Peut-on prévenir l’apparition de l’apnée du sommeil ?
L’apnée est grandement liée à la sédentarité. La plupart des apnéiques sont des personnes en surpoids, souffrant notamment d’une obésité androïde (ce sont les hommes présentant un gros abdomen) qui se répercute sur le tour de cou : des dépôts graisseux sur les parois du pharynx contribuent au blocage de l’air. La première chose consiste donc à éviter de prendre du poids avec l’âge. L’objectif : garder un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 25, en mangeant équilibré et en gardant une activité physique régulière.
Il faut par ailleurs – et c’est très important – arrêter de boire de l’alcool le soir. Pourquoi ? Parce que l’alcool est un relaxant musculaire : en relâchant la gorge, il va compliquer le passage de l’air. C’est d’ailleurs un piège courant, il ne faut pas se dire : « je vais encore mal dormir, je vais boire un petit verre pour me détendre ». Parce que le problème de l’apnéique n’est pas de s’endormir (il est tellement fatigué qu’il s’endort toujours) mais de suffoquer la nuit car l’air ne passe plus.
Mais il n’y a pas que l’alcool : les médicaments qui relaxent les muscles, comme ceux que l’on prend quand on a des crampes, les somnifères et les tranquillisants doivent être bannis pour la même raison. Là encore, c’est un piège : si je souffre d’apnée et que je suis fatigué, je ne vais pas dormir mieux en prenant « un petit somnifère ». Au contraire, je vais respirer plus mal et donc à coup sûr dormir plus mal…
A lire aussi sur le sujet : Comment reconnaître l'apnée du sommeil
Existe-t-il d’autres types de traitements que la chirurgie et la CPAP ?
En cas d’apnée grave, non. La CPAP reste le traitement de référence. Mais il faut savoir qu’en perdant du poids, on peut diminuer d’autant la gravité de son apnée. Si on a ramené son apnée de grave (avec un IAH, indice d’apnées hypopnées supérieur à 30) à modérée (avec un IAH de 20 à 25), il est possible d’utiliser des méthodes beaucoup moins pénibles et contraignantes que le respirateur.
Première solution : le coussin de positionnement latéral ou deux balles de tennis cousues dans le dos d’un vieux tee-shirt. L’idée est d’empêcher la personne de dormir sur le dos car cette position aggrave les épisodes d’apnée (et les ronflements). En s’obligeant à dormir sur le côté, la personne respire mieux… et dort mieux.
L’apnée est grandement liée à la sédentarité. La plupart des apnéiques sont des personnes en surpoids, souffrant notamment d’une obésité androïde (ce sont les hommes présentant un gros abdomen) qui se répercute sur le tour de cou : des dépôts graisseux sur les parois du pharynx contribuent au blocage de l’air. La première chose consiste donc à éviter de prendre du poids avec l’âge. L’objectif : garder un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 25, en mangeant équilibré et en gardant une activité physique régulière.
Il faut par ailleurs – et c’est très important – arrêter de boire de l’alcool le soir. Pourquoi ? Parce que l’alcool est un relaxant musculaire : en relâchant la gorge, il va compliquer le passage de l’air. C’est d’ailleurs un piège courant, il ne faut pas se dire : « je vais encore mal dormir, je vais boire un petit verre pour me détendre ». Parce que le problème de l’apnéique n’est pas de s’endormir (il est tellement fatigué qu’il s’endort toujours) mais de suffoquer la nuit car l’air ne passe plus.
Mais il n’y a pas que l’alcool : les médicaments qui relaxent les muscles, comme ceux que l’on prend quand on a des crampes, les somnifères et les tranquillisants doivent être bannis pour la même raison. Là encore, c’est un piège : si je souffre d’apnée et que je suis fatigué, je ne vais pas dormir mieux en prenant « un petit somnifère ». Au contraire, je vais respirer plus mal et donc à coup sûr dormir plus mal…
A lire aussi sur le sujet : Comment reconnaître l'apnée du sommeil
Existe-t-il d’autres types de traitements que la chirurgie et la CPAP ?
En cas d’apnée grave, non. La CPAP reste le traitement de référence. Mais il faut savoir qu’en perdant du poids, on peut diminuer d’autant la gravité de son apnée. Si on a ramené son apnée de grave (avec un IAH, indice d’apnées hypopnées supérieur à 30) à modérée (avec un IAH de 20 à 25), il est possible d’utiliser des méthodes beaucoup moins pénibles et contraignantes que le respirateur.
Première solution : le coussin de positionnement latéral ou deux balles de tennis cousues dans le dos d’un vieux tee-shirt. L’idée est d’empêcher la personne de dormir sur le dos car cette position aggrave les épisodes d’apnée (et les ronflements). En s’obligeant à dormir sur le côté, la personne respire mieux… et dort mieux.