaire- est une flagrante violation de la Constitution sénégalaise.
Le procureur de la République a bien fait d’exiger que cette étape soit respectée. Avant de le juger, il faut que l’Assemblée nationale se réunisse et lève son impunité. Autrement, c’est toute la procédure qui sera dénoncée, parce que illégale. Et ce sont les mêmes orthodoxes du droit qui nous avaient parlés de « détention arbitraire » de « tribunal illégal » dans l’affaire Karim Wade qui reviendront nous demander de libérer Barthélémy Diaz et de l’indemniser. Pour une fois, je tire mon chapeau au procureur de la République.
Même s’il faut attendre des mois pour voir levée l’immunité parlementaire du fils de Jean Paul, il faut le faire. Et faire les choses dans les règles de l’art. Barthélémy Diaz a tué, sciemment, un citoyen et doit répondre de son acte devant le tribunal.
Ca fait très longtemps qu’il aurait du être jugé si Macky Sall n’avait pas montré, une fois de plus, son amateurisme en s’alliant avec Jean paul Diaz et son BCG -parti du père- qui n’a jamais rien représenté dans ce pays. Comme ce parti socialiste, -du fils Diaz- dont le compagnonnage ne peuvent rien lui apporter, puisque ça fait longtemps que ce parti ne fait plus rêver la jeunesse.
Le président Macky Sall ne doit pas politiser cette affaire Barthélémy Diaz. Il doit s’en laver les mains. Et maintenant que la justice s’est saisie de ce dossier, il doit la laisser aller au bout de la procédure. L’histoire comme les hommes et femmes de vérité lui en seront redevables. Les menaces de l’opposition comme les chantages du père ne doivent pas le faire fléchir.
Le Macky Sall élu président de la République en 2012 ne doit rien à personne. Ni au BCG ni au Parti Socialiste. S’il avait été élu, c’était juste parce ce qu’on voulait sanctionner Abdoulaye Wade et empêcher la dévolution monarchique qui guettait le Sénégal. Faire croire le contraire est une myopie intellectuelle. Même s’il avait eu Me El’hadji Diouf face à lui, Abdoulaye Wade aurait perdu l’élection présidentielle de 2012.
Quel que soit son adversaire, les Sénégalais aurait voté pour ce dernier. Parce que, à cette période de l’histoire du Sénégal, ceux qui aimaient Abdoulaye Wade comme ceux qui le détestaient ne lui voulaient qu’une seule chose: une retraite méritée à Versailles. Barthélémy Diaz n’est qu’un citoyen comme tout un chacun son geste, comme ceux de Béthio Thioune, de Thione Seck ne doivent pas rester les taches indélébiles du passager Macky Sall à la présidence du Sénégal.
Babacar Touré
Journaliste-écrivain
kimikikikoo@gmail.com
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Aussi, c’est regrettable de le dire, mais Macky Sall s’est fait entouré de conseillers nuls qui rendent compliqués des dossiers dont le règlement est tout simple. Cela a été vérifié avec le dossier Karim Wade, le fils du président Abdoulaye Wade qui s’est enrichi sur le dos du contribuable et s’est retrouvé héros de la détention arbitraire.
Aujourd’hui, le même schéma désastreux pour l’image de la justice sénégalaise est en train de se dessiner avec Barthélémy Dias. Cet homme qui a tué froidement un citoyen sénégalais, avoué son meurtre par voie de médias, est entrain de devenir le nouveau « champion » des Sénégalais. Le seul guerrier qui peut tenir tête au régime. Et pourquoi pas le voir dans des habits de futur président du Sénégal?
« Il est victime d’un règlement de comptes« , « Ses applaudisses d’hier sont devenus ses bourreaux d’aujourd’hui » ont écrit de nombreux journalistes outrés que Barth doivent être présenté devant un tribunal après avoir bénéficié de 5 ans de liberté provisoire et avoir eu, en lot de consécration, un mandat de député; donc l’immunité parlementaire. Comme s’ils sont devenus amnésiques, tout ceux qui rêvent de débarquer Macky Sall faire de ce meurtrier leur nouvelle idole. Le symbole de l’arbitraire.
La justice ne doit pas tomber dans le piège des politiques. Elle joue sa crédibilité et sa faillite peut précipiter ce pays dans des lendemains sombres où plus personne n’acceptera de laisser fondre sa souveraineté dans celle de la justice. Même s’il déclare avoir renoncé à son impunité parlementaire, juger Barthélémy Dias -sans avoir levé son immunité parlementaire- est une flagrante violation de la Constitution sénégalaise.
Le procureur de la République a bien fait d’exiger que cette étape soit respectée. Avant de le juger, il faut que l’Assemblée nationale se réunisse et lève son impunité. Autrement, c’est toute la procédure qui sera dénoncée, parce que illégale. Et ce sont les mêmes orthodoxes du droit qui nous avaient parlés de « détention arbitraire » de « tribunal illégal » dans l’affaire Karim Wade qui reviendront nous demander de libérer Barthélémy Diaz et de l’indemniser. Pour une fois, je tire mon chapeau au procureur de la République.
Même s’il faut attendre des mois pour voir levée l’immunité parlementaire du fils de Jean Paul, il faut le faire. Et faire les choses dans les règles de l’art. Barthélémy Diaz a tué, sciemment, un citoyen et doit répondre de son acte devant le tribunal.
Ca fait très longtemps qu’il aurait du être jugé si Macky Sall n’avait pas montré, une fois de plus, son amateurisme en s’alliant avec Jean paul Diaz et son BCG -parti du père- qui n’a jamais rien représenté dans ce pays. Comme ce parti socialiste, -du fils Diaz- dont le compagnonnage ne peuvent rien lui apporter, puisque ça fait longtemps que ce parti ne fait plus rêver la jeunesse.
Le président Macky Sall ne doit pas politiser cette affaire Barthélémy Diaz. Il doit s’en laver les mains. Et maintenant que la justice s’est saisie de ce dossier, il doit la laisser aller au bout de la procédure. L’histoire comme les hommes et femmes de vérité lui en seront redevables. Les menaces de l’opposition comme les chantages du père ne doivent pas le faire fléchir.
Le Macky Sall élu président de la République en 2012 ne doit rien à personne. Ni au BCG ni au Parti Socialiste. S’il avait été élu, c’était juste parce ce qu’on voulait sanctionner Abdoulaye Wade et empêcher la dévolution monarchique qui guettait le Sénégal. Faire croire le contraire est une myopie intellectuelle. Même s’il avait eu Me El’hadji Diouf face à lui, Abdoulaye Wade aurait perdu l’élection présidentielle de 2012.
Quel que soit son adversaire, les Sénégalais aurait voté pour ce dernier. Parce que, à cette période de l’histoire du Sénégal, ceux qui aimaient Abdoulaye Wade comme ceux qui le détestaient ne lui voulaient qu’une seule chose: une retraite méritée à Versailles. Barthélémy Diaz n’est qu’un citoyen comme tout un chacun son geste, comme ceux de Béthio Thioune, de Thione Seck ne doivent pas rester les taches indélébiles du passager Macky Sall à la présidence du Sénégal.
Babacar Touré
Journaliste-écrivain
kimikikikoo@gmail.com