C’était lors d’une audience à la résidence de l’Ambassade du Sénégal à Paris, en présence de l’ambassadeur André Parant, précise le communiqué soulignant que sur ces entrefaites ‘’l’intervention sénégalaise est alors saluée et Paris demande à Dakar de poursuivre sa mission de médiation’’.
Le 22 octobre 2009, relate le communiqué, le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, maître Madické Niang rencontre M.Guéant à Paris à 13h pour une entevue portant sur le dossier Clotilde Reiss.
Le secrétaire général de l’Elysée profite de l’occasion pour, souligne le cpmmuniqué, ‘’réaffirmer la volonté de la France de voir le Sénégal trouver une solution rapide dans cette affaire’’.
En visite officielle à Téhéran, du 10 au 12 novembre 2009, Madické Niang est reçu est reçu par la Président Ahmadinejad qui lui confirme le principe de la libération de Clotilde Reiss et indique qu’il va en discuter avec le Président Wade des modalités.
Ce dernier demande le 12 novembre 2009 à son homologue français de dépêcher à Dakar un envoyé spécial car il a un message important à lui transmettre, note le communiqué souligne que c’est le lendemain qu’arrive l’ambassadeur André Parant dans la soirée par vol spécial.
‘’Il est immédiatement reçu en audience par le Président de la République pendant plus de deux heures en présence des Ministres d’Etat, Maître Madické NIANG et Karim Wade’’, indique le communiqué, ajoutant que le diplomate, sur informations du Chef de l’Etat de la volonté de Téhéran libérer rapidement Clotilde Reis, ‘’prend bonne note’’.
Toutefois, relève le communiqué, ‘’une fois de retour à Paris, il fait savoir que les Autorités Françaises souhaitent que le Sénégal suspende sa médiation’’.
Le Président iranien effectue une visite officielle au Sénégal en compagnie de son épouse les 26 et 27 novembre 2009. L’affaire Clotilde Reiss n’est pas évoquée conformément à la demande française, souligne encore le texte ajoutant : le 26 mars 2010 le ministre d’Etat Karim Wade rencontre Claude Guéant à l’Elysée.
En marge des discussions sur plusieurs sujets, l’affaire Clotilde Reiss est évoquée : Claude Guéant déclare que toutes les initiatives ont échoué y compris la dernière initiative de Jean-David Levitte, ambassadeur Chef de la Cellule africaine à l’Elysée.
La médiation du Président Wade est à nouveau sollicitée et feu vert est donné au Sénégal pour relancer les contacts avec l’Iran.
Du 29 mars au 1-er avril 2010, le ministre d’Etat Karim Wade est dépêché à Téhéran par le Président Wade en compagnie de l’avocat Robert Bourgi. Le Président iranien salue le retour du Sénégal dans le dossier de Clotilde Reiss.
Il confie ne pas avoir compris le retrait soudain du Sénégal dans ce dossier et confirme la volonté de l’Iran de libérer Clotilde Reiss sur insistance du Président Wade.
Il instruit immédiatement son ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki en déplacement en Tunisie et au Gabon de se mettre en contact avec les autorités sénégalaises pour finaliser les modalités de libération de Clotilde Reiss.
Le 2 avril 2010, le ministre d’Etat, Karim Wade de retour de Téhéran rencontre à nouveau, Claude Guéant à l’Elysée pour l’informer de l’évolution des discussions, relate le communiqué indiquant que le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki modifie son programme initial et se rend immédiatement à Dakar dans la nuit du 3 avril 2010.
Il est reçu le lendemain en audience par le Président de la République avant d’avoir une séance de travail avec les ministres d’Etat, maître Madické Niang et Karim Wade.
Le 6 avril 2010, Karim WADE est dépêché à nouveau à Paris où il rencontre Claude Guéant pour l’informer de l’évolution positive du dossier.
‘’Après un mois de tractations entre Dakar, Paris et Téhéran. Le Président de la République, Maître Abdoulaye Wade reçoit une lettre de son Homologue Français, Nicolas SARKOZY qui permet de faire aboutir rapidement les discussions. Le 11 mai, 2010, le Ministre des Affaires Etrangères de l’Iran, Manouchehr MOTTAKI demande au Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG d’informer le Président de la République du Sénégal de la décision définitive de l’Iran de libérer Clotilde REISS conformément aux modalités convenues Il salue la médiation sénégalaise et demande que le Président WADE informe lui-même la France de cette décision’’, explique le communiqué.
Dans la soirée du 11 mai, le Président de la République tente de joindre en vain au téléphone son homologue français. En raison de l’heure tardive, il arrive à joindre Claude Guéant et l’informe de l’heureuse décision de Téhéran de libérer Clotilde Reiss.
Le Président Wade précise même les détails de la libération qui se dérouleront comme suit : les autorités iraniennes contacteront mercredi 12 mai dans la matinée l’ambassadeur de France à Téhéran pour confirmer cette décision et la mettre en œuvre, Clotilde Reiss sera officiellement libre dans la période du 15 au 16 mai 2010 et pourra rentrer en France.
Libération de Clotilde Reiss : la médiation du président Wade a été déterminante
Le Président Abdoulaye Wade a fait part de ’’sa gratitude’’ à son homologue iranien en se réjouissant de l’annonce par Téhéran de la libération de l’universitaire française, Clotilde Reiss, un dénouement rendu possible grâce à la médiation du Sénégal, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères transmis samedi à l’APS.
’’Le Chef de l’Etat Sénégalais exprime sa gratitude au Guide Suprême de la République Islamique d’Iran, au Président iranien et à l’ensemble des Autorités Iraniennes pour leur disponibilité constante’’, indique le communiqué.
Il ajoute : ‘’le Président Abdoulaye Wade se réjouit par la même occasion de l’excellence des relations amicales entre la France et le Sénégal et de la confiance que le Président (français) Sarkozy lui porte’’.
’’Cette libération qui intervient dimanche est consécutive à une médiation entreprise par le Chef de l’Etat Sénégalais depuis septembre 2009’’, souligne toutefois le communiqué qui rappelle que tout est parti de la visite effectuée en octobre 2009 en Iran par le Chef de l’Etat.
Après avoir abordé les questions de coopération bilatérale, lors d’un tête à tête avec le président Ahmadinejad, les deux dirigeants en viennent au dossier Clotilde Reiss et l’hôte du président Wade lui ‘’laisse entendre une possible libération’’ de l’universitaire ‘’sous certaines conditions spéciales’’.
Selon le même communiqué,’’le Secrétaire Général de l’Elysée, Claude Guéant salue le succès de la médiation sénégalaise et remercie vivement le Président de la République’’.
Le communiqué révèle que les ministres d’Etat, Maître Madické Niang et Karim Wade étaient vendredi à Téhéran pour superviser les derniers réglages de la libération de Clotilde Reiss et que samedi matin ils ont rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères avant que ‘’quelques heures plus tard le Président Iranien annonce publiquement l’acquittement de Clotilde Reiss’’.
Clotilde Reiss avait été arrêtée le 1-er juillet 2009 à Téhéran pour motif d’espionnage. Il lui est reproché d’avoir filmé des sites classés sensibles et des scènes de manifestations suite aux contestations électorales du 12 juin 2009.
Auteur: APS
Le 22 octobre 2009, relate le communiqué, le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, maître Madické Niang rencontre M.Guéant à Paris à 13h pour une entevue portant sur le dossier Clotilde Reiss.
Le secrétaire général de l’Elysée profite de l’occasion pour, souligne le cpmmuniqué, ‘’réaffirmer la volonté de la France de voir le Sénégal trouver une solution rapide dans cette affaire’’.
En visite officielle à Téhéran, du 10 au 12 novembre 2009, Madické Niang est reçu est reçu par la Président Ahmadinejad qui lui confirme le principe de la libération de Clotilde Reiss et indique qu’il va en discuter avec le Président Wade des modalités.
Ce dernier demande le 12 novembre 2009 à son homologue français de dépêcher à Dakar un envoyé spécial car il a un message important à lui transmettre, note le communiqué souligne que c’est le lendemain qu’arrive l’ambassadeur André Parant dans la soirée par vol spécial.
‘’Il est immédiatement reçu en audience par le Président de la République pendant plus de deux heures en présence des Ministres d’Etat, Maître Madické NIANG et Karim Wade’’, indique le communiqué, ajoutant que le diplomate, sur informations du Chef de l’Etat de la volonté de Téhéran libérer rapidement Clotilde Reis, ‘’prend bonne note’’.
Toutefois, relève le communiqué, ‘’une fois de retour à Paris, il fait savoir que les Autorités Françaises souhaitent que le Sénégal suspende sa médiation’’.
Le Président iranien effectue une visite officielle au Sénégal en compagnie de son épouse les 26 et 27 novembre 2009. L’affaire Clotilde Reiss n’est pas évoquée conformément à la demande française, souligne encore le texte ajoutant : le 26 mars 2010 le ministre d’Etat Karim Wade rencontre Claude Guéant à l’Elysée.
En marge des discussions sur plusieurs sujets, l’affaire Clotilde Reiss est évoquée : Claude Guéant déclare que toutes les initiatives ont échoué y compris la dernière initiative de Jean-David Levitte, ambassadeur Chef de la Cellule africaine à l’Elysée.
La médiation du Président Wade est à nouveau sollicitée et feu vert est donné au Sénégal pour relancer les contacts avec l’Iran.
Du 29 mars au 1-er avril 2010, le ministre d’Etat Karim Wade est dépêché à Téhéran par le Président Wade en compagnie de l’avocat Robert Bourgi. Le Président iranien salue le retour du Sénégal dans le dossier de Clotilde Reiss.
Il confie ne pas avoir compris le retrait soudain du Sénégal dans ce dossier et confirme la volonté de l’Iran de libérer Clotilde Reiss sur insistance du Président Wade.
Il instruit immédiatement son ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki en déplacement en Tunisie et au Gabon de se mettre en contact avec les autorités sénégalaises pour finaliser les modalités de libération de Clotilde Reiss.
Le 2 avril 2010, le ministre d’Etat, Karim Wade de retour de Téhéran rencontre à nouveau, Claude Guéant à l’Elysée pour l’informer de l’évolution des discussions, relate le communiqué indiquant que le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki modifie son programme initial et se rend immédiatement à Dakar dans la nuit du 3 avril 2010.
Il est reçu le lendemain en audience par le Président de la République avant d’avoir une séance de travail avec les ministres d’Etat, maître Madické Niang et Karim Wade.
Le 6 avril 2010, Karim WADE est dépêché à nouveau à Paris où il rencontre Claude Guéant pour l’informer de l’évolution positive du dossier.
‘’Après un mois de tractations entre Dakar, Paris et Téhéran. Le Président de la République, Maître Abdoulaye Wade reçoit une lettre de son Homologue Français, Nicolas SARKOZY qui permet de faire aboutir rapidement les discussions. Le 11 mai, 2010, le Ministre des Affaires Etrangères de l’Iran, Manouchehr MOTTAKI demande au Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG d’informer le Président de la République du Sénégal de la décision définitive de l’Iran de libérer Clotilde REISS conformément aux modalités convenues Il salue la médiation sénégalaise et demande que le Président WADE informe lui-même la France de cette décision’’, explique le communiqué.
Dans la soirée du 11 mai, le Président de la République tente de joindre en vain au téléphone son homologue français. En raison de l’heure tardive, il arrive à joindre Claude Guéant et l’informe de l’heureuse décision de Téhéran de libérer Clotilde Reiss.
Le Président Wade précise même les détails de la libération qui se dérouleront comme suit : les autorités iraniennes contacteront mercredi 12 mai dans la matinée l’ambassadeur de France à Téhéran pour confirmer cette décision et la mettre en œuvre, Clotilde Reiss sera officiellement libre dans la période du 15 au 16 mai 2010 et pourra rentrer en France.
Libération de Clotilde Reiss : la médiation du président Wade a été déterminante
Le Président Abdoulaye Wade a fait part de ’’sa gratitude’’ à son homologue iranien en se réjouissant de l’annonce par Téhéran de la libération de l’universitaire française, Clotilde Reiss, un dénouement rendu possible grâce à la médiation du Sénégal, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères transmis samedi à l’APS.
’’Le Chef de l’Etat Sénégalais exprime sa gratitude au Guide Suprême de la République Islamique d’Iran, au Président iranien et à l’ensemble des Autorités Iraniennes pour leur disponibilité constante’’, indique le communiqué.
Il ajoute : ‘’le Président Abdoulaye Wade se réjouit par la même occasion de l’excellence des relations amicales entre la France et le Sénégal et de la confiance que le Président (français) Sarkozy lui porte’’.
’’Cette libération qui intervient dimanche est consécutive à une médiation entreprise par le Chef de l’Etat Sénégalais depuis septembre 2009’’, souligne toutefois le communiqué qui rappelle que tout est parti de la visite effectuée en octobre 2009 en Iran par le Chef de l’Etat.
Après avoir abordé les questions de coopération bilatérale, lors d’un tête à tête avec le président Ahmadinejad, les deux dirigeants en viennent au dossier Clotilde Reiss et l’hôte du président Wade lui ‘’laisse entendre une possible libération’’ de l’universitaire ‘’sous certaines conditions spéciales’’.
Selon le même communiqué,’’le Secrétaire Général de l’Elysée, Claude Guéant salue le succès de la médiation sénégalaise et remercie vivement le Président de la République’’.
Le communiqué révèle que les ministres d’Etat, Maître Madické Niang et Karim Wade étaient vendredi à Téhéran pour superviser les derniers réglages de la libération de Clotilde Reiss et que samedi matin ils ont rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères avant que ‘’quelques heures plus tard le Président Iranien annonce publiquement l’acquittement de Clotilde Reiss’’.
Clotilde Reiss avait été arrêtée le 1-er juillet 2009 à Téhéran pour motif d’espionnage. Il lui est reproché d’avoir filmé des sites classés sensibles et des scènes de manifestations suite aux contestations électorales du 12 juin 2009.
Auteur: APS