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Combat contre la mal gouvernance : Les évangéliques d’Afrique en conclave à Dakar à partir de lundi


Rédigé par leral.net le Lundi 1 Octobre 2012 à 02:40 | | 1 commentaire(s)|

Combat contre la mal gouvernance :  Les évangéliques  d’Afrique  en conclave à Dakar à partir de  lundi
Dakar, capital de l’évangélisme à partir de ce lundi. Le Conseil Général de l’Assemblée des Evangéliques en Afrique y tiendra un atelier de trois (3) jours axé sur le thème : « Oser être des David(s) servant le dessein dans notre générosité avec intégrité de cœur et de mains habiles ».Selon l’un des organisateurs de cette rencontre, M. Edouard Yao : « Notre association regroupe les Evangéliques de toute l’Afrique .Cette conclave est précédée de 2 jours de séminaire sur le développement de l’enfant », a –t-il fait comprendre. Revenant sur le choix dudit thème, M. Yao de poursuivre : « Ce thème est d’une actualité brulante en Afrique. Il interpelle sur des questions d’intégrité, de compétence et de transparence. Nous allons donner notre contribution pour un nouveau type de leadership en Afrique, un leadership empreint des valeurs de bonne gouvernance, de compétence, d’intégrité mais aussi de transparence, façonner des dirigeants imbus des valeurs refuges ». A les en croire, le choix de Dakar est motivé par : « C’est la première fois que Dakar est à l’honneur. Il est choisi pour abriter cette rencontre par ce qu’il fait figure de pays-modèle de cohésion entre toutes ses religions ».Disons que le Conseil Général de l’Assemblée des Evangéliques en Afrique a vu le jour depuis le 26 Février 1956.

Ibrahima Ngom

( Les News )


1.Posté par citoyen le 01/10/2012 07:54 | Alerter
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Sauvons nos universités publiques du naufrage.

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.

En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.

A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.


Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.

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