Quel rôle jouez-vous auprès du président Wade ? Ce rôle ne se réduit-il pas à celui d’un agent recruteur de militants, d’électeurs ?
Je ne joue pas à peu près le rôle d’un agent recruteur. Je suis un recruteur d’électeurs pour 2012 comme je suis un républicain qui travaille pour le Président de la République. Je fais tout pour que le chef de l’Etat conserver le pouvoir. Je suis là pour lui trouver le maximum de suffrages.
En tant que recruteur d’électeurs, quel est votre volume de travail ?
Vous vous en rendez compte : jusqu’à vingt-trois heures, ils défilent. Je les reçois par entités, par groupes. Je reçois souvent des taximen, des imams, des délégués de quartiers ; bref, tous les corps de métiers confondus défilent dans mon bureau.
Vous semblez abandonner l’option de capter les masses de manœuvres électorales au profit de Karim Wade…
Je fais le même travail pour le président de la République. Je fais partie de la composante virtuelle qui appuie le chef de l’Etat par d’autres voies. Je suis parmi les pères fondateurs de la Génération du Concret. J’ai préféré prendre du recul. La Génération du Concret et moi-même poursuivons le même objectif : la réélection du Président. Je suis une force d’appui, vous constatez d’ailleurs que je n’ai pas été obligé de dissoudre mon parti dans le Pds. Le Président a son parti politique, j’ai le mien. Je dois des résultats au chef de l’Etat quelle que soit ma démarche.
Auriez-vous été consulté par Wade pour donner votre avis sur les manifestations du 19 mars du groupe Walf, de l’opposition et du mouvement « Y en a marre » ?
Je construis tout ce qui est positif. Il n’a pas besoin d’être conseillé.
Pensez-vous comme le ministre de la Justice qu’un coup d’Etat se préparait le 19 mars ?
Je ne l’ai pas écouté
Mais vous avez écouté la radio et lu les journaux…
Je ne me fie pas aux journaux. Supposons que je l’aie écouté, le comportement de l’opposition est à la marge normale de la vie d’un pays.
Un mot sur le mouvement « Y en a marre »
Ils ont dit qu’ils en ont marre de Bennoo, de l’opposition brûlant des pneus…
Ils en ont marre aussi du coût élevé de la vie, des délestages intempestifs
Le Président a installé plusieurs centrales. Quatre-vingt douze immeubles de grande hauteur consomment l’économie d’énergie d’une ville. Le baril de pétrole est vendu à plus de centdollars, tandis que le prix du kilowatt/heure n’a pas été augmenté. La Senelec a besoin de 1500 tonnes de carburant pour 500 millions de francs Cfa par jour. Je ne veux pas qu’on parle de coupures intempestives de courant. C’est une période transitoire. D’ici le mois de mai, le problème sera réglé.
L’opposition n’a rien à dire. Les problèmes énergétiques sont une bouée de sauvetage pour les opposants. Ils n’ont qu’à aller trouver la caution pour la Présidentielle. J’ai entendu Macky crier. Si l’on est pas sûrs de pouvoir recueillir 5% des suffrages des Sénégalais, il vaut mieux ne pas se présenter.
A l’issue des élections locales, mon parti a eu 370 conseillers dans les communes et communautés rurales sans compter les conseillers non élus qui sont au nombre de 400.000 personnes. J’ai dit à ces conseillers, dans leur secteur, de prendre 1000 F sur chaque militant. Nous nous retrouverons avec des centaines de millions. Le Président Wade aussi peut compter sur ses militants. Il peut même dépasser le fichier électoral et les gens diront qu’il a volé.
C’est curieux que vous n’ayez pas suivi la cadence de certains partis alliés du Pds qui se sont fondus dans le parti au pouvoir. Quelles explications pouvez-vous nous donner ?
Si j’avais fondu mon parti dans le Pds je n’aurais pas eu la capacité de rassembler les frustrés du parti libéral. D’ailleurs, il y a un ministre qui m’a collé le surnom de « ministre des bassins de rétention de tous les frustrés ».
Pourquoi vous ne travailleriez pas à faire revenir Idrissa seck et Macky Sall à la « maison du père » ?
C’est trop tard. Ils n’ont plus les codes d’accès. Tous les deux avaient juré de se présenter à la Présidentielle de 2019, quand le président Wade aura épuisé le nombre de ses mandats.
Visitez exclusivement www.ferloo.com
Je ne joue pas à peu près le rôle d’un agent recruteur. Je suis un recruteur d’électeurs pour 2012 comme je suis un républicain qui travaille pour le Président de la République. Je fais tout pour que le chef de l’Etat conserver le pouvoir. Je suis là pour lui trouver le maximum de suffrages.
En tant que recruteur d’électeurs, quel est votre volume de travail ?
Vous vous en rendez compte : jusqu’à vingt-trois heures, ils défilent. Je les reçois par entités, par groupes. Je reçois souvent des taximen, des imams, des délégués de quartiers ; bref, tous les corps de métiers confondus défilent dans mon bureau.
Vous semblez abandonner l’option de capter les masses de manœuvres électorales au profit de Karim Wade…
Je fais le même travail pour le président de la République. Je fais partie de la composante virtuelle qui appuie le chef de l’Etat par d’autres voies. Je suis parmi les pères fondateurs de la Génération du Concret. J’ai préféré prendre du recul. La Génération du Concret et moi-même poursuivons le même objectif : la réélection du Président. Je suis une force d’appui, vous constatez d’ailleurs que je n’ai pas été obligé de dissoudre mon parti dans le Pds. Le Président a son parti politique, j’ai le mien. Je dois des résultats au chef de l’Etat quelle que soit ma démarche.
Auriez-vous été consulté par Wade pour donner votre avis sur les manifestations du 19 mars du groupe Walf, de l’opposition et du mouvement « Y en a marre » ?
Je construis tout ce qui est positif. Il n’a pas besoin d’être conseillé.
Pensez-vous comme le ministre de la Justice qu’un coup d’Etat se préparait le 19 mars ?
Je ne l’ai pas écouté
Mais vous avez écouté la radio et lu les journaux…
Je ne me fie pas aux journaux. Supposons que je l’aie écouté, le comportement de l’opposition est à la marge normale de la vie d’un pays.
Un mot sur le mouvement « Y en a marre »
Ils ont dit qu’ils en ont marre de Bennoo, de l’opposition brûlant des pneus…
Ils en ont marre aussi du coût élevé de la vie, des délestages intempestifs
Le Président a installé plusieurs centrales. Quatre-vingt douze immeubles de grande hauteur consomment l’économie d’énergie d’une ville. Le baril de pétrole est vendu à plus de centdollars, tandis que le prix du kilowatt/heure n’a pas été augmenté. La Senelec a besoin de 1500 tonnes de carburant pour 500 millions de francs Cfa par jour. Je ne veux pas qu’on parle de coupures intempestives de courant. C’est une période transitoire. D’ici le mois de mai, le problème sera réglé.
L’opposition n’a rien à dire. Les problèmes énergétiques sont une bouée de sauvetage pour les opposants. Ils n’ont qu’à aller trouver la caution pour la Présidentielle. J’ai entendu Macky crier. Si l’on est pas sûrs de pouvoir recueillir 5% des suffrages des Sénégalais, il vaut mieux ne pas se présenter.
A l’issue des élections locales, mon parti a eu 370 conseillers dans les communes et communautés rurales sans compter les conseillers non élus qui sont au nombre de 400.000 personnes. J’ai dit à ces conseillers, dans leur secteur, de prendre 1000 F sur chaque militant. Nous nous retrouverons avec des centaines de millions. Le Président Wade aussi peut compter sur ses militants. Il peut même dépasser le fichier électoral et les gens diront qu’il a volé.
C’est curieux que vous n’ayez pas suivi la cadence de certains partis alliés du Pds qui se sont fondus dans le parti au pouvoir. Quelles explications pouvez-vous nous donner ?
Si j’avais fondu mon parti dans le Pds je n’aurais pas eu la capacité de rassembler les frustrés du parti libéral. D’ailleurs, il y a un ministre qui m’a collé le surnom de « ministre des bassins de rétention de tous les frustrés ».
Pourquoi vous ne travailleriez pas à faire revenir Idrissa seck et Macky Sall à la « maison du père » ?
C’est trop tard. Ils n’ont plus les codes d’accès. Tous les deux avaient juré de se présenter à la Présidentielle de 2019, quand le président Wade aura épuisé le nombre de ses mandats.
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