La conquête du pouvoir est régulièrement un combat très épique, où les potentiels adversaires ne font pas de cadeaux. Etant dans une confrontation, chaque concurrent déroule et exploite les failles de son adversaire, pour l’écarter de la course. Un scénario de la sorte risque de s’offrir aux Sénégalais avec l’appel aux dons, lancé par le Parti Pastef / « Les Patriotes » d’Ousmane Sonko.
Ledit appel à contribution des militants et sympathisants pour des fonds de campagne et de gestion des affaires courantes de ce parti, a été seulement, remis au goût du jour. Mais, il ne date pas d’aujourd’hui. Ce jeune leader politique, véritable challenger de Macky Sal,l avait fait cet appel bien avant l’élection présidentielle de février 2019. Seul changement cette fois, c’est peut-être, la publicité audiovisuelle qui l’accompagne.
Aussitôt, le Ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, relève-t-on, a menacé de dissoudre cette formation politique, tout en précisant que l’option du Pastef, serait une "violation de l'article 3 de la loi 81-17 du 6 mai 1981, modifiée par la loi 89-36 du 12 octobre 1989", portant sur les ressources, dont peuvent bénéficier les partis politiques. D’après l’ex-substitut du Procureur Près à la Crei, « tout parti politique qui reçoit des subsides de l'étranger ou d'étrangers établis au Sénégal s'expose à la dissolution, conformément à l'article 2, alinéa 4 de la loi de 81 susmentionnée ".
Le leader de Pastef / « Les Patriotes », Ousmane Sonko, au risque d’être freiné dans ses ardeurs d’aspirant à la magistrature suprême, s’est vu très tôt, s’engager dans une recherche de moyens financiers pour affronter ses concurrents politiques en 2024. Leral s’était même, procuré le document de compte-rendu de la réunion de toutes les sections communales, des coordonnateurs de cellules et des militants du parti Pastef, « Les Patriotes », tenu le samedi 14 décembre 2019 à Mbour. Divers sujets avaient été abordés, dont le principal, demeure la recherche avec ses militants, d’une épargne de 2 milliards 500 millions de FCfa.
Ainsi, il avait été demandé au département de Mbour de trouver 1 650 donateurs, en raison de 50 000 FCfa, chacun d'ici 2024 et qui seront répartis dans les 16 communes, en fonction du poids électoral. Ensuite, le volet fonctionnement, évoqué, concerne le financement des activités : location du siège, paiement de factures d'eau et d'électricité, les déplacements du président, etc.
Sous ce registre, chaque coordination départementale devait cotiser 20 000 FCfa / mois pour l'épargne. Chaque section communale, 15 000 FCfa / mois. Et, pour le fonctionnement du parti, chaque section départementale devait cotiser 10 000 FCfa / mois, chaque section communale 5 000 FCfa / mois. Il en était de même pour chaque cadre du mouvement des cadres. Chacun parmi eux, devait verser 10 000 FCfa / mois et les enseignants 12 000 FCfa pour l'année.
Devant célébrer l'anniversaire du parti le 04 Janvier 2020 dernier, il était prévu pour chaque section départementale, une participation de 30 000 FCfa. Et, chaque Commune devait participer à hauteur de 20 000 FCfa pour l'organisation du meeting.
Ailleurs, il a été également, demandé, d’après le document, aux responsables qui avaient pris des cartes de membre, de retourner les talons pour faciliter le contrôle. Au cours de cette rencontre, le volet social a été évoqué, tout comme la présence de Pastef dans les évènements heureux ou malheureux qui concerneraient ses militants. Le Pastef souhaitait aussi, la mise en place des bureaux de sections communales dans les brefs délais, pour ceux qui ne l'avait pas encore fait.
Alors, l’appel aux dons de ces derniers jours, pourrait être pour « Les Patriotes », une suite logique dans leur quête du pouvoir, avec une volonté de disposer de moyens conséquents afin de détrôner Macky Sall.
Maintenant, l’action engagée installe forcément une certaine forme de confrontation entre Sonko et le part au pouvoir et ses alliés. Et, certains pensent que ce choix risque d’être suicidaire pour le Pastef. Puisque, l’autorité en charge des questions de l’Intérieur du pays, s’est invitée dans la danse, pour freiner une opération déjà engagée et dont, certainement, des militants et sympathisants sont en train d’y contribuer.
Affaire à suivre…
Ledit appel à contribution des militants et sympathisants pour des fonds de campagne et de gestion des affaires courantes de ce parti, a été seulement, remis au goût du jour. Mais, il ne date pas d’aujourd’hui. Ce jeune leader politique, véritable challenger de Macky Sal,l avait fait cet appel bien avant l’élection présidentielle de février 2019. Seul changement cette fois, c’est peut-être, la publicité audiovisuelle qui l’accompagne.
Aussitôt, le Ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, relève-t-on, a menacé de dissoudre cette formation politique, tout en précisant que l’option du Pastef, serait une "violation de l'article 3 de la loi 81-17 du 6 mai 1981, modifiée par la loi 89-36 du 12 octobre 1989", portant sur les ressources, dont peuvent bénéficier les partis politiques. D’après l’ex-substitut du Procureur Près à la Crei, « tout parti politique qui reçoit des subsides de l'étranger ou d'étrangers établis au Sénégal s'expose à la dissolution, conformément à l'article 2, alinéa 4 de la loi de 81 susmentionnée ".
Le leader de Pastef / « Les Patriotes », Ousmane Sonko, au risque d’être freiné dans ses ardeurs d’aspirant à la magistrature suprême, s’est vu très tôt, s’engager dans une recherche de moyens financiers pour affronter ses concurrents politiques en 2024. Leral s’était même, procuré le document de compte-rendu de la réunion de toutes les sections communales, des coordonnateurs de cellules et des militants du parti Pastef, « Les Patriotes », tenu le samedi 14 décembre 2019 à Mbour. Divers sujets avaient été abordés, dont le principal, demeure la recherche avec ses militants, d’une épargne de 2 milliards 500 millions de FCfa.
Ainsi, il avait été demandé au département de Mbour de trouver 1 650 donateurs, en raison de 50 000 FCfa, chacun d'ici 2024 et qui seront répartis dans les 16 communes, en fonction du poids électoral. Ensuite, le volet fonctionnement, évoqué, concerne le financement des activités : location du siège, paiement de factures d'eau et d'électricité, les déplacements du président, etc.
Sous ce registre, chaque coordination départementale devait cotiser 20 000 FCfa / mois pour l'épargne. Chaque section communale, 15 000 FCfa / mois. Et, pour le fonctionnement du parti, chaque section départementale devait cotiser 10 000 FCfa / mois, chaque section communale 5 000 FCfa / mois. Il en était de même pour chaque cadre du mouvement des cadres. Chacun parmi eux, devait verser 10 000 FCfa / mois et les enseignants 12 000 FCfa pour l'année.
Devant célébrer l'anniversaire du parti le 04 Janvier 2020 dernier, il était prévu pour chaque section départementale, une participation de 30 000 FCfa. Et, chaque Commune devait participer à hauteur de 20 000 FCfa pour l'organisation du meeting.
Ailleurs, il a été également, demandé, d’après le document, aux responsables qui avaient pris des cartes de membre, de retourner les talons pour faciliter le contrôle. Au cours de cette rencontre, le volet social a été évoqué, tout comme la présence de Pastef dans les évènements heureux ou malheureux qui concerneraient ses militants. Le Pastef souhaitait aussi, la mise en place des bureaux de sections communales dans les brefs délais, pour ceux qui ne l'avait pas encore fait.
Alors, l’appel aux dons de ces derniers jours, pourrait être pour « Les Patriotes », une suite logique dans leur quête du pouvoir, avec une volonté de disposer de moyens conséquents afin de détrôner Macky Sall.
Maintenant, l’action engagée installe forcément une certaine forme de confrontation entre Sonko et le part au pouvoir et ses alliés. Et, certains pensent que ce choix risque d’être suicidaire pour le Pastef. Puisque, l’autorité en charge des questions de l’Intérieur du pays, s’est invitée dans la danse, pour freiner une opération déjà engagée et dont, certainement, des militants et sympathisants sont en train d’y contribuer.
Affaire à suivre…