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7 partenaires sexuels
C’est le nombre d’amants (7,1 pour être précis) que les Françaises, tous âges et conditions sociales confondus, comptabilisent en moyenne dans leur vie au 1er janvier 2012 ! Qu’on le veuille ou non, il est révolu le temps du grand amour, l’unique, l’exclusif. Nos concitoyennes, avec ou sans regret, délaissent la monogamie. Certes, ce n’est qu’une moyenne rendant peu compte des disparités, entre 15% d’irréductibles qui n’ont eu qu’un seul partenaire sexuel dans leur vie et 12% qui affichent un palmarès à plus de dix. Les plus collectionneuses, logiquement, ont entre 35 et 49 ans. Elles sont plus souvent CSP+ (hauts revenus), vivent plus fréquemment en Ile-de-France et n’ont pas d’enfant. Les plus chastes : les 18-24 ans, les inactives et les femmes en couple. Mais la surprise est ailleurs, dans l’appartenance politique. Les séductrices aux multiples partenaires se recrutent à gauche, à l’extrême gauche et… au Front national. Les plus sages au MoDem et à l’UMP. De quoi alimenter bien des réflexions !
2,5 vraies histoires
La majorité des Françaises ont eu entre une et trois relations sérieuses dans leur vie. C’est peu et c’est beaucoup quand on compare aux générations précédentes. Surtout, cela traduit une vision réaliste du couple tel qu’il est, en dépit d’un idéal romantique toujours fortement revendiqué (une femme sur trois n’a eu qu’un seul partenaire sérieux). Les Françaises s’acheminent-elles vers une « polygamie diachronique » ou, comme dirait Frédéric Beigbeder, « une serial monogamie » ? Celle-ci impliquerait tout un registre sentimental : séduction, rupture, regain d’intérêt pour un nouveau partenaire, défiance, soucis de plaire à un âge avancé, etc. Ces aléas de la passion seraient désormais le lot du plus grand nombre (et non de quelques libertines privilégiées), mais leurs conséquences matérielles autrement plus problématiques : nécessité de gagner sa vie, d’avoir un logement à soi, de se prémunir contre les revers de fortune les plus de 50 ans, provinciales, vivant en couple, avec enfants, proches de l’UMP et qui estiment par ailleurs que passer toute sa vie avec un même homme est «un idéal tout à fait accessible». Sans qu’on sache si cette confiance est à mettre au compte de la bonne santé sexuelle de leur couple (libido au top chez les provinciaux de droite) ou de leurs conditions de vie (moins de tentations) ?
Pour 40% des femmes, c’est du sérieux au bout d’un an
Si les deux tiers de Françaises déclarent une relation « sérieuse » avant la barre des trois ans, 40% estiment que c’est du lourd quand l’amour a passé le cap des un an. Pour beaucoup (28%), il suffit même de trois mois pour avoir le cœur bien accroché (surtout chez les 18-24 ans). Qu’en conclure ? Que les Françaises sont très vite sûres de leurs sentiments ? Et qu’elles considèrent leur camarade de jeu fermement engagé au-delà de cette limite (avec les représailles que cela implique en cas de manquement) ? Ou, au contraire, qu’une précarité générale a réduit le temps de l’amour comme peau de chagrin ? Quelques mois de bonheur conjugal, c’est toujours bon à prendre…
Contrairement à ce que pensent 13 % des Françaises de plus de 50 ans, plus souvent inactives, en couple et provinciales, qui exigent au moins dix ans de gages de sécurité à une relation amoureuse pour la décréter « sérieuse ».
Pour 78% des femmes, la tendresse est le ciment du couple
Pour l’écrasante majorité des Françaises, c’est cette forme atténuée de la passion, qui fait durer les couples, loin devant « le sexe » (27%) ou « les bons petits plats » (7%). Les moins romantiques, assez nombreuses néanmoins (21%), votent pour « l’habitude », tandis que 5% de matérialistes pensent que « l’argent » tient tout. 1% de cyniques (un peu plus nombreuses proches du Front de gauche) attribuent la longévité des unions indestructibles… à la “pitié” !
Economiques et sentimentaux…
16 ans et huit mois : leur relation la plus longue. Là encore, cette moyenne rend peu compte des différences de terrain. Car si 27% des Françaises s’enorgueillissent d’avoir vécu une union de plus de vingt ans, 20% n’ont jamais été en couple plus de cinq ans et, pour la grosse majorité (34%), l’expérience la plus longue va de cinq à vingt ans. Même si les relations courtes sont naturellement plus nombreuses chez les jeunes femmes, une moyenne établie à un peu plus de quinze ans pour la vie à deux entérine de façon irréversible le déclin de la monogamie traditionnelle.
3 ans : la durée du désir (ou carrément plus de 20 ans !)
15 % des Françaises estiment que le désir sexuel ne dure que trois ans, voire moins. Tandis que 19 % lui donnent plus de vingt ans de longévité. Les plus pessimistes (lucides ?) : les filles de 25 à 34 ans, les CSP- (faibles revenus) et les femmes vivant seules, qu’on peut créditer d’une vraie expérience de terrain. Egalement (les motifs sont plus flous), les femmes proches d’Europe Ecologie-les Verts. Les plus optimistes : proches du Front de gauche) attribuent la longévité des unions indestructibles… à « la pitié » !
76% croient à l’amour toujours
En dépit des doutes et des réalités exprimés dans le reste du sondage, 76% des Françaises continuent à penser que passer toute sa vie avec la même personne – ce vieil idéal occidental – est «toujours accessible», surtout s’il s’appuie sur des valeurs morales (41%, notamment des 25-34 ans). Le glissement se fait chez les apeurées qui s’en remettent à « la chance » (35%, plus nombreuses chez les femmes seules et sans enfant) et les incrédules (plus nombreuses chez les plus de 50 ans) qui jugent que cet idéal n’est plus de ce monde. Les plus rétives sont plus souvent à gauche, et logiquement, ont eu plus souvent au moins trois relations sérieuses dans leur vie.
De quoi meurent les couples ?
Pour 58 % des Françaises, c’est « l’infidélité » le grand fléau, suivi de près par « la routine » (54 %). Les plus acharnées contre l’infidélité se recrutent chez les moins de 24 ans, les CSP- et les filles proches du Front national. Les plus hostiles à la routine sont plus souvent proches d’Europe Ecologie-les Verts, vivent seules et jugent que l’amour toujours est un idéal impossible à atteindre de nos jours. Certes, « les difficultés financières » (28 %) et « les défauts de l’autre » (25 %) ne comptent pas pour rien, de même la baisse de libido mise en cause par près d’une Française sur quatre (24 %), loin devant « les tensions professionnelles » (15 %) et « la présence des enfants » (6 %)
Sondage exclusif Harris interactive
Enquête réalisée en ligne du 21 au 27 décembre 2011 sur un échantillon de 1 126 individus représentant les femmes françaises âgées de 16 ans et plus.
Source 123dakar.com
7 partenaires sexuels
C’est le nombre d’amants (7,1 pour être précis) que les Françaises, tous âges et conditions sociales confondus, comptabilisent en moyenne dans leur vie au 1er janvier 2012 ! Qu’on le veuille ou non, il est révolu le temps du grand amour, l’unique, l’exclusif. Nos concitoyennes, avec ou sans regret, délaissent la monogamie. Certes, ce n’est qu’une moyenne rendant peu compte des disparités, entre 15% d’irréductibles qui n’ont eu qu’un seul partenaire sexuel dans leur vie et 12% qui affichent un palmarès à plus de dix. Les plus collectionneuses, logiquement, ont entre 35 et 49 ans. Elles sont plus souvent CSP+ (hauts revenus), vivent plus fréquemment en Ile-de-France et n’ont pas d’enfant. Les plus chastes : les 18-24 ans, les inactives et les femmes en couple. Mais la surprise est ailleurs, dans l’appartenance politique. Les séductrices aux multiples partenaires se recrutent à gauche, à l’extrême gauche et… au Front national. Les plus sages au MoDem et à l’UMP. De quoi alimenter bien des réflexions !
2,5 vraies histoires
La majorité des Françaises ont eu entre une et trois relations sérieuses dans leur vie. C’est peu et c’est beaucoup quand on compare aux générations précédentes. Surtout, cela traduit une vision réaliste du couple tel qu’il est, en dépit d’un idéal romantique toujours fortement revendiqué (une femme sur trois n’a eu qu’un seul partenaire sérieux). Les Françaises s’acheminent-elles vers une « polygamie diachronique » ou, comme dirait Frédéric Beigbeder, « une serial monogamie » ? Celle-ci impliquerait tout un registre sentimental : séduction, rupture, regain d’intérêt pour un nouveau partenaire, défiance, soucis de plaire à un âge avancé, etc. Ces aléas de la passion seraient désormais le lot du plus grand nombre (et non de quelques libertines privilégiées), mais leurs conséquences matérielles autrement plus problématiques : nécessité de gagner sa vie, d’avoir un logement à soi, de se prémunir contre les revers de fortune les plus de 50 ans, provinciales, vivant en couple, avec enfants, proches de l’UMP et qui estiment par ailleurs que passer toute sa vie avec un même homme est «un idéal tout à fait accessible». Sans qu’on sache si cette confiance est à mettre au compte de la bonne santé sexuelle de leur couple (libido au top chez les provinciaux de droite) ou de leurs conditions de vie (moins de tentations) ?
Pour 40% des femmes, c’est du sérieux au bout d’un an
Si les deux tiers de Françaises déclarent une relation « sérieuse » avant la barre des trois ans, 40% estiment que c’est du lourd quand l’amour a passé le cap des un an. Pour beaucoup (28%), il suffit même de trois mois pour avoir le cœur bien accroché (surtout chez les 18-24 ans). Qu’en conclure ? Que les Françaises sont très vite sûres de leurs sentiments ? Et qu’elles considèrent leur camarade de jeu fermement engagé au-delà de cette limite (avec les représailles que cela implique en cas de manquement) ? Ou, au contraire, qu’une précarité générale a réduit le temps de l’amour comme peau de chagrin ? Quelques mois de bonheur conjugal, c’est toujours bon à prendre…
Contrairement à ce que pensent 13 % des Françaises de plus de 50 ans, plus souvent inactives, en couple et provinciales, qui exigent au moins dix ans de gages de sécurité à une relation amoureuse pour la décréter « sérieuse ».
Pour 78% des femmes, la tendresse est le ciment du couple
Pour l’écrasante majorité des Françaises, c’est cette forme atténuée de la passion, qui fait durer les couples, loin devant « le sexe » (27%) ou « les bons petits plats » (7%). Les moins romantiques, assez nombreuses néanmoins (21%), votent pour « l’habitude », tandis que 5% de matérialistes pensent que « l’argent » tient tout. 1% de cyniques (un peu plus nombreuses proches du Front de gauche) attribuent la longévité des unions indestructibles… à la “pitié” !
Economiques et sentimentaux…
16 ans et huit mois : leur relation la plus longue. Là encore, cette moyenne rend peu compte des différences de terrain. Car si 27% des Françaises s’enorgueillissent d’avoir vécu une union de plus de vingt ans, 20% n’ont jamais été en couple plus de cinq ans et, pour la grosse majorité (34%), l’expérience la plus longue va de cinq à vingt ans. Même si les relations courtes sont naturellement plus nombreuses chez les jeunes femmes, une moyenne établie à un peu plus de quinze ans pour la vie à deux entérine de façon irréversible le déclin de la monogamie traditionnelle.
3 ans : la durée du désir (ou carrément plus de 20 ans !)
15 % des Françaises estiment que le désir sexuel ne dure que trois ans, voire moins. Tandis que 19 % lui donnent plus de vingt ans de longévité. Les plus pessimistes (lucides ?) : les filles de 25 à 34 ans, les CSP- (faibles revenus) et les femmes vivant seules, qu’on peut créditer d’une vraie expérience de terrain. Egalement (les motifs sont plus flous), les femmes proches d’Europe Ecologie-les Verts. Les plus optimistes : proches du Front de gauche) attribuent la longévité des unions indestructibles… à « la pitié » !
76% croient à l’amour toujours
En dépit des doutes et des réalités exprimés dans le reste du sondage, 76% des Françaises continuent à penser que passer toute sa vie avec la même personne – ce vieil idéal occidental – est «toujours accessible», surtout s’il s’appuie sur des valeurs morales (41%, notamment des 25-34 ans). Le glissement se fait chez les apeurées qui s’en remettent à « la chance » (35%, plus nombreuses chez les femmes seules et sans enfant) et les incrédules (plus nombreuses chez les plus de 50 ans) qui jugent que cet idéal n’est plus de ce monde. Les plus rétives sont plus souvent à gauche, et logiquement, ont eu plus souvent au moins trois relations sérieuses dans leur vie.
De quoi meurent les couples ?
Pour 58 % des Françaises, c’est « l’infidélité » le grand fléau, suivi de près par « la routine » (54 %). Les plus acharnées contre l’infidélité se recrutent chez les moins de 24 ans, les CSP- et les filles proches du Front national. Les plus hostiles à la routine sont plus souvent proches d’Europe Ecologie-les Verts, vivent seules et jugent que l’amour toujours est un idéal impossible à atteindre de nos jours. Certes, « les difficultés financières » (28 %) et « les défauts de l’autre » (25 %) ne comptent pas pour rien, de même la baisse de libido mise en cause par près d’une Française sur quatre (24 %), loin devant « les tensions professionnelles » (15 %) et « la présence des enfants » (6 %)
Sondage exclusif Harris interactive
Enquête réalisée en ligne du 21 au 27 décembre 2011 sur un échantillon de 1 126 individus représentant les femmes françaises âgées de 16 ans et plus.
Source 123dakar.com