Les Bourses européennes ont de nouveau fini en hausse jeudi, l’appétit pour le risque restant alimenté par les résultats des élections américaines, qui préfigurent un Congrès divisé quel que soit le nom du prochain président, et donc une relative stabilité budgétaire, fiscale et réglementaire.
À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,24% (61,14 points) à 4.983,99 points après avoir frôlé la barre des 5.000 points. A Londres, le FTSE 100 a gagné 0,33% et à Francfort, le Dax a progressé de 1,98%. L’indice EuroStoxx 50 a pris 1,72%, le FTSEurofirst 300 0,96% et le Stoxx 600 1,05%.
Ce dernier affiche désormais cinq séances consécutives de hausse ce qui ne lui était pas arrivé depuis un an, pour un gain total de 7,42%, et se dirige vers sa meilleure performance hebdomadaire depuis avril.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait elle aussi dans le vert, le Dow Jones s’adjugeant 1,95%, le Standard & Poor’s 500 2,08% et le Nasdaq Composite 2,43%.
Les Etats-Unis attendent toujours de connaître le nom du vainqueur de l’élection présidentielle de mardi même si Joe Biden semble pour l’instant plus proche de la victoire que Donald Trump. Mais les investisseurs retiennent surtout que les républicains conserveront très probablement le contrôle du Sénat et les démocrates celui de la Chambre des représentants, ce qui freinera d’éventuelles réformes en profondeur de la fiscalité ou de la réglementation antitrust.
En réduisant la probabilité de surprises politiques, cette perspective favorise donc l’appétit pour le risque des investisseurs et relègue au moins temporairement au second plan les inquiétudes sanitaires et économiques, pourtant soulignées par les nouvelles prévisions de la Commission européenne.
Les investisseurs ont par ailleurs salué l’augmentation plus marquée qu’anticipé du programme d’achats d’actifs de la Banque d’Angleterre (BoE), complété par de nouvelles mesures gouvernementales de soutien à l’économie.
La Réserve fédérale américaine, elle, doit publier à 19h00 GMT son communiqué de politique monétaire. Celui-ci ne devrait inclure aucune mesure nouvelle mais les marchés seront attentifs aux commentaires de la banque centrale et de son président, Jerome Powell, sur la conjoncture, à la veille du rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis.
LES INDICATEURS DU JOUR
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué moins qu’attendu la semaine dernière, à 751.000 contre 758.000 la semaine précédente.
Dans la zone euro, les ventes au détail ont subi en septembre une baisse de 2,0%, deux fois plus prononcée qu’anticipé.
En Allemagne, les commandes à l’industrie ont augmenté de 0,5% seulement en septembre alors que le consensus Reuters les donnait en hausse de 2%.
VALEURS
Les plus fortes hausses sectorielles du jour en Europe ont profité aux compartiments les plus avantagés, sur le marché américain, par la progression soutenue de Wall Street. L’indice Stoxx des médias a ainsi progressé de 2,76% sur la journée, celui des hautes technologies de 2,54%.
Ce dernier a également bénéficié des résultats supérieurs aux attentes du producteur allemand de composants électroniques Dialog Semiconductor, dont le cours a progressé de 4,3%.
A Paris, Société générale a pris 3,73% après des trimestriels jugés convaincants par les analystes et le relèvement de son objectif de solvabilité financière.
A l’opposé, ING a chuté de 4,84%, le marché sanctionnant un bénéfice imposable plus maigre qu’anticipé.
CHANGES
Le dollar est tombé à son plus bas niveau depuis deux semaines face à un panier de devises de référence (-0,75%), et même au plus bas depuis sept mois face au yen, les résultats des élections américaines étant jugés peu propices à un vaste plan de relance économique donc à une forte demande de financement en dollars.
“Je crois que le marché part du principe que Biden va gagner la Maison blanche mais que le Sénat ne passera pas aux mains des démocrates, et donc que la relance ne sera pas aussi importante que ça”, dit ainsi Marc Chandler, responsable de la stratégie de Bannockburn Global Forex à New York.
L’euro en profite pour remonter à 1,1816 dollar (+0,8%), au plus haut depuis le 27 octobre.
TAUX
Sur les marchés obligataires, les rendements des emprunts d’Etat de référence se stabilisent après leur forte baisse de mercredi, à 0,7813% pour les Treasuries à dix ans après un plus bas de trois semaines à 0,718% et à -0,635% pour le Bund allemand de même échéance.
Le désengagement des emprunts d’Etat reste néanmoins bien présent. Pour preuve, le rendement des titres italiens à cinq ans est passé en territoire négatif pour la première fois.
PÉTROLE
Les cours du pétrole abandonnent une partie des gains importants (+4% environ) engrangés la veille.
Le Brent abandonne 1,09% à 40,78 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,33% à 38,63 dollars. (Reuters)
À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,24% (61,14 points) à 4.983,99 points après avoir frôlé la barre des 5.000 points. A Londres, le FTSE 100 a gagné 0,33% et à Francfort, le Dax a progressé de 1,98%. L’indice EuroStoxx 50 a pris 1,72%, le FTSEurofirst 300 0,96% et le Stoxx 600 1,05%.
Ce dernier affiche désormais cinq séances consécutives de hausse ce qui ne lui était pas arrivé depuis un an, pour un gain total de 7,42%, et se dirige vers sa meilleure performance hebdomadaire depuis avril.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait elle aussi dans le vert, le Dow Jones s’adjugeant 1,95%, le Standard & Poor’s 500 2,08% et le Nasdaq Composite 2,43%.
Les Etats-Unis attendent toujours de connaître le nom du vainqueur de l’élection présidentielle de mardi même si Joe Biden semble pour l’instant plus proche de la victoire que Donald Trump. Mais les investisseurs retiennent surtout que les républicains conserveront très probablement le contrôle du Sénat et les démocrates celui de la Chambre des représentants, ce qui freinera d’éventuelles réformes en profondeur de la fiscalité ou de la réglementation antitrust.
En réduisant la probabilité de surprises politiques, cette perspective favorise donc l’appétit pour le risque des investisseurs et relègue au moins temporairement au second plan les inquiétudes sanitaires et économiques, pourtant soulignées par les nouvelles prévisions de la Commission européenne.
Les investisseurs ont par ailleurs salué l’augmentation plus marquée qu’anticipé du programme d’achats d’actifs de la Banque d’Angleterre (BoE), complété par de nouvelles mesures gouvernementales de soutien à l’économie.
La Réserve fédérale américaine, elle, doit publier à 19h00 GMT son communiqué de politique monétaire. Celui-ci ne devrait inclure aucune mesure nouvelle mais les marchés seront attentifs aux commentaires de la banque centrale et de son président, Jerome Powell, sur la conjoncture, à la veille du rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis.
LES INDICATEURS DU JOUR
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué moins qu’attendu la semaine dernière, à 751.000 contre 758.000 la semaine précédente.
Dans la zone euro, les ventes au détail ont subi en septembre une baisse de 2,0%, deux fois plus prononcée qu’anticipé.
En Allemagne, les commandes à l’industrie ont augmenté de 0,5% seulement en septembre alors que le consensus Reuters les donnait en hausse de 2%.
VALEURS
Les plus fortes hausses sectorielles du jour en Europe ont profité aux compartiments les plus avantagés, sur le marché américain, par la progression soutenue de Wall Street. L’indice Stoxx des médias a ainsi progressé de 2,76% sur la journée, celui des hautes technologies de 2,54%.
Ce dernier a également bénéficié des résultats supérieurs aux attentes du producteur allemand de composants électroniques Dialog Semiconductor, dont le cours a progressé de 4,3%.
A Paris, Société générale a pris 3,73% après des trimestriels jugés convaincants par les analystes et le relèvement de son objectif de solvabilité financière.
A l’opposé, ING a chuté de 4,84%, le marché sanctionnant un bénéfice imposable plus maigre qu’anticipé.
CHANGES
Le dollar est tombé à son plus bas niveau depuis deux semaines face à un panier de devises de référence (-0,75%), et même au plus bas depuis sept mois face au yen, les résultats des élections américaines étant jugés peu propices à un vaste plan de relance économique donc à une forte demande de financement en dollars.
“Je crois que le marché part du principe que Biden va gagner la Maison blanche mais que le Sénat ne passera pas aux mains des démocrates, et donc que la relance ne sera pas aussi importante que ça”, dit ainsi Marc Chandler, responsable de la stratégie de Bannockburn Global Forex à New York.
L’euro en profite pour remonter à 1,1816 dollar (+0,8%), au plus haut depuis le 27 octobre.
TAUX
Sur les marchés obligataires, les rendements des emprunts d’Etat de référence se stabilisent après leur forte baisse de mercredi, à 0,7813% pour les Treasuries à dix ans après un plus bas de trois semaines à 0,718% et à -0,635% pour le Bund allemand de même échéance.
Le désengagement des emprunts d’Etat reste néanmoins bien présent. Pour preuve, le rendement des titres italiens à cinq ans est passé en territoire négatif pour la première fois.
PÉTROLE
Les cours du pétrole abandonnent une partie des gains importants (+4% environ) engrangés la veille.
Le Brent abandonne 1,09% à 40,78 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,33% à 38,63 dollars. (Reuters)
Source : https://www.impact.sn/Cinquieme-hausse-d-affilee-p...