C’est demain, mardi, que débute le combat du M23 contre la validation de la candidature du président de la République par le Conseil constitutionnel. Les leaders des partis politiques et de la société civile, hostiles à un troisième mandat du candidat des Fal 2012, qui se sont réunis hier, affichent leur détermination à mener le combat jusqu’au retrait de la candidature du président sortant. Lisant la résolution du mouvement, Amadou Guèye déclare que la décision du Conseil constitutionnel est un ‘coup d’Etat institutionnel’ et un ‘acte de haute trahison’. En conséquence, il appelle les Sénégalais à la résistance. ‘C’est pourquoi, nous nous déclarons prêts à assumer ce qui est attendu de nous. Nous sommes prêts à y laisser notre vie. On n’abandonnera jamais le combat, quitte à y laisser nos vies’, jure le porte-parole du jour du M23.
‘Le temps de la parole est révolu. Le problème doit être réglé le mardi’, déclare Alioune Ndiaye, directeur de campagne de Youssou Ndour. Même son de cloche du mouvement Y en a marre. Thiat, l’un de ses animateurs, invite les Sénégalais à user de leur droit de marche en manifestant jusqu’à ce que victoire s’en suive. ‘Le temps n’est plus aux discours faisons ce qu’il faut faire’, martèle le rappeur. Pour Ousmane Tanor Dieng, il s’agit, aujourd’hui, pour l’opposition de montrer qu’elle est plus déterminée que le président Wade. ‘Il nous faut avoir une détermination supérieure à celle de Abdoulaye Wade, parce que le peuple est avec nous. Ce qui reste à faire c’est d’organiser la résistance et d’être à la tête de la résistance en tant que leaders. Notre combat avant l’ouverture de la campagne est de l’amener à retirer sa candidature’, dit-il.
Amath Dansokho affiche également la même détermination. Le porte-parole du M23 qui juge ‘illégale, nulle et de nul effet’, la décision du Conseil constitutionnel, affirme que le M23 est déterminé à faire respecter la Constitution et à faire en sorte que Wade ne soit pas candidat. ‘Nous sommes debout et nous prendrons toutes les dispositions utiles et nécessaires, afin de gagner cette bataille’, martèle Talla Sylla. De son côté, reprenant le thème de sa campagne, Idrissa Seck affirme que la Constitution est violée par la recevabilité de la candidature du président Wade. Et à ce titre, dit-il, ‘nous devons être debout pour empêcher le coup d’Etat en cours et pour défendre notre Constitution’.
Le 27 janvier dernier, tous ces leaders avaient aussi juré de chasser Wade du pays, mais les grenades lacrymogènes des forces de l’ordre les avaient chassés de la Place de l’Obélisque.
Charles Gaïky DIENE
Walf
‘Le temps de la parole est révolu. Le problème doit être réglé le mardi’, déclare Alioune Ndiaye, directeur de campagne de Youssou Ndour. Même son de cloche du mouvement Y en a marre. Thiat, l’un de ses animateurs, invite les Sénégalais à user de leur droit de marche en manifestant jusqu’à ce que victoire s’en suive. ‘Le temps n’est plus aux discours faisons ce qu’il faut faire’, martèle le rappeur. Pour Ousmane Tanor Dieng, il s’agit, aujourd’hui, pour l’opposition de montrer qu’elle est plus déterminée que le président Wade. ‘Il nous faut avoir une détermination supérieure à celle de Abdoulaye Wade, parce que le peuple est avec nous. Ce qui reste à faire c’est d’organiser la résistance et d’être à la tête de la résistance en tant que leaders. Notre combat avant l’ouverture de la campagne est de l’amener à retirer sa candidature’, dit-il.
Amath Dansokho affiche également la même détermination. Le porte-parole du M23 qui juge ‘illégale, nulle et de nul effet’, la décision du Conseil constitutionnel, affirme que le M23 est déterminé à faire respecter la Constitution et à faire en sorte que Wade ne soit pas candidat. ‘Nous sommes debout et nous prendrons toutes les dispositions utiles et nécessaires, afin de gagner cette bataille’, martèle Talla Sylla. De son côté, reprenant le thème de sa campagne, Idrissa Seck affirme que la Constitution est violée par la recevabilité de la candidature du président Wade. Et à ce titre, dit-il, ‘nous devons être debout pour empêcher le coup d’Etat en cours et pour défendre notre Constitution’.
Le 27 janvier dernier, tous ces leaders avaient aussi juré de chasser Wade du pays, mais les grenades lacrymogènes des forces de l’ordre les avaient chassés de la Place de l’Obélisque.
Charles Gaïky DIENE
Walf