Cette icône du Pds, militante des premières et très proche de Wade ne parle jamais pour ne rien dire surtout s’il s’agit des cuisines internes de son parti. Pour qu’elle en arrive là, Awa Diop a du être à bout. Selon toujours la responsable libérale, l’argent de la campagne électorale du second tour a été mal distribuée et souffrirait de parti pris.
Le principal mis en cause ? Mamour Cissé, ministre d’Etat auprès du président Wade et trésorier de la campagne électorale du second tour en lieu et place de Pape Diop, le président du Senat qui a préféré prendre ses distances avec cette patata chaude. Le «j’en ai marre..» de la présidente de la Fédération nationale des femmes libérales cache-t-il d’autres préoccupations inavouées ? T
out le monde est au courant que la Rufisquoise accepte très mal, et ne s’en cache pas d’ailleurs, l’accaparement de certains privilèges par les transhumants et autres militants de la 25e heure. Dont Mamour Cissé ? Le leader du Psd/Jant Bi est passé en un temps record de député à ministre d’Etat puis trésorier de la campagne électorale.
Dans l’entourage de Wade ça grince des dents et ça jase de partout. Le cri d’alarme d’Awa Diop serait partagé par nombre de libéraux et elle n’aurait dit que ce que beaucoup murmurent dans les couloirs du Palais. La réaction de la responsable libérale cristallise les frustrations exprimées par nombre de militants libéraux.
Dans cette campagne électorale du second tour que d’aucuns qualifient de bizarre, et qui voit Wade aller presque tout seul à la rencontre des Sénégalais, les questions fusent. La première concerne l’implication des caciques du Pds et des historiques du parti comme la dame Awa Diop. Sa colère exprime-t-elle un abandon ?
Sans franchir le Rubicon, il semblerait qu’un ressort se soit cassé. Awa Diop n’est pas n’importe qui dans le Pds. Elle est l’une des dernières femmes responsable à pouvoir témoigner encore des années de braise de l’opposition et d’une époque passée, révolue. Wadiste pur jus, militante grandie au lait du Pds, elle jouit d’une liberté de ton et d’une indépendance qui forgent sa légitimité.
Un jour, le président Wade lui avait même fait cet aveu suprême : «Si tu avais un certain niveau d’instruction, j’aurais fait de toi mon Premier ministre.» C’est dire l’estime de Wade à son endroit. Aujourd’hui qu’elle se rebelle, Wade doit-il craindre pour son électorat féminin ?
On est en mesure d’écrire qu’en pareille situation délicate, Awa Diop ne poussera pas l’excès en démissionnant ou en fragilisant son candidat. Elle est trop fidèle, elle a trop le Pds marbré dans son Adn pour tenter tout incident. Mais, son «j’en ai marre…» pourrait être interpréter comme l’ultime cri de désillusion d’une amazone qui aurait déjà jeté les armes. Vraiment ?
Xamle
Le principal mis en cause ? Mamour Cissé, ministre d’Etat auprès du président Wade et trésorier de la campagne électorale du second tour en lieu et place de Pape Diop, le président du Senat qui a préféré prendre ses distances avec cette patata chaude. Le «j’en ai marre..» de la présidente de la Fédération nationale des femmes libérales cache-t-il d’autres préoccupations inavouées ? T
out le monde est au courant que la Rufisquoise accepte très mal, et ne s’en cache pas d’ailleurs, l’accaparement de certains privilèges par les transhumants et autres militants de la 25e heure. Dont Mamour Cissé ? Le leader du Psd/Jant Bi est passé en un temps record de député à ministre d’Etat puis trésorier de la campagne électorale.
Dans l’entourage de Wade ça grince des dents et ça jase de partout. Le cri d’alarme d’Awa Diop serait partagé par nombre de libéraux et elle n’aurait dit que ce que beaucoup murmurent dans les couloirs du Palais. La réaction de la responsable libérale cristallise les frustrations exprimées par nombre de militants libéraux.
Dans cette campagne électorale du second tour que d’aucuns qualifient de bizarre, et qui voit Wade aller presque tout seul à la rencontre des Sénégalais, les questions fusent. La première concerne l’implication des caciques du Pds et des historiques du parti comme la dame Awa Diop. Sa colère exprime-t-elle un abandon ?
Sans franchir le Rubicon, il semblerait qu’un ressort se soit cassé. Awa Diop n’est pas n’importe qui dans le Pds. Elle est l’une des dernières femmes responsable à pouvoir témoigner encore des années de braise de l’opposition et d’une époque passée, révolue. Wadiste pur jus, militante grandie au lait du Pds, elle jouit d’une liberté de ton et d’une indépendance qui forgent sa légitimité.
Un jour, le président Wade lui avait même fait cet aveu suprême : «Si tu avais un certain niveau d’instruction, j’aurais fait de toi mon Premier ministre.» C’est dire l’estime de Wade à son endroit. Aujourd’hui qu’elle se rebelle, Wade doit-il craindre pour son électorat féminin ?
On est en mesure d’écrire qu’en pareille situation délicate, Awa Diop ne poussera pas l’excès en démissionnant ou en fragilisant son candidat. Elle est trop fidèle, elle a trop le Pds marbré dans son Adn pour tenter tout incident. Mais, son «j’en ai marre…» pourrait être interpréter comme l’ultime cri de désillusion d’une amazone qui aurait déjà jeté les armes. Vraiment ?
Xamle