En se filmant sur cette position obscène dans sa chambre, Z.P, ne pensait pas que la vidéo tomberait entre les mains de personnes malintentionnées.
Résidant à l'extérieur, cette élève s’était filmée dans sa chambre en train de se masturber. Au lieu d’effacer la vidéo, elle avait stocké les images pornographiques dans son portable. Hélas, un jour, elle a donné ledit téléphone à son ami G. X, pour qu’il lui fasse des réglages sur son compte Snapchat. Ainsi, elle lui a remis les coordonnées du compte où elle avait gardé la vidéo obscène.
Malheureusement, G. X ne s’est pas limité à faire les réglages. Il a visualisé le contenu et a continué à utiliser le compte de la jeune fille à son insu. Quand elle s’en est rendue compte, Z.P lui a intimé l’ordre de se déconnecter de son compte. Mais elle ne savait pas que G. X avait piraté la vidéo obscène.
G. X vole la vidéo obscène de Z.P et exige 200.000 sous peine de publier la vidéo
G. X concocte alors un plan de chantage contre elle. Ainsi, le 27 décembre 2018, aux environs de 21h, il envoie un message à Z.P dans lequel il lui déclarait s’appeler Nicéphore Benzala.
Quelques minutes plus tard, ce «N.b», en réalité G.X, envoie sur le compte WhatsApp de Z.P, une photo nue d’une dame au visage caché et sa séquence vidéo de 10 secondes où elle se masturbait. Puis ce furent des messages de menaces sur lesquels l’homme en question lui demandait d’envoyer 200.000 F sinon il publierait ses données intimes sur le site pornographique Se..XXXX.
Sur lesdits messages du maitre-chanteur, on pouvait lire: «si tu ne m’envoies pas 200.000 F par Orange money par code sur le numéro 77 349 43…, je vais les balancer sur les réseaux sociaux (...). Je vais poster ça partout…J’écrirai sur les photos XXXXX la pute qui se doigte. Regarde mes statuts WhatsApp, je poste là-bas d’abord. Avant de te publier sur Snapchat, Instagram et Seneporno».
O. Z, le complice déballe sur G.X
Désemparée une première fois, Z.P se ressaisit très vite et reprend ses esprits. Elle dépose une plainte, le lendemain des faits, 28 janvier 2018, au commissariat de Dieuppeul. Avec son cousin , ils tendent un piège à G.X.
Ayant mordu à l’hameçon, il a été interpellé ainsi que son acolyte O.Z, au niveau du rond-point Jet d'eau lorsqu’ils venaient récupérer le butin. Conduits devant les agents enquêteurs, son acolyte, O.Z s’en est lavé les mains et a accusé G..X. «Cette mise en scène a été orchestrée du début à la fin par mon ami x, qui m’avait un jour fait savoir qu’il détenait une vidéo dans laquelle une fille du nom de Z.P était en train de se masturber dans sa chambre. Lorsque je lui ai demandé la provenance de ladite vidéo, il m’a tout dit. De concert, nous avons commencé à la menacer en lui faisant savoir que nous détenions des vidéos d’elle et qu’à défaut de nous déposer 200.000 F, nous les publierons sur les réseaux sociaux. C’est G.X qui se chargeait de rédiger les messages vu son statut d’étudiant», explique O.Z.
G.X avoue
Interrogé, G.X, étudiant de l’Institut Supérieur de Management (ISM), a essayé de se justifier. «J’ai connu la victime sur Facebook, il y a de cela 1 an. Nous entretenions de bons rapports. Et un jour, elle m’a demandé de l’aider à bloquer techniquement sa maman. Car, elle ne voulait point que cette dernière ait un aperçu de sa vie, étant donné qu’elle sortait beaucoup la nuit. Après lui avoir rendu ce service, je me suis déconnecté automatiquement», se dédouane-t-il.
Avant de justifier le mobile de son acte. «Je reconnais avoir usé de cette vidéo pornographique pour la faire chanter. Mon intention n’était pas de les publier mais, juste pour avoir de l’argent, afin de pouvoir subvenir à mes besoins», se disculpe-t-il. Le CD contenant la vidéo montrant la fille en train de se masturber, les captures d’écran de messages de menaces qu’elle a reçus avec sa photo personnelle et les sms retrouvés dans les portables des mis en cause, sont annexés à la procédure.
Aussi, ont-ils été déférés au parquet et inculpés pour collecte illicite d’images à caractère personnel et chantage. Ils comparaissent aujourd’hui devant le juge de la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre de ces faits.
Les Echos
Résidant à l'extérieur, cette élève s’était filmée dans sa chambre en train de se masturber. Au lieu d’effacer la vidéo, elle avait stocké les images pornographiques dans son portable. Hélas, un jour, elle a donné ledit téléphone à son ami G. X, pour qu’il lui fasse des réglages sur son compte Snapchat. Ainsi, elle lui a remis les coordonnées du compte où elle avait gardé la vidéo obscène.
Malheureusement, G. X ne s’est pas limité à faire les réglages. Il a visualisé le contenu et a continué à utiliser le compte de la jeune fille à son insu. Quand elle s’en est rendue compte, Z.P lui a intimé l’ordre de se déconnecter de son compte. Mais elle ne savait pas que G. X avait piraté la vidéo obscène.
G. X vole la vidéo obscène de Z.P et exige 200.000 sous peine de publier la vidéo
G. X concocte alors un plan de chantage contre elle. Ainsi, le 27 décembre 2018, aux environs de 21h, il envoie un message à Z.P dans lequel il lui déclarait s’appeler Nicéphore Benzala.
Quelques minutes plus tard, ce «N.b», en réalité G.X, envoie sur le compte WhatsApp de Z.P, une photo nue d’une dame au visage caché et sa séquence vidéo de 10 secondes où elle se masturbait. Puis ce furent des messages de menaces sur lesquels l’homme en question lui demandait d’envoyer 200.000 F sinon il publierait ses données intimes sur le site pornographique Se..XXXX.
Sur lesdits messages du maitre-chanteur, on pouvait lire: «si tu ne m’envoies pas 200.000 F par Orange money par code sur le numéro 77 349 43…, je vais les balancer sur les réseaux sociaux (...). Je vais poster ça partout…J’écrirai sur les photos XXXXX la pute qui se doigte. Regarde mes statuts WhatsApp, je poste là-bas d’abord. Avant de te publier sur Snapchat, Instagram et Seneporno».
O. Z, le complice déballe sur G.X
Désemparée une première fois, Z.P se ressaisit très vite et reprend ses esprits. Elle dépose une plainte, le lendemain des faits, 28 janvier 2018, au commissariat de Dieuppeul. Avec son cousin , ils tendent un piège à G.X.
Ayant mordu à l’hameçon, il a été interpellé ainsi que son acolyte O.Z, au niveau du rond-point Jet d'eau lorsqu’ils venaient récupérer le butin. Conduits devant les agents enquêteurs, son acolyte, O.Z s’en est lavé les mains et a accusé G..X. «Cette mise en scène a été orchestrée du début à la fin par mon ami x, qui m’avait un jour fait savoir qu’il détenait une vidéo dans laquelle une fille du nom de Z.P était en train de se masturber dans sa chambre. Lorsque je lui ai demandé la provenance de ladite vidéo, il m’a tout dit. De concert, nous avons commencé à la menacer en lui faisant savoir que nous détenions des vidéos d’elle et qu’à défaut de nous déposer 200.000 F, nous les publierons sur les réseaux sociaux. C’est G.X qui se chargeait de rédiger les messages vu son statut d’étudiant», explique O.Z.
G.X avoue
Interrogé, G.X, étudiant de l’Institut Supérieur de Management (ISM), a essayé de se justifier. «J’ai connu la victime sur Facebook, il y a de cela 1 an. Nous entretenions de bons rapports. Et un jour, elle m’a demandé de l’aider à bloquer techniquement sa maman. Car, elle ne voulait point que cette dernière ait un aperçu de sa vie, étant donné qu’elle sortait beaucoup la nuit. Après lui avoir rendu ce service, je me suis déconnecté automatiquement», se dédouane-t-il.
Avant de justifier le mobile de son acte. «Je reconnais avoir usé de cette vidéo pornographique pour la faire chanter. Mon intention n’était pas de les publier mais, juste pour avoir de l’argent, afin de pouvoir subvenir à mes besoins», se disculpe-t-il. Le CD contenant la vidéo montrant la fille en train de se masturber, les captures d’écran de messages de menaces qu’elle a reçus avec sa photo personnelle et les sms retrouvés dans les portables des mis en cause, sont annexés à la procédure.
Aussi, ont-ils été déférés au parquet et inculpés pour collecte illicite d’images à caractère personnel et chantage. Ils comparaissent aujourd’hui devant le juge de la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre de ces faits.
Les Echos