Le communiqué de la cellule de communication du khalife général des mourides de souligner : «aujourd’hui, encore, il ne se passe pas un jour, sans que les mourides ne soient pas brimés, caricaturés, insultés, stigmatisés. Ils font toujours l’actualité, mais toujours sous un jour sombre». Il a précisé que «dans la presse écrite, les mourides font toujours la une des journaux avec un contenu abject, sans lien avec le titre, n’ayant rien à voir avec la réalité, juste à des fins commerciales».
Les autorités de Touba parlent ainsi d’articles « commandités par des bailleurs de fonds», donc revêtu du caractère le plus officiel, font «leurs choux gras» sur la ville de Touba, qui serait un «haut lieu de blanchiment de l’argent sale». Elles relèvent qu’au niveau de la Télévision, surtout sur l’international en se référant au reportage de la chaine de télévision française M6, «la communauté mouride est assimilée à des vendeurs à la sauvette, des receleurs, au service d’une hiérarchie maraboutique. Au niveau national, la couverture des activités économiques, des richesses cultuelles et culturelles de la ville de Touba, n’intéressent aucune télévision. Seuls les magals sont couverts, sous l’angle festif».
Pour ce qui est de la radio, la cellule de communication du khalife général des mourides a fait savoir que «les émissions interactives n’épargnent pas les mourides qui auraient investi «keur serigne bi», non pas à des fins humanitaires pour y vendre des médicaments à bas prix, mais de la drogue et autres produits interdits».
Ces quolibets contre la confrérie mouride sont aussi constatés selon elle, sur le net. En effet, a-t-elle indiqué : «sur internet, le khalife est lui-même insulté».
Ce qui amène les autorités religieuses de Touba de marteler : «nous disons, ici et maintenant, que ça suffit, il faut mettre un terme à cette dérives et les journalistes sont les premiers interpelés». Elles ont estimé que «Cette banalisation excessive, voire cette tolérance face à l’adversité et les complots des ennemis, a été vite assimilée à de la passivité, laissant croire que les mourides sont « bons à tout faire » et que l’on peut « dire tout et n’importe quoi » sur eux, sans courir aucun risque».
Le khalife général et ses frères ont ainsi fait comprendre : «nous connaissons les vrais journalistes, car le journalisme, ce métier noble, compte en son sein, des gens vertueux et merveilleux. Malheureusement, nous connaissons aussi « des journalistes crapuleux » qui se cachent derrière des pseudonymes. Nous allons les débusquer et les livrer au grand jour». Pour eux, «il faut éviter que la Communauté mouride, se sentant persécutée, n’organisât sa défense. Elle a les moyens et l’organisation qu’il faut. Mais il est encore possible d’éviter d’en arriver là».
Il a, à cet effet, été proposé la mise sur pied d’un Institut pour promouvoir son (mouridisme) développement spirituel, économique et social, sur la base des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. «A cet effet, L’Institut Khadimou Rassoul (I.KH.RA), en gestation, devrait rapidement voir le jour pour combler ce vide», ont-ils ajouté. Avant d’énoncer la création d’une radiodiffusion télévision de la communauté mouride, pour prendre en charge, l’impérieux besoin de communication d’une communauté qui est en réalité, le ressort économique et spirituel du Sénégal.
Pape Modou Lo
Les autorités de Touba parlent ainsi d’articles « commandités par des bailleurs de fonds», donc revêtu du caractère le plus officiel, font «leurs choux gras» sur la ville de Touba, qui serait un «haut lieu de blanchiment de l’argent sale». Elles relèvent qu’au niveau de la Télévision, surtout sur l’international en se référant au reportage de la chaine de télévision française M6, «la communauté mouride est assimilée à des vendeurs à la sauvette, des receleurs, au service d’une hiérarchie maraboutique. Au niveau national, la couverture des activités économiques, des richesses cultuelles et culturelles de la ville de Touba, n’intéressent aucune télévision. Seuls les magals sont couverts, sous l’angle festif».
Pour ce qui est de la radio, la cellule de communication du khalife général des mourides a fait savoir que «les émissions interactives n’épargnent pas les mourides qui auraient investi «keur serigne bi», non pas à des fins humanitaires pour y vendre des médicaments à bas prix, mais de la drogue et autres produits interdits».
Ces quolibets contre la confrérie mouride sont aussi constatés selon elle, sur le net. En effet, a-t-elle indiqué : «sur internet, le khalife est lui-même insulté».
Ce qui amène les autorités religieuses de Touba de marteler : «nous disons, ici et maintenant, que ça suffit, il faut mettre un terme à cette dérives et les journalistes sont les premiers interpelés». Elles ont estimé que «Cette banalisation excessive, voire cette tolérance face à l’adversité et les complots des ennemis, a été vite assimilée à de la passivité, laissant croire que les mourides sont « bons à tout faire » et que l’on peut « dire tout et n’importe quoi » sur eux, sans courir aucun risque».
Le khalife général et ses frères ont ainsi fait comprendre : «nous connaissons les vrais journalistes, car le journalisme, ce métier noble, compte en son sein, des gens vertueux et merveilleux. Malheureusement, nous connaissons aussi « des journalistes crapuleux » qui se cachent derrière des pseudonymes. Nous allons les débusquer et les livrer au grand jour». Pour eux, «il faut éviter que la Communauté mouride, se sentant persécutée, n’organisât sa défense. Elle a les moyens et l’organisation qu’il faut. Mais il est encore possible d’éviter d’en arriver là».
Il a, à cet effet, été proposé la mise sur pied d’un Institut pour promouvoir son (mouridisme) développement spirituel, économique et social, sur la base des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. «A cet effet, L’Institut Khadimou Rassoul (I.KH.RA), en gestation, devrait rapidement voir le jour pour combler ce vide», ont-ils ajouté. Avant d’énoncer la création d’une radiodiffusion télévision de la communauté mouride, pour prendre en charge, l’impérieux besoin de communication d’une communauté qui est en réalité, le ressort économique et spirituel du Sénégal.
Pape Modou Lo