Du temps où elle n’était pas encore Mme Mbacké, la sulfureuse journaliste Sokhna Dieng avait débarqué à Kinshasa où régnait « le léopard ». Bardée de Caméras et de micros, elle fera un grand zoom sur l’homme fort du Zaïre. Elle débarquera au Sénégal pour tympaniser ses compatriotes avec les hauts faits de celui qui se cachait derrière l’authenticité pour piller son pays et terroriser ses compatriotes : le dictateur qui ne voulait plus entendre son prénom à l’état civil : Joseph-Désiré. Pour plaire au dictateur qui l’a comblée, elle prononçait, mieux que quiconque et à chaque bout de champ, le « prénom africain » que celui-ci s’était choisi : « Moobutu Sese Seko Kiku Ngbandu Wa Zabanga ». Un nom kilométrique de l’âge de la pierre taillée. Il signifiait « Mobutu, le guerrier qui va de victoire en victoire, sans que personne ne puisse l’arrêter ». Mon œil ! À la place de « guerrier », il devait
trouver en Lingala, sa langue maternelle qu’il imposera nationale, le mot « dictateur ».
À la place de « victoire », il devait dire « massacre ». Il avait commencé par livrer Patrice Lumumba, dont il était le secrétaire général du Gouvernement. Le corps de Lumumba sera dilué dans de l’acide. Mais, rien ne peut horrifier Sokhna Dieng. Elle retournera auprès de son « guerrier ». C’était pour lui présenter « un inégalable faiseur de miracles » : Serigne Modou Kara Mbacké. Ils reviendront au Sénégal dans un vol spécialement affrété pour eux, avec, à bord, des malles remplies d’argent. Heureux, ils finiront par se marier. Solhna Dieng est devenue Sokhnassi. Son Serigne-bi, après l’avoir fait nommer Sénatrice par son « allié » Abdoulaye Wade, lui a offert son Parti de la vérité pour le développement (Pvd). Sokhna Dieng qui déclarait que « si Abdou Diouf n’avait pas existé l’Oua l’aurait créé », veut reprendre service, après le dictateur Mobutu et le président Abdou Diouf, auprès du president Abdoulaye Wade. Car, elle trouve que la communication gouvernementale est « réactive, presque passive ».
Elle n’entend pas voir le gouvernement suivre « à la traîne » « l’opposition ou la presse » pour s’expliquer sur une information. Il s’y ajoute que les explications fournies par l’État « sont maladroites et la population n’accorde plus beaucoup de crédit à ce que disent les hommes politiques ». Wade lui offrira-t-il le poste de Moustapha Guirassy, qu’elle a cloué au pilori à l’occasion du débat organisé par les cadres libéraux, auquel elle participait. Avec Sokhna et Wade, Kara aidant, tout est possible. Le cas échéant, elle devra commencer par trouver au despote éclairé sénégalais un « prénom africain ». Pourquoi pas : « Wade qui va de scandales en scandales sans que personne ne puisse l’arrêter ». N’est-ce pas le cas ?
La Redaction XIBAR.NET
trouver en Lingala, sa langue maternelle qu’il imposera nationale, le mot « dictateur ».
À la place de « victoire », il devait dire « massacre ». Il avait commencé par livrer Patrice Lumumba, dont il était le secrétaire général du Gouvernement. Le corps de Lumumba sera dilué dans de l’acide. Mais, rien ne peut horrifier Sokhna Dieng. Elle retournera auprès de son « guerrier ». C’était pour lui présenter « un inégalable faiseur de miracles » : Serigne Modou Kara Mbacké. Ils reviendront au Sénégal dans un vol spécialement affrété pour eux, avec, à bord, des malles remplies d’argent. Heureux, ils finiront par se marier. Solhna Dieng est devenue Sokhnassi. Son Serigne-bi, après l’avoir fait nommer Sénatrice par son « allié » Abdoulaye Wade, lui a offert son Parti de la vérité pour le développement (Pvd). Sokhna Dieng qui déclarait que « si Abdou Diouf n’avait pas existé l’Oua l’aurait créé », veut reprendre service, après le dictateur Mobutu et le président Abdou Diouf, auprès du president Abdoulaye Wade. Car, elle trouve que la communication gouvernementale est « réactive, presque passive ».
Elle n’entend pas voir le gouvernement suivre « à la traîne » « l’opposition ou la presse » pour s’expliquer sur une information. Il s’y ajoute que les explications fournies par l’État « sont maladroites et la population n’accorde plus beaucoup de crédit à ce que disent les hommes politiques ». Wade lui offrira-t-il le poste de Moustapha Guirassy, qu’elle a cloué au pilori à l’occasion du débat organisé par les cadres libéraux, auquel elle participait. Avec Sokhna et Wade, Kara aidant, tout est possible. Le cas échéant, elle devra commencer par trouver au despote éclairé sénégalais un « prénom africain ». Pourquoi pas : « Wade qui va de scandales en scandales sans que personne ne puisse l’arrêter ». N’est-ce pas le cas ?
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