En février dernier, les éléments du commissariat des Parcelles Assainies ont été informés qu’une bande installée aux Hlm Grand Médine s’activait dans la multiplication de faux billets de banque.
Une fois sur les lieux, ils constatent dans la chambre d’un des prévenus, un marabout malien, les billets noirs qui s’apprêtaient à être lavés dans un sac.
Son cousin, autre marabout trouvé sur les lieux, a été aussi interpellé. De même que leur client sénégalais venu solliciter des prières qui était également sur place.
Mis sous mandat de dépôt le 24 février, les trois prévenus ont tous nié devant la barre les faits pour lesquels ils sont poursuivis.
‘’J’ai amené des feuilles blanches que j’ai juste découpées’’, a souligné un des prévenus maliens. ‘’Ce n’était pas destiné à faire la multiplication de faux billets’’, a-t-il ajouté.
‘’C’était pour faire des gris-gris, pour mes affaires de maraboutage surtout pour mes clients qui sont à l’extérieur’’, a expliqué un autre prévenu.
Pour sa part, le prévenu sénégalais a dit : ‘’j’étais venu voir mon marabout pour solliciter des prières et on m’a interpellé en même temps qu’eux’’. ‘’Les policiers ont pris la sacoche que j’avais contenant 2,9 millions francs et un chéquier’’, a-t-il ajouté.
Cette sacoche contenait un chéquier et ladite somme selon l’avocat de la partie civile. Il a réclamé la restitution de cet argent car, a-t-il précisé, ‘’les policiers ont dit que le sac contenait un chéquier et 120.000 francs alors que la somme exacte est 2,9 millions de francs’’.
Le procureur a requis une peine de six mois ferme pour les deux marabouts maliens et la relaxe au bénéfice du doute pour le Sénégalais, affirmant qu’ ‘’ils ont tenté de multiplier des billets et la tentative doit être réprimée au même titre que l’acte’’.
Les avocats de la défense ont tous plaidé le doute qui plane sur ce dossier. ‘’Ils peuvent bénéficier du bénéfice qui est certain dans cette affaire’’, a soutenu Me Diabel Samb, avocat d’un des marabouts maliens.
Il a souligné qu’aucun élément dans dossier ’’ne permet d’entrer en voie de condamnation’’.
Il a demandé la relaxe pure et simple pour son client, le prévenu sénégalais.
Me Ibrahima Mbengue a, de son côté, fustigé la précipitation dans laquelle le procès verbal a été fait. ‘’ Ils ont été arrêtés le 23 février vers 20 heures et dès le lendemain ils ont été déférés pour s’en défaire’’, a ajouté Me Mbengue.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le vendredi.
SKS/AD
Une fois sur les lieux, ils constatent dans la chambre d’un des prévenus, un marabout malien, les billets noirs qui s’apprêtaient à être lavés dans un sac.
Son cousin, autre marabout trouvé sur les lieux, a été aussi interpellé. De même que leur client sénégalais venu solliciter des prières qui était également sur place.
Mis sous mandat de dépôt le 24 février, les trois prévenus ont tous nié devant la barre les faits pour lesquels ils sont poursuivis.
‘’J’ai amené des feuilles blanches que j’ai juste découpées’’, a souligné un des prévenus maliens. ‘’Ce n’était pas destiné à faire la multiplication de faux billets’’, a-t-il ajouté.
‘’C’était pour faire des gris-gris, pour mes affaires de maraboutage surtout pour mes clients qui sont à l’extérieur’’, a expliqué un autre prévenu.
Pour sa part, le prévenu sénégalais a dit : ‘’j’étais venu voir mon marabout pour solliciter des prières et on m’a interpellé en même temps qu’eux’’. ‘’Les policiers ont pris la sacoche que j’avais contenant 2,9 millions francs et un chéquier’’, a-t-il ajouté.
Cette sacoche contenait un chéquier et ladite somme selon l’avocat de la partie civile. Il a réclamé la restitution de cet argent car, a-t-il précisé, ‘’les policiers ont dit que le sac contenait un chéquier et 120.000 francs alors que la somme exacte est 2,9 millions de francs’’.
Le procureur a requis une peine de six mois ferme pour les deux marabouts maliens et la relaxe au bénéfice du doute pour le Sénégalais, affirmant qu’ ‘’ils ont tenté de multiplier des billets et la tentative doit être réprimée au même titre que l’acte’’.
Les avocats de la défense ont tous plaidé le doute qui plane sur ce dossier. ‘’Ils peuvent bénéficier du bénéfice qui est certain dans cette affaire’’, a soutenu Me Diabel Samb, avocat d’un des marabouts maliens.
Il a souligné qu’aucun élément dans dossier ’’ne permet d’entrer en voie de condamnation’’.
Il a demandé la relaxe pure et simple pour son client, le prévenu sénégalais.
Me Ibrahima Mbengue a, de son côté, fustigé la précipitation dans laquelle le procès verbal a été fait. ‘’ Ils ont été arrêtés le 23 février vers 20 heures et dès le lendemain ils ont été déférés pour s’en défaire’’, a ajouté Me Mbengue.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le vendredi.
SKS/AD
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