La réunion d’orientation du 15 janvier dernier en vue la mise en place d’une plate-forme de coordination de la communication gouvernementale n’a pas compris, parmi les participants, le responsable théorique de la gestion et de la mise en circulation de l’information de l’équipe du Premier ministre Abdoul Mbaye. Ainsi, ni Cheikh Bamba Dièye, ni aucun démembrement de la tutelle comprenant les médias publics n’ont été conviés à cette rencontre où on a senti un certain zèle d’individus déjà casés mais spécialistes de l’agit-pop.
C’est par voie de presse, mercredi, que le ministre de la communication a été mis au courant, qui regrette ainsi d’avoir été dépouillé d’un maillon essentiel de ses prérogatives. En effet, fort des résultats de la journée d’études organisée sur le même thème de la communication gouvernementale par l’ancien ministre Moustapha Mamba Guirassy et qui font encore autorité en la matière, le ministère travaillait sur la restructuration du discours du gouvernement...avant de se faire couper l’herbe sous les pieds par la rencontre du 15.
La cérémonie de la mi-janvier visait à remédier à cette sorte de cacophonie au sommet de l’État où tout le monde ne semble pas émettre et comprendre le même message à confectionner vers les consommateurs que sont les populations. Les derniers actes posés par le président de la République lui-même destinés à mousser la fierté des Sénégalais n’ont pas connus plus de bonheur chez la majorité de ses compatriotes ; le lapsus du communiqué du conseil des ministres de jeudi situant l’événement de la cérémonie de levée des couleurs au lundi 13 janvier est déjà en soi source de questionnement. La cérémonie du mardi 15 de baptême de quais et aérogares maritimes a ajouté au flottement quand les populations ne semblent pas comprendre que Macky Sall se soit laissé entraîner dans ce racolage sur les quais en faveur de la religion, sans satisfaire toutes les familles confrériques.
Certains avancent l’idée d’un remaniement imminent, avant le procès de Hissène Habré dont l’instruction devrait débuter en février, et qui aurait ainsi pris le dessus sur l’actuel Premier ministre moralement impliqué dans le dossier qui ne comprend cependant pas le volet de l’argent emmené avec lui par le président tchadien déchu. Le secrétaire général du gouvernement serait ainsi lui aussi intéressé par la communication, de même que l’actuel ministre chargé de la bonne gouvernance qui chercherait à se donner plus de contenance qu’un ministère apparemment coquille vide.
Pathé MBODJE, M. Sc, Journaliste-Sociologue
C’est par voie de presse, mercredi, que le ministre de la communication a été mis au courant, qui regrette ainsi d’avoir été dépouillé d’un maillon essentiel de ses prérogatives. En effet, fort des résultats de la journée d’études organisée sur le même thème de la communication gouvernementale par l’ancien ministre Moustapha Mamba Guirassy et qui font encore autorité en la matière, le ministère travaillait sur la restructuration du discours du gouvernement...avant de se faire couper l’herbe sous les pieds par la rencontre du 15.
La cérémonie de la mi-janvier visait à remédier à cette sorte de cacophonie au sommet de l’État où tout le monde ne semble pas émettre et comprendre le même message à confectionner vers les consommateurs que sont les populations. Les derniers actes posés par le président de la République lui-même destinés à mousser la fierté des Sénégalais n’ont pas connus plus de bonheur chez la majorité de ses compatriotes ; le lapsus du communiqué du conseil des ministres de jeudi situant l’événement de la cérémonie de levée des couleurs au lundi 13 janvier est déjà en soi source de questionnement. La cérémonie du mardi 15 de baptême de quais et aérogares maritimes a ajouté au flottement quand les populations ne semblent pas comprendre que Macky Sall se soit laissé entraîner dans ce racolage sur les quais en faveur de la religion, sans satisfaire toutes les familles confrériques.
Certains avancent l’idée d’un remaniement imminent, avant le procès de Hissène Habré dont l’instruction devrait débuter en février, et qui aurait ainsi pris le dessus sur l’actuel Premier ministre moralement impliqué dans le dossier qui ne comprend cependant pas le volet de l’argent emmené avec lui par le président tchadien déchu. Le secrétaire général du gouvernement serait ainsi lui aussi intéressé par la communication, de même que l’actuel ministre chargé de la bonne gouvernance qui chercherait à se donner plus de contenance qu’un ministère apparemment coquille vide.
Pathé MBODJE, M. Sc, Journaliste-Sociologue