Ce qui étonne, par contre, c’est que les communiqués jusque-là sortis de la Présidence de la République ont tous le même ton et obéissent aux mêmes circonstances : la mort. Décès de Thierno Ndiaye "Doss", Mame Sèye Diop, accident Sikilo 2 sur la route Kaffrine-Tambacounda, morts des pluies de lundi etc. Il est vrai que c’est le chef de l’Etat qui doit être le premier à compatir face aux souffrances de ses concitoyens qui l’ont porté au pouvoir, mais la vie d’un Etat, ce n’est pas seulement d’apaiser les souffrances par la plume ou la compassion.
Les Sénégalais veulent également que la Présidence communique sur ses actions, mais surtout sur les attentes qui tardent à être satisfaites. Les Sénégalais veulent également que l’Etat se prononcent sur ces bavures récurrentes des forces de l’ordre, particulièrement la Gendarmerie, qui vient de commettre encore un forfait à Kédougou, sur lequel le dernier communiqué du chef de l’Etat (ou de son porte-parole) est resté muet. Le paysan sénégalais, encore stressé par une saison des pluies qui a tardé à s’installer, en plus de semences qualifiées de "mauvaise qualité", s’interroge sur son avenir. Il a besoin d’entendre son Président. Et sur plusieurs autres questions, les Sénégalais aimeraient connaître la position et les intensions du régime actuel.
Sur les enquêtes et autres auditions, par contre, on croit bien communiquer en organisant des fuites malheureuses et malencontreuses, ce qui rend très suspect le sérieux et l’objectivité de la lutte contre l’enrichissement illicite. Une opération d’ailleurs taillée sur mesure, car ce ne sont pas tous ceux qui méritent d’être poursuivis pour avoir dilapidé des fonds publics qui le sont présentement. Et la psychose des communiqués présidentiels commence à gagner les populations, qui se demandent à quand le prochain et après quel sinistre.
BINETA DOOKY DIOP lesenegalais.net
Les Sénégalais veulent également que la Présidence communique sur ses actions, mais surtout sur les attentes qui tardent à être satisfaites. Les Sénégalais veulent également que l’Etat se prononcent sur ces bavures récurrentes des forces de l’ordre, particulièrement la Gendarmerie, qui vient de commettre encore un forfait à Kédougou, sur lequel le dernier communiqué du chef de l’Etat (ou de son porte-parole) est resté muet. Le paysan sénégalais, encore stressé par une saison des pluies qui a tardé à s’installer, en plus de semences qualifiées de "mauvaise qualité", s’interroge sur son avenir. Il a besoin d’entendre son Président. Et sur plusieurs autres questions, les Sénégalais aimeraient connaître la position et les intensions du régime actuel.
Sur les enquêtes et autres auditions, par contre, on croit bien communiquer en organisant des fuites malheureuses et malencontreuses, ce qui rend très suspect le sérieux et l’objectivité de la lutte contre l’enrichissement illicite. Une opération d’ailleurs taillée sur mesure, car ce ne sont pas tous ceux qui méritent d’être poursuivis pour avoir dilapidé des fonds publics qui le sont présentement. Et la psychose des communiqués présidentiels commence à gagner les populations, qui se demandent à quand le prochain et après quel sinistre.
BINETA DOOKY DIOP lesenegalais.net