L’ordre de déportation de force du Cheikh n’a aucun fondement légal et il est purement administratif. Il sape les fondamentaux d’un Etat démocratique dont le pilier est la séparation des pouvoirs, car le Cheikh a été enlevé sans que ses Avocats, le Procureur de la République, encore moins le Juge d’Instruction qui a placé le Cheikh en détention, ne soient informés de cette mesure attentatoire aux droits de l’homme.
Le Collectif en tire dès lors la conclusion simple que le Cheikh Béthio THIOUNE est en réalité un détenu politique, et il y’a donc des motifs légitimes d’avoir des craintes sur sa vie et son intégrité physique d’autant que ce dernier a un rendez vous médical en France, le 24 octobre 2012 à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière de Paris, sur demande urgente et insistante de son médecin personnel qui s’inquiète de trois (03) rendez vous médicaux manqués.
Le Cheikh est entrain de payer pour l’opinion qu’il avait exprimée lors des dernières élections présidentielles, et la responsabilité de l’Etat est pleine et entière pour tout ce qui découlerait du mauvais traitement consécutif à tout refus de le laisser se rendre à son rendez vous médical du 24 octobre 2012.
Le Collectif informe l’opinion nationale et internationale, l’ensemble de la communauté religieuse, les organisations des droits de l’homme ainsi que les personnes seulement éprises du respect et de la protection de la présomption d’innocence dont bénéficie tout inculpé et du droit à la vie qui est un droit sacré sans lequel aucune enquête ne peut aboutir, que depuis le 09 octobre 2012, le Juge d’instruction a été saisi d’une demande de sortie du territoire national pour raison médicale impérative.
Le transfèrement du Cheikh à Dakar, loin du Cabinet chargé de l’instruction ainsi que l’absence de tout acte d’instruction le concernant depuis le transport sur les lieux, est la preuve évidente de ce que le Juge d’instruction n’a plus besoin de lui pour la manifestation de la vérité.
L’Etat du Sénégal est entrain de mépriser la vie d’un citoyen auquel il dénie les droits élémentaires à la vie et à des soins de santé.
Fait à Dakar, le 17 octobre 2012
Le Coordonnateur du Collectif
Maître Ciré Clédor LY
Le Collectif en tire dès lors la conclusion simple que le Cheikh Béthio THIOUNE est en réalité un détenu politique, et il y’a donc des motifs légitimes d’avoir des craintes sur sa vie et son intégrité physique d’autant que ce dernier a un rendez vous médical en France, le 24 octobre 2012 à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière de Paris, sur demande urgente et insistante de son médecin personnel qui s’inquiète de trois (03) rendez vous médicaux manqués.
Le Cheikh est entrain de payer pour l’opinion qu’il avait exprimée lors des dernières élections présidentielles, et la responsabilité de l’Etat est pleine et entière pour tout ce qui découlerait du mauvais traitement consécutif à tout refus de le laisser se rendre à son rendez vous médical du 24 octobre 2012.
Le Collectif informe l’opinion nationale et internationale, l’ensemble de la communauté religieuse, les organisations des droits de l’homme ainsi que les personnes seulement éprises du respect et de la protection de la présomption d’innocence dont bénéficie tout inculpé et du droit à la vie qui est un droit sacré sans lequel aucune enquête ne peut aboutir, que depuis le 09 octobre 2012, le Juge d’instruction a été saisi d’une demande de sortie du territoire national pour raison médicale impérative.
Le transfèrement du Cheikh à Dakar, loin du Cabinet chargé de l’instruction ainsi que l’absence de tout acte d’instruction le concernant depuis le transport sur les lieux, est la preuve évidente de ce que le Juge d’instruction n’a plus besoin de lui pour la manifestation de la vérité.
L’Etat du Sénégal est entrain de mépriser la vie d’un citoyen auquel il dénie les droits élémentaires à la vie et à des soins de santé.
Fait à Dakar, le 17 octobre 2012
Le Coordonnateur du Collectif
Maître Ciré Clédor LY