En effet, depuis quelques années, beaucoup de problèmes hantent le sommeil des populations de la Casamance. Il s’agit entre autres de la spoliation foncière ou banditisme foncier, du délabrement très avancé des infrastructures (ponts, lycées, routes, etc.), de la déforestation, etc.
Pour les problèmes fonciers, il s’agit spécifiquement :
du lotissement irrégulier par la mairie de Niaguis en collaboration avec la société immobilière les Toits du Sud contre lequel le comité de veille et d’alerte (ComVeille) se bat depuis 2017. Pour ce lotissement qui porte sur une superficie de 592 ha, les populations se sont vues spoliées de leurs terres, à travers le non-respect de la seconde clé de répartition qu’elles avaient d’ailleurs difficilement acceptée. Ce même lotissement a entraîné l’emprisonnement de 4 individus pendant 5 mois 15 jours, avant qu’ils ne soient sous liberté provisoire, alors qu’aucune plainte n’est actuellement entre les mains de la justice ;
du lotissement illégal, illégitime et sans autorisation en cours depuis 2010, dans la commune Médina Wandifa et contre lequel le collectif pour la défense des intérêts de cette commune se bat depuis plus d’une décennie. Ce lotissement, initié par le maire Malang Seny Faty, porte sur plus de 10 000 lots de 25 sur 20, pour 75 000 FCfa le lot. Plus grave, les frais de bornage des parcelles issues de ce lotissement non autorisé, ne sont pas versés au Trésor ; car, c’est le maire Malang Sény Faty, lui-même, qui encaisse ces frais ;
du bail de 99 ans illégalement attribué par le maire de la commune de Oulampane à un Italien du nom de Sévérino Palamin, sur une superficie de 220 ha sans le consentement de la population ; et pour lequel le collectif créé récemment à Oulampane, se bat. Pour votre information, ce même Italien, après avoir utilisé une portion pour en faire une ferme maraîchère, utilise les braves femmes de la localité pour 200 FCfa par jour de travail. A ce jour, il leur doit 5 mois d’arriérés de salaire soit environ 35 000 F CFA pour 1780 jours de travail ;
du morcèlement et du partage illégal en cours des espaces réservés du quartier de Djirigho par des autorités véreuses, au détriment de 11 familles qui s’y sont installées depuis plus de 45 ans. C’est ainsi qu’est née la cellule de veille pour les intérêts de Djirigho, qui combat depuis plus d’un an ce banditisme foncier.
Concernant l’état de délabrement des infrastructures, il s’agit du cas du Lycée El Hadji Omar Lamine Badji de Djibock et des ponts de Diouloulou et Baïla. En effet, il convient de rappeler que depuis sa création en 2005, le lycée n’a jamais bénéficié de peinture, alors que l’ex-proviseur avait demandé une augmentation de 2000 F CFA sur les frais d’inscription pour la rénovation. Plus grave, son état actuel met en danger la vie du personnel de l’administration, des enseignants et des élèves.
Pour ce qui est de l’état de délabrement très avancé des ponts de Diouloulou et Baïla, il a donné naissance au collectif pour la reconstruction de ces ponts. En effet ,depuis plus de 15 ans, ces ponts sont dans une situation qui met en danger la vie des populations.
À cette situation, s’ajoute la boulimie foncière à Kafountine, la déforestation dans le département de Bignona et l’accaparement des terres de la commune de Kataba, particulièrement du village de Touba Tranquille, par des populations gambiennes.
C’est compte tenu de tous ces problèmes que l’ensemble des organisations, citées plus haut, ont décidé de mettre en place la plateforme multi-lutte DoyNa / Casamance.
A cet effet, ces organisations attirent votre attention sur l’ensemble des problèmes cités qui concernent les régions de Ziguinchor et celle de Sédhiou et vous invitent à prendre les mesures idoines pour éviter que les populations se fassent justice elles-mêmes.
En vous souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Messieurs les Gouverneurs, l’expression de nos sentiments distingués.
- Vision Citoyenne
- FRAPP/Ziguinchor
- ComVeille de Niaguis
- C.D.I.C Médina Wandifa
- C. D Intérêts de Oulampane
- C.E du Lycée Djibock
- C.V des Intérêts de Djirigho
- C. R des Ponts de Diouloulou et Baïla
Pour les problèmes fonciers, il s’agit spécifiquement :
du lotissement irrégulier par la mairie de Niaguis en collaboration avec la société immobilière les Toits du Sud contre lequel le comité de veille et d’alerte (ComVeille) se bat depuis 2017. Pour ce lotissement qui porte sur une superficie de 592 ha, les populations se sont vues spoliées de leurs terres, à travers le non-respect de la seconde clé de répartition qu’elles avaient d’ailleurs difficilement acceptée. Ce même lotissement a entraîné l’emprisonnement de 4 individus pendant 5 mois 15 jours, avant qu’ils ne soient sous liberté provisoire, alors qu’aucune plainte n’est actuellement entre les mains de la justice ;
du lotissement illégal, illégitime et sans autorisation en cours depuis 2010, dans la commune Médina Wandifa et contre lequel le collectif pour la défense des intérêts de cette commune se bat depuis plus d’une décennie. Ce lotissement, initié par le maire Malang Seny Faty, porte sur plus de 10 000 lots de 25 sur 20, pour 75 000 FCfa le lot. Plus grave, les frais de bornage des parcelles issues de ce lotissement non autorisé, ne sont pas versés au Trésor ; car, c’est le maire Malang Sény Faty, lui-même, qui encaisse ces frais ;
du bail de 99 ans illégalement attribué par le maire de la commune de Oulampane à un Italien du nom de Sévérino Palamin, sur une superficie de 220 ha sans le consentement de la population ; et pour lequel le collectif créé récemment à Oulampane, se bat. Pour votre information, ce même Italien, après avoir utilisé une portion pour en faire une ferme maraîchère, utilise les braves femmes de la localité pour 200 FCfa par jour de travail. A ce jour, il leur doit 5 mois d’arriérés de salaire soit environ 35 000 F CFA pour 1780 jours de travail ;
du morcèlement et du partage illégal en cours des espaces réservés du quartier de Djirigho par des autorités véreuses, au détriment de 11 familles qui s’y sont installées depuis plus de 45 ans. C’est ainsi qu’est née la cellule de veille pour les intérêts de Djirigho, qui combat depuis plus d’un an ce banditisme foncier.
Concernant l’état de délabrement des infrastructures, il s’agit du cas du Lycée El Hadji Omar Lamine Badji de Djibock et des ponts de Diouloulou et Baïla. En effet, il convient de rappeler que depuis sa création en 2005, le lycée n’a jamais bénéficié de peinture, alors que l’ex-proviseur avait demandé une augmentation de 2000 F CFA sur les frais d’inscription pour la rénovation. Plus grave, son état actuel met en danger la vie du personnel de l’administration, des enseignants et des élèves.
Pour ce qui est de l’état de délabrement très avancé des ponts de Diouloulou et Baïla, il a donné naissance au collectif pour la reconstruction de ces ponts. En effet ,depuis plus de 15 ans, ces ponts sont dans une situation qui met en danger la vie des populations.
À cette situation, s’ajoute la boulimie foncière à Kafountine, la déforestation dans le département de Bignona et l’accaparement des terres de la commune de Kataba, particulièrement du village de Touba Tranquille, par des populations gambiennes.
C’est compte tenu de tous ces problèmes que l’ensemble des organisations, citées plus haut, ont décidé de mettre en place la plateforme multi-lutte DoyNa / Casamance.
A cet effet, ces organisations attirent votre attention sur l’ensemble des problèmes cités qui concernent les régions de Ziguinchor et celle de Sédhiou et vous invitent à prendre les mesures idoines pour éviter que les populations se fassent justice elles-mêmes.
En vous souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Messieurs les Gouverneurs, l’expression de nos sentiments distingués.
- Vision Citoyenne
- FRAPP/Ziguinchor
- ComVeille de Niaguis
- C.D.I.C Médina Wandifa
- C. D Intérêts de Oulampane
- C.E du Lycée Djibock
- C.V des Intérêts de Djirigho
- C. R des Ponts de Diouloulou et Baïla