Le préservatif s'est imposé comme une norme, en particulier lors d'un rapport sexuel avec un nouveau partenaire. C'est vrai pour près de 90% des jeunes qui connaissent leur premier rapport sexuel et ça l'est aussi pour 45% des femmes et 71% des hommes de la quarantaine qui reprennent une relation (Enquête sur la sexualité en France, La Découverte 2008). Il était donc tout à fait opportun de se pencher sur les conditions favorisant le plaisir sexuel lors d'un rapport avec préservatif. Saluons l'initiative du Pr Michael Reece et ses collègues de l'Université d'Indiana qui ont collecté les réponses de 1875 hommes à qui ils avaient distribué gratuitement une douzaine de préservatifs.
L'étude publiée dans le dernier numéro du Journal of Sexual Medicine montre que certaines pratiques accroissent en effet le plaisir éprouvé lors de l'acte sexuel et que d'autres le diminuent. On s'aperçoit ainsi que la satisfaction sexuelle est accrue (de 13%) lorsque l'homme a eu l'opportunité de stimuler manuellement sa partenaire en plus de la pénétration, ce qui plaide pour un élargissement du répertoire sexuel au cours de la rencontre intime. Curieusement, la réciproque n'est pas vraie puisqu'avoir été stimulé de la sorte par sa partenaire ne change rien au résultat, du moins sur le critère satisfaction. On ne peut écarter un effet sur l'excitation ou l'érection.
Autres pratiques susceptibles d'améliorer la satisfaction des hommes: l'existence d'une sexualité orale. Avec d'ailleurs encore plus d'efficacité lorsque l'homme dispense (+34%) que lorsqu'il reçoit (+21%). Les chercheurs ont aussi interrogé les hommes sur la façon dont s'était déroulé le rapport et ils observent que s'il a été intense ou prolongé, la plaisir final est lui aussi augmenté sensiblement (+40%). En revanche, l'utilisation de lubrifiant n'a pas modifié le plaisir éprouvé. On ne connaît pas l'avis de la partenaire. Néanmoins, il est intéressant de noter que la perception d'un inconfort de la partenaire au cours du rapport fait chuter (- 80%) la satisfaction sexuelle de l'homme, presque autant que la survenue de trouble de l'érection (-75%). Le précepte qui veut que l'on ne doit jamais se forcer, même pour faire plaisir au partenaire, est plus que jamais vrai en matière de sexualité.
L'étude publiée dans le dernier numéro du Journal of Sexual Medicine montre que certaines pratiques accroissent en effet le plaisir éprouvé lors de l'acte sexuel et que d'autres le diminuent. On s'aperçoit ainsi que la satisfaction sexuelle est accrue (de 13%) lorsque l'homme a eu l'opportunité de stimuler manuellement sa partenaire en plus de la pénétration, ce qui plaide pour un élargissement du répertoire sexuel au cours de la rencontre intime. Curieusement, la réciproque n'est pas vraie puisqu'avoir été stimulé de la sorte par sa partenaire ne change rien au résultat, du moins sur le critère satisfaction. On ne peut écarter un effet sur l'excitation ou l'érection.
Autres pratiques susceptibles d'améliorer la satisfaction des hommes: l'existence d'une sexualité orale. Avec d'ailleurs encore plus d'efficacité lorsque l'homme dispense (+34%) que lorsqu'il reçoit (+21%). Les chercheurs ont aussi interrogé les hommes sur la façon dont s'était déroulé le rapport et ils observent que s'il a été intense ou prolongé, la plaisir final est lui aussi augmenté sensiblement (+40%). En revanche, l'utilisation de lubrifiant n'a pas modifié le plaisir éprouvé. On ne connaît pas l'avis de la partenaire. Néanmoins, il est intéressant de noter que la perception d'un inconfort de la partenaire au cours du rapport fait chuter (- 80%) la satisfaction sexuelle de l'homme, presque autant que la survenue de trouble de l'érection (-75%). Le précepte qui veut que l'on ne doit jamais se forcer, même pour faire plaisir au partenaire, est plus que jamais vrai en matière de sexualité.