Face à son regard hypnotiseur, le temps se fige. Comme si le monde était foudroyé par ses yeux révolter. De sa frimousse midinette gicle toute la fraicheur de cette pin up couleur pure ébène. Elle est aussi belle que le jour. Sa carte d’identité : Codou Dieng, 22 ans, fille de Fallou Dieng, le chef-d’état major des « ambianceurs » (Cemga) du Sénégal. Surtout, Codou a reçu le déhanché en héritage. Pourtant, la fille unique de l’auteur de Maana s’est choisie un destin contraire. Loin du chemin tracé par son papa de musicien, elle joue de son physique pour s’envoler dans la vie. Une carrière de chanteuse ? Pour cette liane des villes qui rêve d’une autre scène. Elle raconte : « quand je me mettais à chanter, mon père était mort de rire » elle fera mannequinat.
Codou a tout pour réussir. Du haut de ses 185cm, pour seulement 60kilos sa moue coquette et cette pudibonderie qui séduit les publics avertis. Elle garde sur ses frêles épaules cette tête aux yeux légèrement bridés qui couvent un regard chatoyant empreint d’un air malicieux. Sa poitrine généreuse darde deux jumelles que laisse deviner un haut moulant aux couleurs de l’été. Ses longs bras minces se balancent et laissent soupçonner la profession de la nymphe. La courbe de ses hanches rebondies contraste avec la sveltesse du torse étroit. Sa démarche lascive est agrémentée par une belle paire d’interminables jambes qui séduit l’instant. Dans la demeure familiale de la Gueule-Tapée, Codou Dieng se sent comme une élue de Juin. Aujourd’hui, les podiums dakarois sont devenus le terrain de jeu favori de l’innocente à la belle destinée. Elle s’est engouffrée dans le milieu de la mode comme d’autres s’engagent au front : tête haute, poitrine bombée, souffle long et souplesse de roseau, cette fille longiligne aux foulées nobles marche sur l’eau. Aussi libre que l’air, Codou se trémousse d’une agilité de ballerine… des podiums. Elle veut conter au monde, son bonheur impromptu d’être à pareille fête. Oui ! Pour cette rêveuse qui s’est toujours imaginée en haut de l’affiche de mannequinat est une chance.
Du temps de sa puberté, pendant ses années-lycée, Codou défile pour ses copines de classe et pose à la maison devant un photographe invisible : son beau miroir. Elle entre dans le milieu par hasard en défiant la volonté de son chanteur de papa « feuk dieuf », s’aidant de la complicité de sa maman. A cette époque, l’école n’a aucun attrait sur la petite fille qui a raccroché définitivement en classe de troisième elle murmure : « j’ai décidé d’arrêter mes études en classe de troisième parce que je ne m’y retrouvais plus. Il fallait que je fasse autre chose qui fût à mon goût. » Son choix était déjà fait.
Codou a tout pour réussir. Du haut de ses 185cm, pour seulement 60kilos sa moue coquette et cette pudibonderie qui séduit les publics avertis. Elle garde sur ses frêles épaules cette tête aux yeux légèrement bridés qui couvent un regard chatoyant empreint d’un air malicieux. Sa poitrine généreuse darde deux jumelles que laisse deviner un haut moulant aux couleurs de l’été. Ses longs bras minces se balancent et laissent soupçonner la profession de la nymphe. La courbe de ses hanches rebondies contraste avec la sveltesse du torse étroit. Sa démarche lascive est agrémentée par une belle paire d’interminables jambes qui séduit l’instant. Dans la demeure familiale de la Gueule-Tapée, Codou Dieng se sent comme une élue de Juin. Aujourd’hui, les podiums dakarois sont devenus le terrain de jeu favori de l’innocente à la belle destinée. Elle s’est engouffrée dans le milieu de la mode comme d’autres s’engagent au front : tête haute, poitrine bombée, souffle long et souplesse de roseau, cette fille longiligne aux foulées nobles marche sur l’eau. Aussi libre que l’air, Codou se trémousse d’une agilité de ballerine… des podiums. Elle veut conter au monde, son bonheur impromptu d’être à pareille fête. Oui ! Pour cette rêveuse qui s’est toujours imaginée en haut de l’affiche de mannequinat est une chance.
Du temps de sa puberté, pendant ses années-lycée, Codou défile pour ses copines de classe et pose à la maison devant un photographe invisible : son beau miroir. Elle entre dans le milieu par hasard en défiant la volonté de son chanteur de papa « feuk dieuf », s’aidant de la complicité de sa maman. A cette époque, l’école n’a aucun attrait sur la petite fille qui a raccroché définitivement en classe de troisième elle murmure : « j’ai décidé d’arrêter mes études en classe de troisième parce que je ne m’y retrouvais plus. Il fallait que je fasse autre chose qui fût à mon goût. » Son choix était déjà fait.
« Je faisais des défilés en cachette »
Les cahiers rangés, Codou Dieng fait cap sur des écoles de coiffures de Dakar. Elle glane un à un des diplômes de tresseuse et s’invente déjà un destin d’artiste aux mains habiles. A partir de 2005, elle fait la ronde des salons de coiffure de Dakar et propose ses services. De stage en stage, la jeune fille longiligne se perfectionne mais se rend compte très vite que sa passion est ailleurs. Elle sait déjà qu’elle sera mannequin ou rien. Codou raconte sa première escapade pour défiler : « certaines de mes copines avaient insisté pour que j’aille défiler au Xeweul Gui, une boite de Pikine. C’est delà que tout est parti » Ses débuts ne sont pas pour autant un long fleuve tranquille. Cela ne se fait pas sans heurts. L’apprentissage du mannequinat est même très délicat. Mais à force d’entraînements, d’abnégation et de consignes et de conseils, la fille de l’ « ambianceur » assimile le b.a.ba du métier et fonce tête baissée. Elle se souvient : « au début, ce n’était pas facile. Il m’arrivait même de me décourager et puis, mon père n’était pas du tout d’accord. Je faisais mes défilés en cachette. Il ne l’a su qu’au moment où je ne pouvais plus le lui cacher. Devant ma volonté, il a cédé, mais m’a mise en garde contre les tentations. » Elle retiendra la leçon.
Mais, le plus dur commence pour cette demoiselle moulée de candeur. Pour s’imposer dans ce milieu aux places si chères, elle bataille ferme. Au début, Codou Dieng prend même tout ce qu’on lui propose. Elle commence en 2007, par poser pour des marques de cigarettes et multiplie les castings comme chez Boub’s production de Dj Boub’s ou Sassoum Production. Elle déchante très vite, n’y trouvant pas son compte. « Les agences prenaient la moitié du cachet et cela ne faisait pas mes affaires, se braque-t-elle. J’ai du trimer dur pour en arriver là. Au début, j’ai été hôtesse pour une usine de cigarettes. Quand j’ai décidé d’y aller seule, j’ai défilé pour Collé Sow Ardo, puis pour Dasha Nicoué en 2007. Collé et Aita Diop m’ont beaucoup soutenue, sans elles j’aurais probablement lâché »
Pour s’imposer sur les podiums, Codou Dieng se souvient de ses belles années sportives pour « parfaire son corps ». Elle qui a été basketteuse dans une autre vie s’en sert aujourd’hui pour allonger ses pas de félin sur le tapis de scène. Elle dit : « j’ai fait du basket-ball au Jaraf de Dakar en catégories minimes et cadettes quand j’étais plus jeunes mais j’ai du arrêter parce que j’avais des accidents récurrents. »
Le mannequinat est peut être mal perçu au Sénégal, mais Codou n’en a cure, elle a une vie bien rangée. Elle ne s’attarde pas après son défilé et rentre sagement chez elle. Prototype parfait de la petite-fille modèle et obéissante ? Elle ne jure ne pas avoir le temps de recevoir une proposition indécente parce qu’elle n’en « donne pas l’occasion aux amateurs » de bonne « marchandise ».
Les cahiers rangés, Codou Dieng fait cap sur des écoles de coiffures de Dakar. Elle glane un à un des diplômes de tresseuse et s’invente déjà un destin d’artiste aux mains habiles. A partir de 2005, elle fait la ronde des salons de coiffure de Dakar et propose ses services. De stage en stage, la jeune fille longiligne se perfectionne mais se rend compte très vite que sa passion est ailleurs. Elle sait déjà qu’elle sera mannequin ou rien. Codou raconte sa première escapade pour défiler : « certaines de mes copines avaient insisté pour que j’aille défiler au Xeweul Gui, une boite de Pikine. C’est delà que tout est parti » Ses débuts ne sont pas pour autant un long fleuve tranquille. Cela ne se fait pas sans heurts. L’apprentissage du mannequinat est même très délicat. Mais à force d’entraînements, d’abnégation et de consignes et de conseils, la fille de l’ « ambianceur » assimile le b.a.ba du métier et fonce tête baissée. Elle se souvient : « au début, ce n’était pas facile. Il m’arrivait même de me décourager et puis, mon père n’était pas du tout d’accord. Je faisais mes défilés en cachette. Il ne l’a su qu’au moment où je ne pouvais plus le lui cacher. Devant ma volonté, il a cédé, mais m’a mise en garde contre les tentations. » Elle retiendra la leçon.
Mais, le plus dur commence pour cette demoiselle moulée de candeur. Pour s’imposer dans ce milieu aux places si chères, elle bataille ferme. Au début, Codou Dieng prend même tout ce qu’on lui propose. Elle commence en 2007, par poser pour des marques de cigarettes et multiplie les castings comme chez Boub’s production de Dj Boub’s ou Sassoum Production. Elle déchante très vite, n’y trouvant pas son compte. « Les agences prenaient la moitié du cachet et cela ne faisait pas mes affaires, se braque-t-elle. J’ai du trimer dur pour en arriver là. Au début, j’ai été hôtesse pour une usine de cigarettes. Quand j’ai décidé d’y aller seule, j’ai défilé pour Collé Sow Ardo, puis pour Dasha Nicoué en 2007. Collé et Aita Diop m’ont beaucoup soutenue, sans elles j’aurais probablement lâché »
Pour s’imposer sur les podiums, Codou Dieng se souvient de ses belles années sportives pour « parfaire son corps ». Elle qui a été basketteuse dans une autre vie s’en sert aujourd’hui pour allonger ses pas de félin sur le tapis de scène. Elle dit : « j’ai fait du basket-ball au Jaraf de Dakar en catégories minimes et cadettes quand j’étais plus jeunes mais j’ai du arrêter parce que j’avais des accidents récurrents. »
Le mannequinat est peut être mal perçu au Sénégal, mais Codou n’en a cure, elle a une vie bien rangée. Elle ne s’attarde pas après son défilé et rentre sagement chez elle. Prototype parfait de la petite-fille modèle et obéissante ? Elle ne jure ne pas avoir le temps de recevoir une proposition indécente parce qu’elle n’en « donne pas l’occasion aux amateurs » de bonne « marchandise ».
Cherche femme pour son père
Codou fille de divorcés, vit aujourd’hui avec sa mère et n’a pas trop l’occasion de voir son père overbooké par son métier de chanteur à succès. Elle ressent ce manque au point de se voir comme une fille…à papa. Elle confesse : « il est tellement pris que j’ai de la peine pour le voir. Et pour cela, je vais chez lui tôt le matin et c’est moi qui le réveille. Une fois, je l’ai accompagné à une tournée en Europe. C’était fantastique. Il y avait de l’ambiance. » l’auteur de Maana est passé maître en la matière. Il paraît même que les filles lui courent après. Ce qui a le don de faire gerber la petite Codou. Alors, elle se mue en « fille poule » et veille sur son célèbre papa. Elle avertit même les âmes trop entreprenantes, avec l’espièglerie de la fille unique : « sama papa dou sen moroom (mon père n’est pas leur calibre). » face aux multiples divorces de son papa, elle se donne comme mission de lui « trouver une âme sœur ». Et sous peu…
La belle liane noire, sevrée de frère et de sœur affirme n’avoir pas été une enfant gâtée. « J’ai eu une enfance normale, avec une vie normale », dit-elle. Bercée par le regard protecteur du papa chanteur, Codou a été très tôt responsabilisée par Fallou face aux pièges du milieu. Très proche du chanteur, le jeune mannequin n’ose pourtant pas lui présenter (pour le moment) son petit copain. « Je suis trop gênée pour aborder ce sujet avec mon père », avoue-t-elle. Mais une chose est sûre : elle a trouvé son « bébé » (sacré veinard) et entend se marier bientôt avec lui.
En attendant le « grand soir », Codou savoure goulûment son bonheur, continue de vibrer pour son métier, rêve du haut de l’affiche et délivre l’éclat de sa dentition, lorsque son portable sonne sur une chanson de son père. C’est Maana, évidemment...
A.B
Weekend Magazine
Photos : Weekend Magazine
Codou fille de divorcés, vit aujourd’hui avec sa mère et n’a pas trop l’occasion de voir son père overbooké par son métier de chanteur à succès. Elle ressent ce manque au point de se voir comme une fille…à papa. Elle confesse : « il est tellement pris que j’ai de la peine pour le voir. Et pour cela, je vais chez lui tôt le matin et c’est moi qui le réveille. Une fois, je l’ai accompagné à une tournée en Europe. C’était fantastique. Il y avait de l’ambiance. » l’auteur de Maana est passé maître en la matière. Il paraît même que les filles lui courent après. Ce qui a le don de faire gerber la petite Codou. Alors, elle se mue en « fille poule » et veille sur son célèbre papa. Elle avertit même les âmes trop entreprenantes, avec l’espièglerie de la fille unique : « sama papa dou sen moroom (mon père n’est pas leur calibre). » face aux multiples divorces de son papa, elle se donne comme mission de lui « trouver une âme sœur ». Et sous peu…
La belle liane noire, sevrée de frère et de sœur affirme n’avoir pas été une enfant gâtée. « J’ai eu une enfance normale, avec une vie normale », dit-elle. Bercée par le regard protecteur du papa chanteur, Codou a été très tôt responsabilisée par Fallou face aux pièges du milieu. Très proche du chanteur, le jeune mannequin n’ose pourtant pas lui présenter (pour le moment) son petit copain. « Je suis trop gênée pour aborder ce sujet avec mon père », avoue-t-elle. Mais une chose est sûre : elle a trouvé son « bébé » (sacré veinard) et entend se marier bientôt avec lui.
En attendant le « grand soir », Codou savoure goulûment son bonheur, continue de vibrer pour son métier, rêve du haut de l’affiche et délivre l’éclat de sa dentition, lorsque son portable sonne sur une chanson de son père. C’est Maana, évidemment...
A.B
Weekend Magazine
Photos : Weekend Magazine